A-Wing Starfighter #75275
- Référence : #75275
- Nom du modèle : A-Wing Starfighter
- Nombre de pièces : 1673
- Année : 2020
- Dimensions : 42 x 25 x 29
- Designer : Hans Burkhard Schlömer
- Niveau de difficulté : 5/5
- Note du modèle principal : 4/5
Le chasseur A-Wing apparaît seulement dans l'Episode VI : Le retour du Jedi, lors de la bataille d'Endor. Il est devenu célèbre principalement pour un fait d'armes réalisé lors de cette bataille. Quand des chasseurs alliés et Lando Calrissian à bord du Faucon Millenium s'enfoncent dans la Death Star, l'Amiral Ackbar donne l'ordre aux chasseurs restés au champ de bataille de concentrer leur feu sur l'Executor Super Star Destroyer. Deux chasseurs A-Wing pulvérisent alors l'un des 2 générateurs de bouclier du croiseur interstellaire. L'Executor se retrouvant vulnérable, le capitaine Firmus Piett ordonne sur le champ d'intensifier le feu des postes avancés pour écarter la menace qui pèse sur le croiseur. Mais rien n'y fera... Avec son A-Wing en perdition, le valeureux Arvel Crynyd tente une ultime offensive : utiliser le bélier de son chasseur pour réaliser une attaque kamikaze sur la passerelle de commandement de l'Executor. Cette manœuvre héroïque est couronné de succès. Devenu incontrôlable, l'Executor sombre inéluctablement jusqu'à se crasher dans l'Etoile de la Mort. Le prestigieux fer de lance de l'Empire n'était plus.
Le A-Wing a été développé en secret par Incom Corporation, entre autres pour faire face au nouveau TIE Interceptor de l'Empire. Du fait des ressources précaires de l'Alliance, le A-Wing a été conçu sur la base de technologies déjà maitrisées par les Rebelles (et plus particulièrement sur le concept R-22 Spearhead). Le point de départ du projet résidait dans les 2 énormes moteurs Novaldex J-77 Event Horizon, afin de doter le chasseur d'une vitesse élevée : 1300km/h. Cette puissance devait également être assortie d'une bonne maniabilité, d'où la présence de 4 ailerons. Ils stabilisaient le vaisseau et pouvaient orienter la poussée pour prendre des virages serrés. Le chasseur demeurait difficile à piloter, d'autant plus qu'il n'était pourvu d'aucune unité astroméchano pour épauler le pilote. Seuls des pilotes vétérans en prenaient les commandes. Comme la plupart des engins rebelles, le A-Wing embarquait un hyperdrive, en l'occurence un Incom GBk-785 de classe 1.
En terme d'armement, le A-Wing était convenablement équipé. Il avait 2 canons lasers orientables RG-9 Borstel et 2 lance-missiles à concussion Dymek HM-6. Ces derniers avaient 6 charges chacun. Ces équipements étaient rendus particulièrement efficaces par la combinaison du vieillissant mais fiable système d'images holographiques IN-344-B "Sightline" et l'ordinateur de visée Fabritech.
Pourtant, le chasseur n'était pas dépourvu de faiblesses, surtout sur ces équipements défensifs. Le A-Wing était équipé d'un blindage léger en titanium et duracier, et son modeste bouclier Sirplex Z-9 n'absorbait que peu de dégats. Le cockpit très exposé procurait une excellente visibilité sur le champ de bataille, mais faisait fatalement du pilote une cible de choix pour l'ennemi. Si la défense du A-Wing était bien inférieure à celles des X-Wing et Y-Wing, elle restait quoi qu'il en soit plus performante que celle d'un TIE Interceptor. Le A-Wing était difficile à toucher vu sa vitesse, mais lorsque c'était le cas, bien souvent cela s'avérait fatal. C'est pourquoi le vaisseau était équipé d'un bélier à l'avant. Une fois son vaisseau touché, tout pilote de A-Wing avait pour mission de se suicider sur un croiseur ennemi. L'objectif était de générer autant de dégats que possible, notamment en perforant les blindages.
Du fait des moyens limités de l'Alliance Rebelles et de la volonté de garder le développement du vaisseau secret, le A-Wing fut produit artisanalement. Cela eu 2 conséquences majeures. Tout d'abord, sa production n'a jamais vraiment décollé, si bien que seul un escadron était disponible pour la bataille d'Endor (l'Escadron Vert). Et même si intrinsèquement il surpassait le TIE Interceptor, l'Empire palliait son handicap en attaquant avec des nuées... Aussi, le processus de construction peu rodé du A-Wing n'a jamais permis de produire un vaisseau réellement fiable. Pire, cela engendrait des surcoûts d'entretien.
Malgré ces défauts évidents, le A-Wing servit les Rebelles et la Nouvelle République pendant bon nombre d'années. Il opérait principalement dans des missions d'escorte de vaisseau capitaux, des missions de reconnaissance grâce à sa vitesse fulgurante, et des raids éclairs sur des installations peu défendues. Dix ans après la bataille d'Endor, le A-Wing était petit à petit remplacé par les E-Wing et les dernières versions du X-Wing. Mais des pirates et mercenaires continuèrent à l'utiliser...
La construction de cet A-Wing UCS #75275 est entièrement modulaire. Elle dure 4 à 8 heures, selon si l'on utilise ou non les sachets numérotés de 1 à 11. Le montage est très agréable. On se plait à constater ici et là des montages originaux, avec des pièces variées, le tout dans un éventail de couleurs particulièrement riche. On dénombre 25 modules, à savoir : le châssis, 6 modules pour les fuselages latéraux, 2 panneaux pour le nez, 2 modules pour la pointe du nez, 5 modules pour les moteurs, la verrière, la forme fuyante derrière la verrière, 2 canons, 4 ailes, et le présentoir.
On commence naturellement par construire le châssis. Il est particulièrement intéressant car il allie intelligemment le studful et le studless. Contrairement à ce que l'on constate souvent, les liaisons studless verticales ne font pas 5 mais 6 tenons. Cela assure une construction en nombre pair verticalement, ce qui sera compatible avec les futures modules studful (donc en largeur paire) qui viendront se greffer, notamment les réacteurs. Il est tout aussi intéressant de noter l'utilisation de ce connecteur à 6 endroits. Il occasionne un décalage d'un demi tenon, ce qui permet de centrer verticalement plusieurs futurs points de fixation. Ce centrage sera essentiel pour utiliser symétriquement les mêmes techniques de montage sur les parties haute et basse du vaisseau. L'axe qui accueille les canons lasers est traversant, les 2 canons sont donc liés, ce qui est plutôt une bonne chose. Les butées, des tiles round 1x1 rouges, font que l'amplitude du mouvement des canons est de 180° (rotation part le haut). Cette possibilité d'orienter les canons vers l'arrière colle bien aux caractéristiques du vaisseau original mais est assez incongrue pour exposer le modèle. On ne l'utilisera donc pas vraiment. Au mieux on fera pivoter les canons de quelques degrés. L'angle choisi pour les canons est bien maintenu grâce à un engrenage 20t situé sur pin à friction et relié à l'axe des canons par un engrenage 12t simple bevel. Il aurait été appréciable d'avoir un petit mécanisme pour relier l'orientation des canons à un levier dans le cockpit, dans le même esprit que ce que l'on peut le voir sur le Snowspeeder #75144 ou le Y-Wing #75181. Mais il faut bien dire que le châssis de notre A-Wing s'y prête peu, notamment avec le siège qui forme un obstacle infranchissable pour un hypothétique mécanisme.
Les 2 panneaux pour le nez adoptent la même approche, à savoir ces pièces qui font la transition entre l'habillage studful et la structure studless. Les 2 modules s'attachent par des pins Technic à la base et à la pointe, mais pas sur la structure studless médiane. Ca tient très bien quand même. Les modules latéraux au niveau des canons utilisent une technique semblable avec des plates 2x2 with hole, et sont verrouillés avec les wings 3x6 qui se plaquent à l'extérieur. A l'arrière, le bloc moteur central est fixé en SNOT ; facile.
A l'arrière, on monte les 2 modules latéraux qui consistent en des cadres Technic studful liés dos-à-dos par du studless. Il est par contre assez étonnant de voir que la liaison ne se fait qu'à l'arrière. Ca ne coutait pas grand chose de mettre un renfort vertical de 6 tenons sur la partie avant pour gagner en rigidité... Le tout se fixe sur le châssis avec des pins Technic, et verrouillé sur le dessus avec des tiles 1x6.
Chaque réacteur consiste en 2 modules. Le premier module est assez standard : un peu de SNOT, des plates 2x2 with 2 pins, et l'affaire est pliée. Sur le module principal, on a un axe sur lequel sont enfilées diverses pièces circulaires, ce qui ne devrait pas surprendre grand monde. Là où c'est plus étonnant, c'est au niveau de la fixation du réacteur sur le châssis : il n'y a qu'un seul connecteur Technic ! De prime abord, cela parait tout à fait insuffisant. Mais en fait ça tient correctement, notamment grâce au soutien procuré par les mini slopes jaunes qui font office de languettes et qui se coincent délicatement dans le premier module du réacteur. Subtil !
On poursuit avec les modules triangulaires pour réaliser le fuselage du vaisseau. Ce sont de loin les modules les plus spectaculaires de notre A-Wing #75275. Pour faire simple, les blindages inférieur et supérieur sont liés entre eux par des briques en SNOT ayant des tenons sur les 2 faces opposées. Puis les différents décalages résultant de cette liaison sont comblés avec d'autres pièces en SNOT. Et là, on notera tout particulièrement la présence de brackets 1x2 - 2x2 qui sont utilisés tels des plates 2x2 équivalentes à une demi plate d'épaisseur ; une première dans un set Lego ! Une fois construit, chaque module s'attache en SNIR (hypothénuse à l'intérieur) par une rotule et par une barre qui se glisse par le haut, dans les supports latéraux du châssis. C'est un mode de fixation original, c'est le moins que l'on puisse dire. On recouvre le tout avec des wings, et le fuselage est terminé. Aussi stupéfiant soit-il, cet assemblage n'est toutefois pas forcément un exemple de rigidité. Une barre et une rotule, c'est un peu léger pour attacher un module de ce gabarit.
Pour les pointes du nez, on a quelques pins Technic et un peu de SNOT qui permettent à la fixation de se faufiler entre tous les précédents modules. On notera surtout l'utilisation des plates 1x5 pour créer un demi tenon de décalage grâce à leurs tenons évidés. Pour la verrière et la forme fuyante derrière le cockpit, on a du SNOT assez basique.
Les ailes supérieures sont attachées par des clic-clacs dont la légère inclinaison est définie par les tenons du fuselage qui font office de butée. Les ailes inférieures sont quant à elles maintenues par des articulations libres ; il faut les orienter manuellement pour avoir un bon alignement avec les ailes supérieures. Le présentoir est semblable à ce qui s'est déjà fait par le passé. Il peut adopter 2 positions : incliné ou vertical. Enfin, tels des greebs, les canons concluent la construction avec légèreté.
On analysera le vaisseau de l'avant vers l'arrière. Sur la bande rouge, le nez se veut bien pointu avec un excellent ajustement des plates. C'est une bonne chose puisque ce nez a vocation à servir de bélier. Les jointures entre les plates dark red et les pointes latérales blanches sont bonnes. Du reste, il faut bien admettre que le nez est complètement raté... Les wedges curved 10x3 accumulent les tares à tous les niveaux. Leur forme bombée n'est pas appropriée, ce qui est d'autant plus visible qu'elles sont acollées au carénage dark red qui lui est rectiligne. A la pointe, ces mêmes wedges forment de petits rectangles blancs qui atténuent considérablement l'aspect pointu du vaisseau. Et vers l'arrière, les wedges n'ont pas la moindre continuité avec le reste du fuselage blanc. Le manque de fluidité est si flagrant qu'on a presque une faille dans le fuselage... Tout cela est d'autant plus problématique que le nez du A-Wing est la première chose que l'on voit... La fente centrale dans la bande dark red fait 2 tenons de large au départ, puis diverses pièces font du remplissage pour la réduire. Le rendu obtenu n'est pas assez net pour avoir un design percutant. Toujours sur la bande centrale, on trouve les 2 trappes d'entretien ainsi que quelques tenons pour texturer le chasseur ; ouf !
Le fuselage blanc utilise des wings empilées, pour la simple et bonne raison qu'il n'est pas possible de faire autrement à cette échelle. En tout cas, certainement pas en empilant des wedges. Il résulte de cet empilage un effet escalier quasiment inexistant. Premièrement, la construction demeure ordonnée et régulière, ce qui écarte l'impression de fouillis. Deuxièmement, les tenons tendent à réaliser un certain lissage, en gommant les différences d'épaisseur des plates. Et troisièmement, surtout, toutes les arêtes du fuselage ont été soignées. Ainsi, les formes du A-Wing sont nettes et précises, laissant les différences d'épaisseur se noyer dans la masse. Les bords offrent de beaux arrondis, sauf bien sûr à proximité des wedges curved 10x3 évoquées auparavant. Les différentes pièces triangulaires du fuselage dessinent de légères lignes en surface qui sont bien dans l'esprit de ce que l'on peut observer sur le vaisseau réel. On regrettera néanmoins que les bandes noires représentant les tubes de lancement des missiles à concussion aient un rendu trop irrégulier (tenons, slopes, tiles). Ici et là, diverses zones colorées - dont l'une est sérigraphiée - reproduisent les "blessures de guerre" du A-Wing. Leurs formes géométriques sont très réussies. On sera plus mesuré sur l'utilisation du dark red pour certaines de ces zones : cela empêche d'avoir une vraie différenciation avec le schéma de couleur blanc et dark red du vaisseau. Sur les flancs gauche et droit, les slopes 4x2 curved définissent une courbure insuffisante. En réalité, le vaisseau est davantage arrondi à cet endroit ; tant pis.
Les canons jouissent de couleurs fidèles, et d'un bon dimensionnement (longueur, diamètre) entre les 2 composants principaux, à savoir le canon et le dispositif de visée. On appréciera l'utilisation de driving ring extensions pour recréer une sorte de barillet dont le diamètre est compris entre 1 et 2 tenons ; très astucieux ! De même, le blindage en forme de "U" qui entoure la base de chaque canon témoigne d'une volonté de coller au plus proche du design du vaisseau original. En revanche, on ne peut pas dire que les quelques greebs à proximité des réacteurs soient une réussite. Les tenons gris clair apparents n'ont rien de convaincant. C'est d'autant plus regrettable que des pièces aussi modestes que des plates 1x1 with clip auraient suffi pour apporter un motif.
Créée tout spécialement pour l'occasion, la verrière jouit forcément d'une forme idéale. La couleur trans-clear est conforme à ce que l'on peut observer sur le A-Wing original et permet de bien observer les détails à l'intérieur du cockpit. Aux extrémités de la verrière, les finitions sont noires. C'est très bien, mais ça aurait été encore mieux si les détails sur le reste de la verrière avaient été sérigraphiés. On fera sans... Le siège est parfaitement travaillé et la planche de bord reprend bien la forme conique de la verrière. Cependant, on reste sur notre faim en ce qui concerne les instruments de pilotage. On a un manche simple et un écran de contrôle alors qu'on aurait dû avoir un manche à double poignée, un écran de contrôle et un projecteur holographique. Ce constat est d'autant plus fâcheux qu'il semblait y avoir la place pour intégrer de meilleures finitions.
Avec un décalage d'une plate, la forme fuyante derrière le cockpit a une correspondance approximative avec la verrière. C'est bien dommage vis-à-vis de la fluidité du design. S'il est vrai que la forme générale de ce fuselage dark red est tout à fait fidèle, la façon dont il est conçu rappelle la jupe du Slave 1 #75060 : des slopes curved sont empilées et alignées dans tous les sens, ce qui produit un rendu très brouillon. Toujours est-il que les détails ne déçoivent pas : on a bien le projecteur de champ déflecteur au sommet, le marquage blanc sur le bord arrière, et quelques textures grises dans l'alcôve. De chaque côté de ce fuselage central, le carénage blanc présente bien peu de tenons. Fort heureusement, quelques greebs variés et discrets sont là pour apporter des motifs intéressants.
Les réacteurs en 6 tenons de diamètre sont bien proportionnés. Les lignes gris foncé permettent d'ajouter des motifs en surface, et donc d'éviter que les réacteurs se résument à de gros tubes rouges. En revanche, la volonté du designer de recréer la forme rentrante à la base du réacteur comme sur le vrai vaisseau est un choix bien malheureux. Cela produit un effet escalier très marqué qui nuit au rendu final. De même, l'utilisation de jantes blanches d'un diamètre supérieur à celui du réacteur génère une continuité qui, sans être choquante, est imparfaite. L'incandescance des moteurs est de la bonne couleur ; on n'en espérait pas moins. A l'extrémité des moteurs, la bague responsable du contrôle directionnel dispose elle aussi de pièces jaunes simulant l'incandescance des moteurs. S'il est vrai que cette incandescance n'est pas censée aller jusque là, elle a néanmoins le gros avantage de masquer en grande partie la construction qui maintient justement chaque bague de contrôle directionnel. Et de ce point de vue là, le compromis qui a été retenu est le bon. Au centre, les 4 échappements du réacteur à fusion sont timides. Le pourtour est plutôt bien arrondi quoiqu'un peu trop épais. Sa couleur blanche est elle aussi discutable ; elle tire en principe davantage vers le gris clair que le blanc. Entre les échapements et les moteurs, les textures sont correctes.
Les ailes inférieures et supérieures présentent un design tout à fait convenable. Elles sont légèrement inclinées, et bien alignées 2 à 2. De plus, elles sont exactement dans l'axe des réacteurs. Les bords de fuite ont des angles bien arrondis, ce qui n'est pas le cas des bords d'attaque. Les wings ne permettent pas d'inclure cette caractéristique. Pour éviter d'avoir des grandes surfaces blanches vides, on trouve quelques zones grises qui donnent du vécu au vaisseau, et des surfaces tilées. Il est bien dommage que les minis vérins (factices) pour articuler les ailes et orienter la poussée n'aient pas été intégrés.
Le dessous du vaisseau se veut très sobre. Pour le peu d'attention qu'on lui prête, l'idée est d'avoir un rendu qui n'est pas négligé, plutôt qu'un rendu foncièrement détaillé. Et en ce sens, il rempli pleinement son office. La matrice de refroidissement du générateur d'hyperdrive passe donc à la trappe, mais cela n'a guère d'importance.
Enfin, il convient de s'attarder sur les proportions. Longueur, largeur, hauteur, notre A-Wing UCS est d'une justesse stupéfiante. Il n'y a bien que de face où l'on peut éventuellement trouver quelque chose à redire : avec les slopes curved 4x2 de part et d'autre du cockpit, le vaisseau peut paraitre un peu trop joufflu. Mais ce n'est pas si grave, car ce n'est pas vraiment l'angle de vue que l'on privilégie pour poser ses yeux sur le vaisseau rebelle. On remarque aussi que de manière générale le set a des surfaces sans tenon partout où c'est possible. Heureusement, et du fait des nombreux angles du A-Wing, il y a des wings disséminées ici et là pour apporter de matière. Le présentoir est accompagné d'une figurine ; un pilote de A-Wing. Comme souvent, ce choix est contestable, ne serait-ce que si l'on considère la sobriété qui doit se dégager d'un tel modèle de collection. Une fois n'est pas coutume, on tempérera ce constat devant le niveau de finition de la minifig, surtout sur la ceinture et le casque. Et puis le dark green du personnage fait un beau mariage de couleurs avec le dark red et le blanc du vaisseau.
Cet A-Wing UCS #75275 est un beau modèle. Il est techniquement intéressant, relativement bien détaillé, et pourvu d'un schéma de couleurs plaisant (blanc et dark red). On regrettera tout de même un manque de finesse criant au niveau du nez qui, à n'en pas douter, aurait inspiré Edmond Rostand en son temps.