McLaren P1 #42172
La Mclaren P1 a été commercialisée par le constructeur britannique en 2013. Elle incarne le retour de la marque dans la production de voitures de série après la mythique McLaren F1 de 1993. C'est aussi son premier véhicule hybride. D'un point de vue Lego, cette #42172 représente un peu un mix entre les formes très acérées de la Lamborghini Sián FKP37 #42115 et les lignes plus douces de la Ferrari Daytona SP3 #42143. Sur la partie avant de la voiture, la forme de la calandre a été bien reproduite. Le spoiler avant très affuté est aussi un bon point. Le carénage est soigné malgré le design peu évident de la vraie voiture. C'est ainsi que l'on retrouve les 2 grandes sorties d'air parfaitement intégrées sur le capot. Les détails ne sont pas en reste non plus. On a bien entendu le logo McLaren sérigraphié. Les bandes leds des phares reproduites avec des pièces blanches ont aussi une vraie présence visuelle. Elles retranscrivent bien l'esprit des optiques de la vraie voiture, et ce quelque soit l'angle avec lequel on les regarde.
Au centre, la forme bombée du pare-brise passe très nettement à la trappe. Sur une vue de 3/4, ça se voit un peu. Mais sur une vue de profil, ça se voit beaucoup ! Le toit est très fidèle avec une prise d'air imposante et fidèlement reproduite. La longue courbe jaune des montants du pare-brise est très fluide. En revanche, elle manque de liant avec le reste de la carrosserie vers l'arrière ; dommage. La portière est joliment faite. On retrouve bien la ligne jaune légèrement montante sur le bord inférieur, le renfoncement noir, et une prise d'air noire juste en dessous de la vitre. A l'intérieur, on a 2 jolis sièges baquets, un volant avec le logo McLaren, ainsi qu'un tableau de bord et une console centrale sérigraphiés. L'espace entre le siège et le volant a été bien géré, ce qui est toujours un plus appréciable pour le réalisme.
La forme fuyante derrière l'habitacle est plutôt juste. On apprécie aussi les pièces sérigraphiées qui sont un atout non négligeable. Plus en arrière, les rebords métalisés réalisés avec des bras de suspension paraissent assez décousus par rapport à ce que l'on peut observer sur la vraie voiture. Gageons qu'ils ont au moins le mérite d'être là. Bien que la carrosserie arrière ne se détache pas sur la McLaren P1, il est possible d'apercevoir le moteur V8. Sur un modèle de cette envergure, il est toutefois regrettable que Lego ait opté pour des cylindres transparents en lieu et place du gris clair standard. Les ailes arrière sont correctement carénées. Les petites prises d'air présentes sur notre set Lego ne sont pas très ressemblantes à celle de la voiture originale. Tout au plus, on peut parler d'une évocation.
La face arrière de la P1 est reconnaissable entre 1000, principalement du fait de ses feux stops. Et Lego a reproduit cette longue courbe rouge à la perfection ! L'utilisation du rouge classique est également un excellent choix car il permet de bien mettre en valeur les optiques arrière, là où du rouge transparent aurait été trop timide. Comme sur la Sián #42115, l'aileron arrière utilise beaucoup de connecteurs Technic. Le rendu qui en découle manque clairement de netteté ; il était possible de faire mieux. L'échappement central et le diffuseur tranchant imitent idéalement la P1 originale et confèrent un vrai sentiment de voiture sportive. On ne peut pas en dire autant du trou béant partout où la face arrière de la vraie P1 possède une grille. Notre set Lego ne paraît pas fini de ce point de vue. Il aurait pu être intéressant d'avoir une sorte de vinyle pour habiller cet espace.
S'agissant des passages de roues, notre P1 réalise un sans faute. Même constat pour les jantes dont la couleur sombre renforce le caractère agressif de la voiture. Accessoirement, cette couleur sombre permet aussi de bien faire ressortir les étriers de frein et donc de souligner l'allure sportive de la P1. Le fond plat de la voiture est un peu moins complet que sur les précédentes commercialisation de Lego, mais cela n'est pas vraiment gênant. Cela permet d'observer autant que possible la mécanique, ce qui n'est jamais une mauvaise chose.
Les proportions de notre McLaren P1 #42172 sont justes, c'est incontestable. Néanmoins, comme évoqué ci-avant, l'absence de pare-brise fait que la forme de la bulle de l'habitacle paraît assez différente de celle de la vraie voiture. De profil, cet écueil est très visible, laissant penser que le positionnement des montants du pare-brise est faux. En réalité, il n'en est rien. Dans tous les cas, il faut garder à l'esprit que les vues totalement de profil sont rarement flatteuses pour les sets Lego. Enfin, là où la notre set Lego marque énormément de points, c'est sur la couleur. Le jaune orangé est absolument magnifique. Il apporte un contraste particulièrement intéressant avec le noir. De surcroît, il évoque parfaitement la marque McLaren dont le orange est la couleur historique. Au final, le design n'est pas exempt de défaut, mais force est d'admettre que Lego nous propose ici une superbe voiture... Et pour appuyer l'aspect collector du set, Lego ajoute un présentoir avec les caractéristiques de la P1.
Avec quasiment 4000 pièces, cette McLaren P1 a forcément quelques atouts à faire valoir. La fonction la plus simple concerne l'ouverture du capot, à l'avant. On peut faire le choix de le lever au maximum pour qu'il tienne tout seul. Ou alors, on peut opter pour un fonctionnement plus réaliste, avec la barre de maintien que l'on peut déplier et accrocher sous le capot. Le volume du coffre est modeste. Il peut contenir une petite valise.
Le mécanisme d'ouverture des portes en élytre adopte une configuration proche de celle développée pour la Ferrari Daytona SP3 #42143. En effet, on retrouve une ouverture basée sur la combinaison de 2 mouvements. La principale différence réside dans le fait qu'il n'y a pas de bouton-poussoir sur notre P1. Il faut ouvrir ou fermer la porte en la tirant directement à la main. Lorsqu'on lève la porte, sa structure principale met en mouvement 6 biellettes qui font redescendre le mouvement et le mènent vers l'arrière où une suspension va permettre de mieux tenir les positions ouverte et fermée de la portière, un peu comme sur le véhicule polaire #42069. Concrètement, le montage de cette biellette va permettre d'intégrer un point de rebroussement sur la suspension, tant à l'ouverture qu'à la fermeture. Ce dispositif fonctionne plutôt bien, comme si la porte était aimantée sur les 2 positions extrêmes. Le second mouvement, lui, va faire tourner la porte sur la structure qui se lève, de façon à obtenir un mouvement combiné. Cela est rendu possible par cette biellette qui vient pousser la porte par dessous lors de l'ouverture. Outre la séduisante complexité, l'ensemble est un peu plus fiable que sur la Daytona. A la fermeture, les différents panneaux de carrosserie de la porte et du châssis ne s'entrechoquent pas. Il y a même un petit dispositif très simple qui permet à la porte de bien se caler lorsqu'elle est fermée. Quant à la disparition du bouton-poussoir, elle n'est pas bien gênante, d'autant plus quand sait que ce bouton-poussoir n'est pas complètement satisfaisant sur la Daytona. En dépit de la suspension qui "aimante" les portières et du petit dispositif qui permet de la caler en position fermée, les portières ne tiennent pas fermées si l'on retourne la voiture ; dommage.
L'aileron arrière se déploie avec la molette dissimulée dans le diffuseur. Une vis sans fin entraîne un pignon 8t, ce qui va faire permettre à des biellettes de s'étendre selon des guides situés de chaque côté. L'aileron a une course de 4 cm, et en fin de course vers le haut, il s'incline légèrement en avant, comme sur la vraie McLaren P1. Il faut 3 tours pour passer d'une position extrême à l'autre ; c'est rapide ! Cet aileron fait partie des fonctions les plus simples de la voiture. Pour autant, le mécanisme est vraiment réussi et autrement plus sérieux que la fumisterie qui était proposée sur la Bugatti Chiron #42083.
Pour plus de réalisme, la voiture n'intègre pas de HOG. La direction se contrôle nécessairement par le volant, dans l'habitacle. Au bout de l'axe du volant, on trouve successivement un engrenage 20t, une roue folle et un autre 20t. On a ensuite une réduction avec un 12t et un 20t. Et pour finir, un dernier 12t se charge de faire coulisser la crémaillère de direction. Le rayon de braquage est de 114 cm, ce qui est plus que mauvais, ne serait-ce que par rapport aux autres voitures du genre commercialisées par Lego. La maniabilité depuis l'habitacle n'arrange rien. Il aurait été bien que le set possède une HOG, un peu à la façon de la molette du mécanisme de l'aileron arrière. Une telle HOG n'aurait pas tellement d'impact sur la jouabilité qui resterait quoi qu'il en soit limitée, mais elle permettrait plus de confort pour faire braquer les roues.
La voiture est dotée de suspensions indépendantes. Le débattement est d'un demi centimètre, à l'avant comme à l'arrière. Ce faible débattement est réaliste pour une voiture de sport en Lego, mais aussi bien visible pour que la présence des suspensions soit tangible. Le mouvement offre un compromis parfait entre souplesse et fermeté. C'est assez souple pour avoir quelque chose de doux, et assez ferme pour remonter la caisse en toutes circonstances. Si on comprime fortement les suspensions, les pneus peuvent effleurer les bords des passages de roues ; rien d'alarmant cela dit.
Le cœur du set réside bien entendu dans la transmission. Et pour passer les vitesses, on utilise les palettes au volant. Le dispositif a été un peu simplifié par rapport aux 3 précédentes supercars Lego, principalement grâce à cette étoile de sélection. En fait, en poussant sur le balancier des palettes (côté gauche pour baisser les rapports et droit pour les monter), des connecteurs viennent appuyer sur cette roue dentée. La biellette grise en compression via des élastiques se chargent d'assurer une rotation systématique de 45°. La rotation est ensuite renvoyée vers la boîte à vitesses avec 2 knobs et 2 cardans. Le tambour de sélection gauche peut ainsi être entraîné. Pour mettre en mouvement le tambour droit, il y a 2 renvois d'angle supplémentaires faits avec des knobs. Afin de sécuriser les rotations à 45° qui pourraient perdre en précision au gré du jeu généré par les différents engrenages, un dispositif similaire à celui situé derrière les palettes a été intégré en bout de chaîne. De par sa simplification, le mécanisme est un peu plus fiable que sur les 3 supercars évoquées précédemment. Il faut malgré tout veiller à appuyer correctement sur les palettes, avec un mouvement complet et rapide. Dans le cas contraire, il arrive que les tambours ne s'arrêtent pas exactement sur la position voulue.
La McLaren P1 est une propulsion, donc seules les roues arrière sont motrices. Tout commence avec la couronne à 22 dents du différentiel qui interagit avec engrenage à 14 dents. On a ensuite une réduction avec un 12t et un 20t, et l'axe de transmission file vers l'avant avec une paire de cardans. Puis la transmission remonte à hauteur de la boîte DNR (Drive, Neutral, Reverse) par une réduction supplémentaire faite d'un 12t et d'un 20t. En plus de pouvoir embrayer la marche avant ou la marche arrière, cette boîte DNR est couplée à une boîte secondaire par une biellette latérale afin de pouvoir embrayer également un moteur électrique factice (le cylindre gris clair). Car oui, comme la Sián, la P1 est une voiture hybride. En marche arrière, le driving ring de la boîte DNR est poussé vers l'avant. Avec 3 engrenages à 16 dents (dont une roue folle), cela permet de connecter le moteur électrique factice à la transmission, mais sans pour autant connecter la boîte à vitesses principale et le moteur V8. Cela traduit bien l'idée que seul le moteur électrique fonctionne lorsque la voiture roule en marche arrière. La réduction est alors de 175:99 (175 tours en entrée sur l'essieu arrière donnent 99 tours en sortie sur le moteur électrique, soit un rapport de 1:0,57). Au-delà du réalisme, cette transmission réduite en marche arrière a l'avantage d'éviter les craquements des engrenages comme on a pu le voir sur certains sets Technic. En marche avant, le driving ring de la boîte DNR est poussé vers l'arrière. D'une part, cela relie la transmission à la boîte à vitesses principale grâce à une roue folle, 2 engrenages 16t et un 20t. Et d'autre part, la biellette latérale va permettre d'embrayer le moteur électrique factice à l'aide de 4 engrenages à 16 dents (dont une roue folle). Ce fonctionnement traduit l'idée que le moteur électrique fonctionne de pair avec le moteur V8 quand la voiture roule en marche avant. On notera que le clutch linéaire de l'arbre de transmission principal ne trouve son utilité que si l'on a mal embrayé un rapport la boîte à vitesses principale et que le levier DNR est en marche avant. Autant dire qu'il ne sert pas à grand chose...
Quand le levier de la boîte DNR est en poussé vers l'avant, la boîte à vitesses principale entre en jeu. Après les 4 engrenages évoqués ci-avant, la rotation dédouche derrière l'habitacle. Contrairement aux 3 précédentes supercars Lego Technic, le fonctionnement ne repose pas sur 2 boîtes où 4 vitesses sont modulées afin d'avoir 8 rapports. Dans le cas de notre McLaren P1, il y a bien 8 chemins différents qui aboutissent à 8 rapports. Il serait même plus juste de dire qu'il y a 7 rapports car l'un des rapports est nul, ce qui se traduit par un point mort. La rotation rentre par l'axe pourvu d'un 16t et d'un 24t pour être ensuite distribuée un peu partout au gré des rapports embrayés. En partant de l'axe qui rentre dans la boîte à vitesses, les engrenages sont les suivants : point mort, pas de rotation ; 1ère vitesse avec 24:12 + 20:16 + 16:16 + 16:16 + 20:16 + 16:20 + 20:16 + 16:16 + 16:16 ; 2ème vitesse avec 24:12 + 20:16 + 16:20 + 16:20 + 20:16 + 16:16 + 16:16 ; 3ème vitesse avec 24:12 + 20:16 + 12:24 + 16:16 + 16:16 ; 4ème vitesse avec 16:20 + 12:24 + 24:12 + 16:16 + 16:16 ; 5ème vitesse avec 16:20 + 12:24 + 20:16 + 16:20 + 20:16 + 16:16 + 16:16 ; 6ème vitesse avec 16:20 + 12:24 + 16:20 + 16:20 + 20:16 + 16:16 + 16:16 ; 7ème vitesse avec 16:20 + 12:24 + 12:24 + 16:16 + 16:16. Plus concrètement, toujours du point mort à la 7ème vitesse, cela donne les rapports de multiplication suivants : 1:0 ; 1:3,13 ; 1:2 ; 1:1,25 ; 1:0,8 ; 1:0,5 ; 1;0,32 ; 1:0,2. Si l'on intègre les multiplications de l'essieu arrière (à savoir 22:14 + 12:20), celle située juste avant la boîte à vitesses DNR (12:20) et celle juste après la boîte à vitesses DNR (16:20), on obtient les rapports définitifs suivants du point mort à la 7ème vitesse : 1:0 ; 1:1,41 ; 1:0,91 ; 1:0,57 ; 1:0,36 ; 1:0,23 ; 1:0,14 ; 1:0,09. Ces rapports de vitesses sont tout à fait logiques. Si l'allure de la voiture est stable, le moteur tourne de moins en moins vite au fur et à mesure que l'on monte les vitesses. On notera aussi que contrairement à ses aînées, cette boîte à vitesses principale est dépourvue de marche arrière puisque celle-ci a été intégrée par la boîte DNR en reliant l'essieu arrière au moteur électrique factice.
Cette boîte à vitesse se révèle être plus réaliste que celles des précédentes supercars Lego. En effet, elle permet de troquer le format 8+R contre un format 7+R. Le gain de réalisme sur la configuration générale engendre toutefois une petite perte de réalisme concernant les points morts. Car oui, cette McLaren se retrouve désormais avec 2 points morts : l'un au niveau de la boîte DNR, et l'autre dans la boîte à vitesses principale. En termes d'utilisation, cette #42172 est satisfaisante. La transmission est très fluide, presque trop. On aurait aimé que ça mouline un peu plus. Seuls les premiers rapports offrent un rythme de rotation soutenu sur le moteur où on entend le bruit des engrenages qui tournent. Cela est assez ludique car ça traduit réellement la notion de régime moteur. Dans les rapports les plus élevés, le moteur factice tourne vraiment lentement (rapport de 1:0,09 en 7ème), ce qui rend la mécanique quasiment silencieuse, et donc un peu insipide. Compte tenu du fait que la boîte à vitesses principale n'est plus composée de 2 boîtes à vitesses successives mais de 7 chemins uniques, chaque rapport atteint le moteur de manière plus directe, avec moins d'engrenages. Il en résulte une mécanique qui a moins de jeu. Concrètement, le moteur factice peut être immobile si la voiture roule au maximum sur 30 cm. Les Chiron, Sián et Daytona avaient bien plus de jeu... Au rang des regrets, on a toujours l'absence d'indicateur du rapport embrayé. Cela dit, le rapport se retrouve assez facilement puisque la boîte principale possède un point mort. Une fois celui-ci trouvé, il suffit d'appuyer sur la palette droite pour passer la 1ère vitesse. Etant donné que l'axe de passage des vitesse est désormais réalisé avec un seul axe qui tourne de 45° à chaque déclenchement (contre 2 axes avec des séquençages à 90° chez les aînées), il paraissait envisageable de reprendre cette rotation pour installer un tambour numéroté qui indiquait le rapport embrayé. Ce sera pour une prochaine fois, peut-être... L'absence de butée après la 7ème vitesse est elle aussi quelque peu regrettable si on s'évertue à regarder cette supercar par le prisme du réalisme ; dommage, mais pas gênante outre mesure (à titre d'information, les 8 photos ci-dessus sont dans l'ordre du point mort à la 7ème vitesse). S'agissant de la fenêtre sous la voiture, elle n'offre pas une aussi jolie vue sur la mécanique que sur les Sián et Daytona, et ce pour deux raisons. Premièrement, la fenêtre est plutôt située sous le différentiel. Et deuxièmement, une bonne partie de la mécanique se situe à hauteur des tambours de sélection, juste en dessous du moteur. En regardant la voiture par dessous, il n'est donc pas possible de voir cette partie. Cet aspect est vraisemblablement le plus regrettable, tant d'un point de vue purement visuel où il est toujours grisant de voir les composants de la boîte à vitesses danser au gré des passages de vitesse, que d'un point de vue purement éducatif et technique où ce manque de visibilité rend la lecture et la compréhension franchement difficile. Gageons qu'il faut faire cet effort au moment du montage. Au final, on a donc un fonctionnement plus réaliste de par le format 7+R, plus léger et plus efficace grâce à des passages de vitesses plus souples et des engrenages habilement disposés, mais à contrario un fonctionnement un peu plus obscur une fois le set terminé. Comme souvent, il est difficile d'être gagnant sur tous les terrains.
Il n'y a pas de surprise ici. Cette McLaren #42172 fournit tout ce qu'il faut pour créer la voiture de ses rêves, mais il ne faut pas espérer trouver des vérins ou autres pièces exotiques du genre. Parmi les pièces techniques, on a 8 bras de suspension, 6 suspensions, un clutch linéaire, 4 moyeux, 2 changeover catchs, 6 driving rings, 2 driving ring extensions, 6 cardans, 3 CV joints, 2 tambours de sélection, 2 fourchettes de sélection et 2 étoiles de sélection. Le set fournit aussi la bagatelle de 75 pièces dentées dont 2 roues folles 24t, 8 roues folles 16t, 6 knobs, une crémaillère 7L, 3 roues folles 20t, une couronne 22t, une couronne 14t, un driving ring extension 12t et une vis sans fin. Sur un modèle de cette taille, les 259 (!) éléments de carrosserie dont 102 en jaune orangé sont également une manne de pièces particulièrement avantageuse.
L'inventaire des pièces est disponible ici.
Cette McLaren P1 #42172 marque une avancée technique qui peut paraitre anodine mais qui est pourtant bien réelle sur la transmission. Les fonctions secondaires sont aussi un atout pour l'authenticité de la voiture et la dimension manuelle qu'elles apportent. Visuellement, la voiture n'est pas parfaite mais facilement reconnaissable. Et il faut bien admettre que ce jaune orangé éclatant se marie idéalement au noir pour un résultat fabuleux. L'inventaire est quant à lui dans la lignée de ce que l'on a connu par le passé. En somme, il faut surtout considérer cette P1 pour les évolutions qu'elle apporte aux supercar Lego, et saluer la volonté de Lego de continuer à développer la technique dans le but d'avoir des modèles toujours plus réalistes.