Anakin Skywalker's Jedi Interceptor #ST21
- Référence : #ST21
- Nom du modèle : Anakin Skywalker's Jedi Interceptor
- Nombre de pièces : 1033
- Année : 2017
- Dimensions : 33 x 27 x 27 (taille réelle : 5,47 mètres)
- Designer : Anio
- Niveau de difficulté : 3/5
- Note du modèle principal : 4/5
Le Jedi Interceptor d'Anakin Skywalker apparaît dans l'Episode III : La revanche des Sith, aux côtés de celui d'Obi-Wan Kenobi. Lors de la bataille de Coruscant, les 2 chevaliers Jedi ont pour mission de sauver le chancelier Palpatine retenu captif à bord de l'Invisible Hand. Après s'être faufilé entre les Venator de la République et différents croiseurs des Séparatistes, le chevaliers Jedi s'approchent du bâtiment du Général Grievous. Voyant la menace arriver, tous les Vulture Droid présents sur l'Invisible Hand prennent leur envol. Obi-Wan ordonne aux ARC-170 de la République de les soutenir. Les ailerons des chasseurs ARC et des Interceptor Jedi se déploient pour passer en position d'attaque. Et toutes les forces de la République plongent littéralement dans la nuée de vaisseaux séparatistes... Les pertes ne tardent pas. Beaucoup de vaisseaux droïdes sont pulvérisés, mais les forces de la République subissent également des revers. Des chasseurs se font prendre en chasse et abattre. D'ailleurs, Obi-Wan intime à Anakin de ne pas aider leurs alliés clones pour qu'ils puissent se consacrer pleinement à leur unique objectif, à savoir le sauvetage du chancelier. Poursuivis chacun par 2 missiles à tête chercheuse, les 2 chevaliers Jedi adoptent des techniques différentes pour s'en débarasser. Anakin, pilote émérite notamment grâce aux courses de podracers qu'il a faites étant petit, demande à R2-D2 de mettre les générateurs à pleine puissance et de procèder à une inversion de poussée. Son Intercepteur part alors en vrille, ce qui désoriente les missiles à tête chercheuse qui s'entrechoquent et donc se neutralisent. Moins habile dans le pilotage des vaisseaux, Obi-Wan passe dans un essaim de vibro-droïdes. Les 2 missiles explosent en se heurtant à certains de ces petits droïdes. Mais Kenobi n'est pas tiré d'affaire puisque des vibro-droïdes s'agrippent à son chasseur. Ils sabotent les différentes commandes du vaisseau, et décapitent littéralement l'astromécano R4-P17. Anakin n'a alors pas d'autre choix que de se positionner derrière Obi-Wan et de tirer pour espérer pulvériser tous les vibro-droïdes. La manœuvre étant périlleuse, elle ne se fait pas sans mal... Le chasseur d'Obi-Wan encaisse de malencontreux tirs de canons lasers qui endommagent considérablement son aile gauche. Avec les risques trop importants que présentent les tirs lasers et le cockpit d'Obi-Wan qui commence à se couvrir de buée, Anakin change de méthode. Il se porte à hauteur de l'Intercepteur d'Obi-Wan et procède à une charge latérale. Avec ce coup d'aile, il détruit plusieurs vibro-droïdes. Mais le dernier d'entre eux profite de cette charge pour passer d'un vaisseau à l'autre. S'en suit alors un duel entre R2-D2 et le vibro-droïde. L'astromécano lui règle son compte en l'électrocutant jusqu'à la paralysie à l'aide de son fer à souder à arc électrique. Après cela, les 2 chevaliers Jedi peuvent reprendre leur vol vers l'Invisible Hand. Anakin détruit le bouclier de protection du hangar principal du vaisseau séparatiste, ce qui cause sa fermeture immédiate. Les 2 Jedi Interceptor ont tout juste le temps de se glisser à l'intérieur. Finalement, les chevaliers Jedi abandonnent leur chasseur dans la Main Invisible, là où des droïdes de combat, le Général Grievous et le Comte Dooku les attendent... Plus tard dans l'Episode III, Obi-Wan Kenobi dispose d'un nouvel Interceptor bleu lorsqu'il se rend sur Utapau. De même, Anakin Skywalker va sur Mustafar avec un Eta-2 Actis vert.
Le Jedi Interceptor Eta-2 Actis est conçu et produit par Kuat Systems Engineering, une filiale de Kuat Drive Yards. Il succède au Jedi Starfighter Delta-7 Aethersprite. C'est un chasseur extrêmement agile piloté presque exclusivement par des chevaliers Jedi, d'où son surnom d'Intercepteur Jedi. En effet, il faut des réflexes très affutés pour le piloter. Il peut atteindre une vitesse de 1500 km/h, ce qui est extrêmement rapide. Une telle performance est rendue possible par la combinaison de 2 facteurs : des moteurs puissants alliés à un poids plume. L'intercepteur est équipé de 2 moteurs ioniques jumelés. Ils ont d'ailleurs quelque peu tendance à surchauffer, d'où la présence d'ailettes de refroidissement au bout de chaque aile. Celles-ci jouent également un rôle capital dans la maniabilité du vaisseau puisqu'elles permettent les manœuvres les plus audacieuses lors des phases de combat.
La légèreté du vaisseau a forcément dû passer par quelques sascrifices. Par exemple, il n'a pas d'hyperdrive. Pour faire un saut dans l'hyperespace, le chasseur doit nécessairement se greffer à un anneau d'hyperpropulsion Syliure-45. Il n'a pas non plus de senseurs de visée. Le pilote doit compter sur ses réflexes - ou bien sur la Force - pour atteindre sa cible. Aussi, on note une absence pure et simple de bouclier de protection. Autrement dit, le moindre tir ennemi est généralement fatal à la coque du Jedi Interceptor faite de duracier. C'est une raison de plus pour ne mettre ce chasseur qu'entre des mains expertes à même d'esquiver les tirs... Face à un tel manque d'équipement, le chasseur conserve tout de même l'assistance d'un astro droïde, de type R2 ou R4 le plus souvent. Ce dernier aide à la navigation, et opère parfois quelques petites réparations.
Le cockpit oval donne une bonne vision sur le champ de bataille et les différents renforts en duracier offre une meilleure protection que la verrière intégrale du Delta-7 Aethersprite. A l'intérieur, et contrairement aux autres pilotes de chasse comme ceux des ARC-170, les courageux Jedi ne portent aucune combinaison spatiale. Ils disposent uniquement d'un comlink pour rester en contact avec le reste de l'escadrille qui les accompagne.
La puissance de feu du chasseur n'est pas en reste puisque l'Intercepteur Eta-2 Actis dispose de 2 puissants canons lasers. Si le tir est bien placé, un seul impact peut suffire à détruire un chasseur séparatiste. Et il est d'ailleurs recommandé de toucher sa cible du premier coup puisque la faiblesse des condensateurs limite le tir continu. Le vaisseau a aussi 2 canons ioniques permettant la neutralisation des systèmes électroniques des appareils adverses. Très fragile, le Jedi Interceptor était malgré tout craint des Séparatistes de par sa vitesse et sa maniabilité, mais peut-être encore plus par le pilote forcément talentueux qui était aux commandes : un chevalier Jedi.
Fort logiquement, l'Interceptor Eta-2 Actis disparait peu à peu avec l'instauration de l'Empire, et plus particulièrement lors de l'exécution de l'Ordre 66. Cela n'a pas empêché les ingénieurs de Kuat de reprendre certains concepts pour les mettre au service de l'Empire des années plus tard...
Composé d'un peu plus de 1000 pièces, cet Intercepteur Jedi donne de quoi construire pendant environ 3 heures. La conception du vaisseau est modulaire. Il faut dire que le vaisseau s'y prête bien, à l'instar du Jedi Starfighter #10215. Ainsi, on dénombre 8 modules : le corps, 2 ailes, 4 ailettes et un support.
La base du corps est majoritairement composée de briques empilées. Tout en bas, on a logiquement un orifice pour que le support puisse s'insérer. Sur les côtés, on trouve également le système de blocage des ailettes inférieures. Son fonctionnement sera détaillé plus tard. A l'intérieur, le dossier du siège est incliné par une articulation libre, et l'appui tête est centré grâce aux tenons évidés d'un bracket. Les parties latérales externes du cockpit, elles, sont fixées en SNOT. Briques avec tenons sur le côté, plates 2x2x2/3 with studs on side, headlights, plate with clip light, tous les moyens sont bons pour avoir de nombreux tenons latéraux, gages d'une construction solide. Pour maintenir le dish sérigraphié, une paire de tiles with clip suffit. Quant à la partie supérieure de la coque, elle est attachée au centre mais aussi sur les modules latéraux afin de les verrouiller. La verrière principale se glisse par l'avant et s'attache avec des pins Technic. L'absence de fixation avec la construction SNOTée rend cette verrière amovible pour accéder facilement à l'intérieur du cockpit.
Le support est un classique des UCS. Il a cependant une petite particularité. En effet, à son extrémité il reprend le décrochement comme on peut l'observer sur le Snowspeeder #75144. Cela procure un soutien un peu meilleur sur l'avant, en repoussant vers l'arrière la pression exercée par le poids. On notera que même avec cet artifice, l'équilibre du vaisseau n'est pas parfait une fois terminé ; il penche un tout petit peu vers l'avant.
Les ailes ont des agencements et croisements de pièces précis. Cela est nécessaire pour que la construction se tienne bien tout intégrant les différents angles et couleurs comme on peut le voir sur le vrai vaisseau. Pour autant, on ne peut pas dire que cela représente une quelconque prouesse technique... Chaque aile se lie au corps du vaisseau par 4 articulations à crans. Les slopes 4x2 situées en contrebas procurent en outre un appui supplémentaire pour les ailes, de la même façon que sur les Snowspeeder #10129 et #75144. Le droïde astromécano est monté sur une mini turntable pour tourner à 360° ; facile. Sur les bords des ailes, les divers détails utilisent des techniques de SNOT. C'est notamment le cas pour les attaches des ailettes.
Ces mêmes ailettes sont ensuite fixées à l'aide de 2 articulations libres chacune. Avec seulement 2 clips, chaque ailette bénéficie de peu de friction pour tenir sa position. Pour les ailettes supérieures, la gravité est favorable. Elles peuvent donc reposer sur l'aile. Pour les ailettes inférieures, c'est en revanche une tout autre histoire. La friction des clips est insuffisante et ne permet pas de tenir les ailettes plaquées sous les ailes. Et c'est là que le petit système de blocage évoqué ci-avant entre en jeu. Son fonctionnement réside dans la présence de cette pièce en caoutchouc. Concrètrement, elle permet aux pièces Technic de s'écarter lorsque l'ailette vient pour se replier, et de la coincer lorsque celle-ci est passée et plaquée sous l'aile. Pour de nouveau écarter le système de blocage et libérer l'ailette, soit on appuie sur la tile 1x1 round, soit on tire directement sur l'ailette. Certes, un tel système a un peu des airs de bricolage. Néanmoins, il fonctionne plutôt bien. Enfin, il est important de noter que l'angle d'ouverture des ailettes supérieures et inférieures ne sont pas les mêmes. Pour gérer cela, la construction intègre des butées appropriées, réalisées avec des mini slopes et des plates 1x2 with rail.
Les ailes de l'Eta-2 Actis définissent fortement l'identité du vaisseau. Et fort heureusement, ce #ST21 se veut particulièrement fidèle sur cette partie. Les différents angles des ailes sont aussi justes que possible. Et sur chaque aile, on observe une bonne répartition des couleurs. Seule la zone colorée vers l'Open Circle a une géométrie légèrement différente : le triangle jaune a été approximé par un parallélogramme par mesure de simplification. Les détails sont nombreux. Les 3 petites bandes jaunes reproduites avec une grille, le symbole de la flotte Open Circle mentionné ci-avant, l'insigne de la République, et le magnifique R2-D2 sérigraphié procurent un bon degré de finition à l'ensemble du modèle. On remarquera que le sommet des épaules de R2-D2 n'a pas pu être intégré car positionné en diagonale en réalité. Mais cela est en fait assez anecdotique. On a également de petits greebs et les prises d'air au centre sous les canons. Au niveau des armements, on retrouve bien entendu les canons ioniques sur les côtés et les canons lasers au milieu. Ces derniers sont les seuls composants noirs du vaisseau. Ils ressortent plutôt bien visuellement et apportent du style. Là où les ailettes se replient, le design est aussi très soigné. La surface est plus profonde d'une plate et possède 2 petites zones évidées comme sur le vrai chasseur. Les grilles imitent quant à elles correctement le motif que l'on peut observer sur le vrai Jedi Interceptor. A proximité du cockpit, les grandes wedges 10x3 produisent une forme assez différente de ce qu'offre un Eta-2 Actis. Cela dit, leur forme très fluide et élancée retranscrit bien l'esprit du vaisseau original. Vers l'arrière, les mini slopes jaunes donnent un résultat plus angulaire, dans un style proche de celui de l'Intercepteur Jedi.
Les ailettes sont assez simples sur le vrai vaisseau. Notre Jedi Interceptor adopte donc la même simplicité. La forme générale des ailettes est bonne et leur angle d'ouverture est rigoureusement identique à celui du modèle réel. Sur les faces externes, on a une épaisseur supplémentaire imitant le blindage. Toutefois, comme sur le Sith Infiltrator, les bords d'attaque et de fuite ne font toujours qu'une plate d'épaisseur, et ce pour conserver un design dynamique. L'équilibre entre les surfaces avec et sans tenon est plutôt bon, et sur les faces internes, les tubes des plates gris foncé reproduisent les surfaces thermiques de manière acceptable. Au niveau des charnières, le motif asymétrique découlant des butées des ailes ne gêne pas vraiment. Une fois les ailettes repliées, leur forme correspond parfaitement à la zone gris foncé des ailes. Par contre, il est bien évident que l'aile gagne sacrément en épaisseur... En effet, sur notre modèle Lego, les ailettes ne s'intègrent pas dans l'épaisseur de l'aile, mais s'additionnent à celle-ci. Cet écueil est à relativiser puisqu'on ne peut le voir qu'en regardant le vaisseau strictement de face.
Le cockpit du Jedi Interceptor est tout en courbes, ce qui n'est pas chose aisée à reproduire en Lego. Malgré ce constat, le résultat obtenu est tout à fait honorable. Pour cela, il faut notamment remercier les métapièces et wedges 8x3x2 qui parviennent à insuffler des courbes longues et nettes. Bien sûr, selon l'angle avec lequel on regarde le vaisseau, les courbes ne sont pas parfaites et on pourra toujours chipoter. Mais globalement, le rendu est convaincant. Par chance, les parties gris foncé entre les pièces trans-black correspondent assez bien aux renforts métalliques qui habillent le cockpit du vaisseau original ; ouf ! Au contraire, en vrai, la partie vitrée occupe environ 60% du cockpit alors que sur notre #ST21 les pièces trans-black recouvrent plutôt la moitié ; tant pis ! A l'avant, la verrière sérigraphiée fait une belle finition. Par contre, pour être tout à fait conforme, le motif devrait être pivoté de 22,5°. Mais ce point de détail est sans grande importance. Sur l'arrière, on retrouve bien une sorte d'arche évidée, avec une encoche en "V" ici reproduite par 2 mini slopes. Juste en dessous, un petit blindage vient recouvrir le fuselage et quelques pièces font des greebs discrets. Les réacteurs utilisent une métapièce pour faire un joli cylindre. Leur couleur gris clair alliée à l'incandescence bleu clair les fait bien ressortir de la masse gris foncé du cockpit.
Dans le cockpit, facilement accessible grâce à la verrière amovible, on trouve un siège avec accoudoirs et appui-tête. Pour les commandes, on a 2 manches, des écrans sérigraphiées et quelques boutons. En fait, il n'y a bien que l'absence des 2 moniteurs triangulaires qui peut donner des regrets. En outre, la verrière sérigraphiée étant attachée par la poignée en contrebas, la vue vers l'avant est bien dégagée depuis l'intérieur ; une bonne chose.
Le dessous du modèle est bien plus réussi que celui du Jedi Starfighter #10215. Les ailes, jaunes sur l'avant, gagnent petit à petit en volume, notamment avec diverses slopes inverted. Cela finit par aboutir à un volume plus conséquent au milieu. Il va de soi que cette zone est située exactement à l'aplomb du droïde astromécano monté sur l'aile droite, puisqu'elle est censée accueillir ce dernier. Plus en arrière, on a une zone gris foncé pour accueillir l'ailette inférieure. Tout à l'arrière, l'aile reprend une dominante grise, avec une pièce tan pour suggérer sommairement l'Open Circle (lui aussi à l'aplomb de son pendant situé sur la face supérieure). Le corps du vaisseau possède quelques détails sur les côtés histoire d'habiller un peu le tout. Et dessous, les slopes et wedges curved inverted reproduisent valablement la "bulle" qui dépasse du plancher du vaisseau. La continuité de cette "bulle" avec l'avant est convenable grâce aux slopes qui garnissent le bas de la verrière avant. A l'arrière, le prolongement est encore plus naturel, puisqu'il est exactement dans l'alignement de la partie du cockpit qui passe entre les 2 réacteurs.
Concernant les proportions, il n'y a pas grand chose à redire. Ce Jedi Interceptor se veut très proche de ce que le vaisseau original propose.
Avec des détails nombreux et des finitions bien travaillées, ce modèle Lego ne fait quasiment aucun compromis. Il retranscrit très bien le style et l'identité du Jedi Interceptor d'Anakin. Bien que ses points forts résident davantage dans le design que sur le plan technique, cet UCS a aussi quelques idées intéressantes en terme de construction.
Pour ce modèle, une instruction professionnelle haute définition a été créée par Leewan. Vous avez un aperçu de quelques pages et une liste de l'inventaire nécessaire à sa reproduction. L'affichette de présentation est jointe à la notice. Cette notice est en vente au prix de 30€. Pour l'acheter, merci d'envoyer un e-mail à [email protected].