Millenium Falcon #75192
- Référence : #75192
- Nom du modèle : Millenium Falcon
- Nombre de pièces : 7541
- Année : 2017
- Dimensions : 82 x 60 x 23 (taille réelle : 26,7 mètres)
- Designer : Hans Burkhard Schlömer
- Niveau de difficulté : 5/5
- Note du modèle principal : 5/5
792,00
7%
58€ |
852,35
-
- |
877,03
-
- |
782,00
8%
68€ |
864,01
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849,99 |
Piloté par Han Solo, le Faucon Millenium est un vaisseau mythique de la Trilogie Star Wars. Il apparaît régulièrement dans les Episodes IV à IX. Dans l'Episode IV : Un nouvel espoir, après quelques négociations dans la Cantina de Mos Esley, Han Solo et son Faucon Millenium sont choisis par Obi-Wan Kenobi et Luke Skywalker pour faire le voyage de Tatooine à Aldorande. Une fois arrivés à destination, les Rebelles ne trouvent qu'un champ d'astéroïdes, la planète Aldorande ayant été détruite par l'Etoile de la Mort. Attirés par les rayons tracteurs de cette dernière, Han et ses compères parviennent à se tirer d'affaire après quelques péripéties dans la station de combat. Et à l'aide des tourelles lasers du Faucon Millenium, Han et Luke éliminent la patrouille de TIE Fighter qui les attaque peu après leur fuite. Lors de la bataille de Yavin, Han Solo et son Faucon Millenium font un bref retour pour prêter main forte à Luke Skywalker dans la tranchée de l'Etoile de la Mort.
Dans l'Episode V : L'Empire contre-attaque, Han Solo, Chewbacca, la princesse Leia et C-3PO s'échappent de Hoth avec le Faucon. Et suite aux assauts des TIE Fighter et à l'impossibilité de passer en vitesse lumière, Han Solo est contraint de se frayer un chemin dans un champ d'astéroïdes. Une fois débarassé des ennemis, il décide de cacher son vaisseau dans la grotte d'un astéroïde. Cependant, il doit rapidement repartir lorsqu'il découvre qu'il a en fait atterrit dans la gueule d'un vers géant Exogorth. Le Faucon Millenium est ensuite pris en chasse par la flotte de l'Empire galactique. Sous le feu incessant de l'ennemi, et avec une hyperpropulsion toujours en panne, Han Solo doit trouver un subterfuge. Il pose donc son vaisseau au dos de la passerelle principale d'un Imperial Star Destroyer en espérant ne plus apparaitre sur les écrans radars ennemis. Et ça paie ! L'Empire conclut que le Faucon Millenium s'est volatilisé... Pour fuir discrètement, Han Solo dissimule son vaisseau dans l'expulsion de déchets effectuée par le croiseur sur lequel il est posé. A bord de son Slave 1, Boba Fett parvient à le pister. Han se réfugie sur Bespin où son ami Lando Calrissian l'aidera à réparer le Faucon avant de le trahir. A la fin de l'Episode, la princesse Leia pilote le vaisseau avec Chewbacca et va secourir Luke qui a été vaincu par Dark Vador. Le Faucon Millenium et ses occupants prennent définitivement la fuite après avoir remis en marche l'hyperpropulsion.
Dans l'Episode VI : Le retour du Jedi, le Faucon Millenium mène l'attaque de la flotte rebelle contre l'Etoile de la Mort. Après avoir pris conscience que le bouclier de protection de cette dernière était toujours actif, les Rebelles battent en retraite. Et c'est à ce moment là que la flotte de l'Empire les prend à revers. Le Faucon et les autres chasseurs rebelles éliminent quelques TIE Interceptor et Fighter mais sont vite débordés par la puissance de feu de l'Etoile de la Mort. Une fois le bouclier de protection désactivé par Han, Lando Calrissian à bord du Faucon Millenium pénètre dans un conduit de la station de combat avec quelques X-Wing en support. La progression est délicate compte tenu de l'étroitesse passage, si bien que la Faucon y laisse son antenne de senseur primaire. Arrivés au cœur de l'Etoile de la Mort, le Faucon Millenium et le X-Wing de Wedge Antilles détruisent le réacteur principal. Les 2 vaisseaux ont alors tout juste le temps de s'échapper avant que l'Etoile de la Mort n'explose une bonne fois pour toute.
Dans l'Episode VII : Le Réveil de la Force, le Faucon Millenium reprend du service après bien des années passées cloué au sol dans une décharge sur Jakku. Pris en chasse par le Premier Ordre, Rey et Finn s'emparent du vaisseau pour s'échapper ; Rey pilote tandis Finn prend le poste de tir. Une course poursuite contre les chasseurs du Premier Ordre s'engage alors dans le désert, puis dans les épaves des vaisseaux de l'ex Empire : des Imperial Star Destroyer et Executor. Les talents de pilote de Rey sont mis à rude épreuve. Et c'est dans une manœuvre fulgurante qu'elle parvient à faire la différence pour que Finn puisse abattre le dernier chasseur ennemi à leur trousse. Sur leur chemin vers le système Ileenium, les 2 figutifs font une courte halte pour réparer le Faucon. Et c'est à ce moment que Han Solo reprend possession de son ancien vaisseau, grâce à son cargo Eravana. Après avoir fait connaissance, les héros se dirigent sur Tokadana pour y rencontrer Maz Kanata. Plus tard, une fois la stratégie d'attaque définie par la Résistance, Han, Chewbacca et Finn utilisent également le Faucon Millenium pour se rendre sur la base Starkiller sans être détectés par les radars, et repartir en sauvant Rey une fois leur mission accomplie.
Dans l'Episode VIII : Les derniers Jedi, Chewbacca, Luke Skywalker et R2-D2 utilisent le Faucon Millenium pour aller de Ahch-To à Crait. Sur le trajet, ils larguent Rey en capsule pour qu'elle se rende sur le croiseur Suprématie de Snoke. Une fois arrivé sur Crait, le Faucon s'avère être une aide précieuse puisque la Résistance est en difficulté avec ses Ski Speeder face aux forces du Premier Ordre. Surgissant de nulle part, le célèbre vaisseau pulvérise rapidement 3 TIE Fighter. Puis il continue son oeuvre en dézinguant les chasseurs ennemis les uns après les autres, avec Rey aux commandes d'une tourelle laser. Au moment où le Premier Ordre envoie des renforts, Chewbacca réoriente les escarmouches avec les TIE en direction des grottes de cristal. Cela donne le champ libre aux Ski Speeder. A l'intérieur des grottes, une tourelle heurte une paroi et devient inutililsable. Ce sont les talents de pilotages de Chewbacca et les passages très étroits qui auront raison des TIE Fighter du Premier Ordre. A la fin de l'Episode, toute la Résistane s'échappe de la base par une sortie dérobée, et quitte Crait à bord du Faucon.
Dans l'Episode IX : L'ascension de Skywalker, Poe Dameron, Finn et Chewbacca et R2-D2 se rendent sur la colonie du glacier de Sinta pour récupérer un fichier secret auprès de Boolio, un mineur proche de la Résistance. En possession des précieuses informations, le Faucon Millenium est pris en chasse par un escadron de TIE Fighter du Premier Ordre. Poe Dameron décide alors d'enchainer des ricochets hyperspatiaux pour semer ses poursuivants. Le Faucon subit pas mal de dégats dans cette poursuite, mais Poe parvient finalement à regagner la base de la Résistance sur la planète Ajan Kloss. Peu de temps après, les héros de la Résistance reprennent leur route en direction de Pasaana pour obtenir davantage d'informations sur la planète Exegol. Sur place, ils retrouvent Lando Calrissian qui les renseigne sur l'orienteur Sith, relique nécessaire pour localiser Exegol. Après une course poursuite dans le désert et un affrontement contre Kylo Ren, les membres de la Résistance s'enfuient tant bien que mal à bord d'un vaisseau abandonné, laissant le Faucon Millenium aux mains du Premier Ordre. Ce n'est que lorsqu'ils pénètrent clandestinement dans le croiseur amiral du Premier Ordre que Poe, Finn, Rey, Chewbacca et les droïdes retrouvent leur vaisseau préféré et s'enfuient avec. L'atterrissage sur la lune océanique de Kef Bir est pour le moins difficile. Mais cela n'empêche pas les membres de la Résistance de poursuivre leur mission dans les ruines de l'Etoile de la Mort. Finalement, lors de la bataille d'Exegol, et alors que tout semble perdu pour les chasseurs de la Résistance, Lando Calrissian et Chewbacca déboulent à bord du Faucon Millenium avec d'innombrables renforts en provenance de toute la galaxie. Avec ses vaisseaux de combat, mais aussi des vaisseaux civils, la Résistance n'écoute que son courage et renverse brusquement le cours de la bataille. Les Imperial Star Destroyer du Dernier Ordre tombent alors les uns après les autres, notamment le vaisseau amiral sur lequel Finn, Jannah et BB-8 devaient détruire la tour de guidage. Et c'est Lando qui vient sauver les 3 héros qui se jettent in extremis sur le blindage du Faucon Millenium avant que le croiseur amiral ne s'écrase sur Exegol. Le règne de Dark Sidious prendra définitivement fin peu après grâce à Rey.
Si à l'origine le cargo YT-1300 est un vaisseau ressemblant à une belle soucoupe munie d'une paire de mandibules et dédié au transport de passagers, le Faucon Millenium, lui, a bien changé. En effet, le vaisseau de Han apparaît très délabré extérieurement. Cela a parfois conduit les ennemis à sous estimer le vaisseau. Bien mal leur en a pris... Le contrebandier a apporté toutes sortes de modifications pour améliorer la vitesse, les boucliers, la puissance et les armements. Il n'y a plus grand chose de légal dans la conception, mais qu'importe. Et quand l'équipement est légal, il n'est pas recommandé par le constructeur... Han Solo aime son vaisseau et lui intègre les meilleurs équipements qu'il trouve.
Pour assurer sa défense, le Faucon possède deux boucliers déflecteurs (Kuat Propulsion à l'arrière et Korplex à l'avant), un bouclier anti-concussion Nordoxicon et un blindage en titane. A cela il faut rajouter les 2 générateurs à champs de stase Novaldex et le système de contre-mesures Carbanti 29L. Il est difficile de faire mieux, surtout que la puissance des réacteurs peut-être transférée aux boucliers pour les renforcer momentannément. Ce dispositif de transfert d'énergie trouve toute son utilité dans une attaque frontale. Le Millenium Falcon peut voler à 1200km/h, ce qui est plus rapide que la plupart de chasseurs ennemis qu'il rencontre. Quand il n'est pas en panne, son hyperdrive Isu-Sim SSP05 de classe 0,5 permet de passer en vitesse lumière. Ainsi, le Millenium Falcon est un des vaisseaux les plus rapides de la galaxie. En terme d'armement, les 2 quadruples canons lasers corelliens AG-2G modifiés sont aussi puissants qu'illégaux. Disposés sur le ventre et le dos de l'appareil, ils offrent une couverture idéale. Ces canons peuvent être télécommandés depuis le cockpit, mais ce procédé délivre une moins bonne précision qu'un artilleur aguérri. Entre les mandibules, les 2 lances missiles à concussion ST2 sont aussi une arme redoutable. Ils peuvent pénétrer les coques des vaisseaux équipés de boucliers légers. C'est cette arme que Calrissian utilise pour détruire le réacteur de la seconde station de combat de l'Empire. Enfin, le Faucon possède un canon blaster automatique anti-infanterie Taim & Bak pour les tirs à courte portée et basse altitude.
Les 2 mandibules abritent toute une série de dispositifs : senseurs de navigation stellaire, générateurs de rayon tracteur, compensateur de gravité, réacteur atmosphérique d'atterrissage, outils de communication, stabilisateur de courbe de distorsion, etc. Aussi performants soient-ils, tous ces équipements et dispositifs sont malheureusement instables et requièrent une maintenance très fréquente. Lors de ces opérations de maintenance, frapper violemment la carlingue du vaisseau produit parfois des effets miraculeux ! Quand cela ne fonctionne pas, mieux vaut adopter une méthode qui a fait ses preuves : passer par un des 4 accès de maintenance circulaires pour effectuer une réparation en bonne et due forme.
L'immense antenne de senseur primaire du Millenium Falcon est très importante. Elle permet de détecter les vaisseaux ennemis à très longue distance. Autrement dit, elle permet de voir avant d'être vu, ce qui est un avantage considérable pour aborder une bataille. Concernant l'équipage, le Faucon peut accueillir 12 personnes : un pilote, un copilote, 2 navigateurs, 2 artilleurs et 6 passagers.
Le cargo YT-1300 a été construit en -60 par la Corporation d'Ingénierie Corellienne. Il a connu de nombreux propriétaires avant de finir dans les mains de Lando Calrissian. Ce dernier l'a remporté en -5 dans un jeu de Sabbac. A Bespin dans la Cité des Nuages, Han Solo va hériter du vaisseau de son ami en gagnant au même jeu. Il y apportera toutes les modifications que l'on sait. Le vaisseau connaîtra alors une destinée extraordinaire lorsque Obi-Wan Kenobi choisira Han Solo pour aller à Aldorande...
Un chiffre : 7500 pièces. Oui, ce Faucon Millenium n'a pas moins de 7500 pièces au compteur... C'est beaucoup, et disons le sans détour, le résultat final est à la hauteur de l'ambition affichée, à savoir produire le Faucon Millenium le plus abouti à ce jour. Les pièces sont réparties en sachets numérotés de 1 à 17. Il faudra compter 15 à 20 heures de montage dans le cas où l'on utilise ces sachets numérotés, et quasiment le double si on met toutes les pièces en vrac. Tout au long de ce périple qui nous amènera à parcourir plus de 450 pages d'instructions, les techniques pleuvent... En plus de faire dans la démesure, ce #75192 joue naturellement la carte de la modularité. Mais il faut bien avouer que, sans même recenser les "mini sous-ensembles" tels qu'une plaque de greebs ou les flexs des réacteurs, on peine franchement à dénombrer le nombre de modules face à la taille et à la complexité de l'ouvrage... Il y a 5 modules dits de structure, à savoir le châssis principal, les armatures des mandibules et celles vers l'arrière servant notamment pour les réacteurs. Il y 30 modules pour le dessous du vaisseau. Ceux-ci se répartissent ainsi : 7 pieds, 4 planchers (dont 2 accueillent des salles aménagées), la pente entre les mandibules, 2 couloirs, une tourelle, 2 grands morceaux triangulaires sous les mandibules et 13 autres modules ici et là. Et pour l'habillage supérieur de notre Faucon Millenium, on monte 24 modules : 2 couloirs, une tourelle, 2 modules pour le cockpit, 2 écoutilles, 2 radars et 15 morceaux de fuselage (dont 4 subdivisés en 2 pour accéder à l'intérieur du vaisseau). Bien entendu, à cette longue liste de 59 modules s'ajoute un élément supplémentaire : le présentoir. Toute la conception du modèle adopte rigoureusement la même approche que celle du Faucon Millenium #10179. Cette dernière est d'une grande qualité, après tout... Tout commence avec le châssis principal. Il utilise massivement des briques Technic et quelques cadres pour favoriser la rigidité. Ces longues briques sont connectées entre elles par des équerres studful pour pallier le syndrome du parallélogramme déformable. Et verticalement, des pièces studless, notamment ces connecteurs, viennent verrouiller le tout. En outre, on met un peu partout des pièces diverses et variées qui vont permettent d'accueillir les futurs modules.
Les pieds sont construits autour d'un axe Technic pour assurer leur solidité. Les axes qui dépassent sur le haut s'insèrent dans les trous cruciformes de ce type de pièces, elles-mêmes solidement ancrées dans la structure Technic. Les pieds supportent sans difficulté le poids colossal du modèle. D'une part, ils sont gainés avec des briques et plates pour éviter tout flambage, et d'autre part le Lego tient très la compression. On poursuit avec le plancher avant droit. Il abrite une petite trappe sur glissière qui, en s'ouvrant, libère un canon blaster par gravité. Cette trappe ne peut pas s'ouvrir de façon intempestive puisqu'elle est frotte contre une pièce en caoutchouc ; malin ! La salle avant gauche présente quelques petites astuces également. Ainsi, la partie supérieure du couloir arrondi est construite à l'envers. La construction est simplement retournée avec des pins Technic et des briques Technic 1x2. La banquette est quant à elle articulée avec des hinge plates. Et la troisième section oblique n'est pas fixée mais seulement coincée à son extrémité par 2 cônes 1x1. Ces 2 modules comportent des cadres Technic dans leur plancher pour que l'on puisse se saisir correctement du vaisseau par le dessous sans avoir peur de passer à travers. Ces cadres Technic sont aussi l'occasion d'apporter des nouveaux points de fixation qui trouveront leur utilité plus tard. Ces modules sont attachés sur le châssis au moyen de broches Technic qui ne peuvent donc pas être décrochées par le poids (qui s'exerce forcément verticalement).
La pente inférieure entre les mandibules comportent une structure Technic en son sein. Le 7ème pied est identique aux précédents et se glisse à travers la pente. Cette pente est montée sur un cadre à l'arrière. Et l'angle n'est défini qu'une fois la partie avant rattachée à la plate 2x4 with pins. Outre les quelques greebs, la construction se poursuit avec la salle arrière gauche. Sa conception est semblable à la salle avec la table de Dejarik : des cadres dans le plancher, des couloirs avec une construction retournée, etc. On soulignera simplement la présence de pin joiners sur les côtés pour greffer de futurs modules. Le plancher arrière droit est une formalité après les 3 précédents. Ces 2 modules se fixent eux aussi par des broches Technic pour les raisons évoquées ci-avant.
Par la suite on construit les bords inférieurs du Faucon. Chacun est composé d'un morceau principal sur lequel est adjoint un batant articulé pour obtenir un angle spécifique (articulation libre). Chacun de ces modules se fixe sur les pins joiners précédemment cités. Le tout tient correctement, mais le petit battant n'est pas vraiment bien calé ; il peut pivoter un peu une fois le vaisseau terminé. Tant pis. On se dira que c'est derrière, sous le vaisseau, et donc que l'on n'y prêtera peut-être jamais attention... Sur ces 2 modules, on notera aussi que les slopes 2x1 gris foncé ne sont pas anodines. On continue avec le carénage inférieur arrière composé de 3 modules joints entre eux par 2 articulations libres. Ce grand carénage plein de greebs s'attache à un sous-ensemble que l'on rajoute à l'arrière du châssis. Et les extrémités de ce carénage, qui prennent un peu d'angle grâce aux articulations libres, viennent se caler sur les slopes 2x1 mentionnées plus tôt. Ca peut paraître un peu bricolé sur le papier, mais tout ce petit monde est diablement bien calé !
Sur l'arrière de notre #75192 on trouve 2 petites structures de chaque côté, et non plus une grande structure en arc de cercle comme c'était le cas sur le #10179. En effet, l'aménagement intérieur du Faucon a nécessité de repousser un peu vers l'arrière les poutres studful du châssis, rendant impossible l'intégration d'une structure complète sur le pourtour. Chaque petite structure utilise des articulations crantées pour donner les formes nécessaires. L'angle droit est verrouillé à l'extérieur par une tile 3 x 4 montée sur un bracket 1x2 - 1x2 inverted, et à l'intérieur par quelques pièces studless. Ces pièces studless noires accueilleuront d'ailleurs des carénages ultérieurement. Ces structures se fixent au châssis avec des articulations crantées à proximité du couloir, et avec des connecteurs Technic à l'arrière. Toute la partie arrière n'ayant pas de structure, les réacteurs sont réduits à leur plus simple expression : 2 triplets de tubes crénelés trans-light blue glissés dans des pins Technic bleus, et une paire de haubans légèrement courbés car en compression.
Les structures des mandibules sont en 4 sections. Sur la partie arrière, l'angle droit est réalisé selon la même méthode que pour les structures tenant les réacteurs. Sur la partie avant, ce sont des pins Technic 3L qui lient les différentes poutres entre elles. Chaque structure s'attache sur le châssis, avec des articulations crantées à l'arrière, et sur les renforts verticaux - des poutres studless 3L - à l'avant. On notera aussi 2 particularités. Premièrement, des pièces Technic s'insèrent dans le plus grand côté de chaque structure de mandibule afin de procurer un soutien supplémentaire. Cela évite que la construction s'affaisse avec le temps. Deuxièmement, le côté gauche est nettement aminci sur quelques tenons de long et ce afin de laisser de la place au futur cockpit. A ce moment précis, la taille définitive de notre Millenium Falcon apparaît sous nos yeux ébahis... Le plus dur ne sera pas de le terminer mais bel et bien de trouver une place pour l'exposer ! Les trappes de maintenance des mandibules comportent du SNOT assez simple et réalisé notamment avec des brackets. Chaque morceau de fuselage se greffe ensuite à la structure au moyen de plate 2x2 with pin. Sur les faces extérieures de ces grands carénages, on soulignera la présence des wings gris clair positionnées sur la grande plate dark tan. Elles ne sont pas là par hasard...
Pour habiller la zone vers les pieds avant, le procédé est semblable à celui décrit dans le 4ème paragraphe. Les côtés se fixent sur les cadres Technic des planchers. On remarquera au passage la présence de panels 1x4x1 gris foncé qui seront très utiles par la suite. Quant aux modules avant, qui se fixent sur les éléments studless qui maintiennent ces mêmes planchers, ils possèdent un battant libre. Et ce battant va être coincé par les wings gris clair des mandibules mentionnées plus tôt. Dans les 4 "coins" du Faucon Millenium, on attache ensuite des carénages grâce aux pièces Technic studless des structures. A l'arrière, ceux-ci se bloquent contre les slopes 2x1 gris foncé, et à l'avant, contre le panel 1x4x1. Il est amusant de voir comment une pièce complètement anodine sur un module se révèle être d'une utilité remarquable sur un autre...
Dans les étapes qui suivent, les greebs sont une formalité. Sur le dessus, les trappes de maintenance utilisent les mêmes techniques que pour le dessous, à savoir du SNOT. Par contre, le système de fixation est légèrement différent. Effectivement, ces 2 grands carénages s'attachent sur les demi pins bleus des structures des mandibules et sur les jumpers gris foncé du châssis. Les plates 2x2 with pin se lient directement avec le carénage inférieur par l'intermédiaire de la poutre 7L rouge. Tout ce beau monde délivre une excellente rigidité qui ne subira pas les affres du temps.
Pour le dessous des couloirs, de simples connecteurs Technic suffisent à donner de l'angle aux surfaces latérales. Ensuite, des slopes 2x1 curved inverted noires se chargent de coincer le tout pour que plus rien ne bouge. Pour le module qui ira côté droit, on a en plus la rampe d'accès au vaisseau. Elle est montée sur une articulation libre, et les différents pins à friction présents dans le système de biellettes la maintiennent sans mal dans la position souhaitée (fermée, la plupart du temps). Ces 2 modules se fixent sous les cadres 4x6 noirs verticaux du châssis au moyen de ces pins 3L noirs. La tourelle inférieure consiste en un camembert qui utilise des techniques de SNOT largement rebattues : brackets et plates 2x2x2/3 with studs on side pour être sur de toujours retomber sur ses pieds (ou ses tenons !). La verrière est maintenue avec de petites pinces et le canon se fixe au disque par des pins Technic. Une fois terminée, cette tourelle se joint au centre du châssis au moyen de 4 poutres studless et 12 broches ! Inutile de dire que cela joue également le rôle de renfort vertical qui rend le cœur de la construction absolument indéboulonnable.
A ce stade de la construction, tout le dessous du Faucon Millenium est terminé. On poursuit alors avec le dessus, et l'assemblage des couloirs. Composés de 3 faces chacun comme leurs homologues situés plus bas, ils recèlent une brillante idée... Des boucliers avec 4 tenons sont utilisés pour incliner les surfaces latérales. Concrètement, chaque bouclier permet de réunir en une seule pièce les avantages d'une articulation libre et d'un bracket. C'est sacrément ingénieux ! Ces 2 modules se positionnent eux aussi sur les cadres noirs verticaux du châssis.
On attaque alors le montage de tous les panneaux arrière, à commencer par celui qui est dans l'axe médian. Il est fixé par l'avant sur le châssis avec quelques pièces Technic, ce qui définit une pente qui repose sur l'arrière du châssis. Les modules latéraux arrière possèdent un axe Technic qui se glissent dans les pièces studless noires du châssis, pour définir leur position. Ensuite, ils se calent plus ou moins naturellement dans leur environnement, en butant contre les éléments déjà en place. On remarque avec ces 3 modules de carénage - et avec la plupart des suivants - que le dessus du vaisseau est en fait habillé avec des éléments qui sont simplement posés sur la structure. Cela peut paraitre déroutant, voire choquant, mais ce choix est en fait particulièrement approprié tant la construction est en dehors du système. Les positions très précises et complexes de tous les morceaux que l'on ajoute ne permettent pas de faire coïncider chaque module avec le châssis. De plus, appuyer fermement sur le vaisseau pour attacher des modules sans pouvoir glisser sa main par le dessous (puisque totalement habillé) endommagerait sans nul doute la construction. Et puis de toute façon, il faut bien admettre que vu la taille du bestiau, on ne va pas s'amuser à le faire virevolter et encore moins faire des loopings ! Tout ça pour dire que les carénages posés, c'est très bien comme ça !
On poursuit avec les panneaux arrière intermédiaires. Celui de droite est assez standard, et se lie au panneau médian par 2 articulations libres. Le panneau gauche dispose d'une partie mobile pour accéder à l'intérieur une fois le vaisseau terminé. Il n'est donc pas attaché sur la partie haute. Pour pallier cet écueil, la fixation au panneau médian se fait par une paire de rotules qui sont plus fermes qu'une articulation libre seule. La partie avant du vaisseau reprend un peu la même configuration qu'à l'arrière. La pente, dotée d'une structure Technic, s'attache par le haut et repose sur le châssis. Et les carénages qui lui sont contigus sont eux aussi attachés par des articulations libres.
Les anneaux d'amarrage babord et tribord ont une base en SNOT : des brackets permettent d'avoir des tenons qui pointent vers le haut et vers le bas. La partie plus en volume est également réalisée avec des techniques de SNOT, notamment avec des briques 1x2x1 2/3 with studs on side ; rien de bien compliqué. Le dernier habillage à l'avant gauche est en fait composé de 3 morceaux. Le morceau principal possède un axe Technic pour se caler sur les pièces studless noires de la structure, sur le même principe que lors des étapes précédentes. Le second morceau se lie au premier avec pièces d'articulation libre et une pièce d'articulation crantée. Si dans l'absolu un tel montage flirte avec l'illegal build, il faut reconnaitre qu'il produit un résultat étonnant. En fait, la liaison qui en découle est assez rigide (pas de jeu) et possède un très léger cran. Le dernier panneau, le plus petit des 3, n'est pas du tout attaché. Il est simplement posé et savamment calé de toute part.
Le cockpit constitue à n'en pas douter la partie la plus technique de notre Millenium Falcon. Commençons en douceur. La plateforme qui accueille les figurines se glisse sur un axe Technic et est soutenue par des poutres studless. Elle entre en butée contre les plates 1x2 with rail, et l'autre extrémité (du côté des panneaux de contrôle) correspond pile poil à l'espace disponible dans le cône 10x5x6. La verrière est évidemment montée en SNOT grâce à des brackets. Elle se retire assez facilement, et sans endommager le modèle. Mais le plus fascinant, ce sont les 4 morceaux bombés et fixés de manière oblique, de façon à définir un tube. Attachés par des pins Technic, ils se plaquent contre la structure du cockpit. Et une fois en place, ils ne bougent pas d'un iota ! Ce module se lie au cockpit en croisant la structure de la mandibule droite là où elle est amincie. Plus à l'intérieur, on a un bel exemple de SNIR qui accueillera le module du couloir qui mène au cockpit.
Le couloir possède une structure allongée sur laquelle les habillages du couloir vont se rabattre. Encore une fois, tout ce petit monde n'est pas fermement attaché mais subtilement calé. Et il faut bien reconnaître qu'il est bluffant d'avoir une telle précision dans les ajustements. Ce module se pose sur la petite armature blanche montée en SNIR. Et devinez quoi ? Tout les éléments se bloquent à merveille les uns contre les autres... On continue avec 2 petits carénages, et la tourelle supérieure. Elle est à peu de chose près identique à celle située sous le vaisseau. Elle n'est pas attachée par les 2 poutres studless. Ces dernières se glissent simplement dans leurs homologues de la tourelle inférieure.
Toutes ces heures de montage touchent à leur fin avec la construction des radars, à savoir un radar circulaire pour les Episodes IV, V et VI, et un radar rectangulaire pour les Episodes VII et suivants. Pour conclure définitivement cette épopée de 450 pages, on assemble des petits modules additionnels qui se mettent à l'avant des mandibules quand le Faucon Millenium est exposé en version Episode VII, et le présentoir. Pour déplacer notre #75192, la méthode du #10179 qui consistait à retirer la tourelle supérieure et saisir fermement le cœur du châssis n'est plus vraiment une option... Effectivement, le châssis de cette mouture 2017 ne supporte pas très bien un tel traitement, du fait de son énorme poids. On voit et on sent que la construction fléchit. La méthode à adopter est donc on ne peut plus traditionnelle : mettre les 2 mains sous le vaisseau et le porter. Ca tombe bien, les 4 planchers que l'on a construits au début sont particulièrement solides car construits et fixés avec du Technic. Ceci étant dit, cette méthode à 2 mains est quand même moins stylée quand on se prend à faire voler notre Faucon à travers le salon. Pour maximiser le style, la meilleure option reste encore de déplacer le vaisseau avec la Force. Mais là, vous risquez d'y passer un moment !
Avant de se plonger dans tous les détails de notre Millenium Falcon, jetons un œil aux minifigs qu'il propose. Pour aller avec les Episodes IV, V et VI, on a Chewbacca, Han Solo, la princesse Leia et C-3PO. Tous les 4 sont aussi réussis que classiques. Seuls Han et Leia ont une petite fantaisie, à savoir un masque à oxygène, équipement indispensable pour respirer dans le ventre d'un vert géant de l'espace ! Le set intègre d'ailleurs un mynock. D'un design moyennement convaincant et d'une inutilité quasi totale à côté d'un Faucon Millenium bourré de détails et faisant le poids d'un âne mort, ce mynock n'est là que pour la petite histoire... Pour les Episodes VII et suivants, on a Finn, Rey, Han Solo, BB-8 et 2 porgs. Là aussi, les figurines sont sans surprise. Au mieux, on notera la présence de 2 visages pour chaque personnage.
Pour passer en revue tous les détails du vaisseau, on procèdera de l'avant vers l'arrière. Les formes générales des mandibules sont bonnes. Et les détails sont nombreux et fidèlement reproduits. On trouve ainsi les feux de navigation, les intégrateurs d'hyperespace faits avec des plates 1x2 with finger à la pointe des mandibules, et les stabilisateurs de courbes de distorsion qui ont bénéficié d'un traitement de faveur avec une belle sérigraphie. Les accès de maintenance sont correctement placés, mais l'utilisation de cette pièce donne un peu l'impression d'avoir un carré avec des angles arrondis plutôt qu'un vrai cercle ; ce n'est pas bien grave. A l'intérieur de ces accès, les greebs sont très variés, ce qui est une bonne chose. Sur le dessus des mandibules, on a aussi tout un tas de tringlerie. Chaque long tuyau a été habilement positionné. On peut même retrouver le tuyau imitant le dégausseur et qui rentre dans la trappe d'accès avant droite. Sur les arêtes externes des manbibules, le fait que l'angle de la structure ne corresponde pas exactement à l'angle des wings utilisées pour faire l'habillage crée de petits décrochements au niveau des wings. Sur une construction de petite ou moyenne taille, ce type de décrochement auraient forcément été interprété comme une négligence. Mais notre Faucon Millenium est tellement grand que cela peut être considéré sans mal comme un variation du fuselage. Toujours par rapport à l'habillage supérieur, on remarque qu'il fait 3 plates d'épaisseur là où celui du #10179 n'en faisait que 2. Cela donne davantage de consistance aux mandibules, ce qui n'est pas un mal. Concernant les couleurs, le dark red et les touches de dark tan donne une bonne impression de patine. En revanche, la grosse zone gris foncé oblique de la mandibule gauche jure un peu. Sa présence s'explique difficilement...
Les tranches externes des mandibules ont des greebs significativement plus chargés que sur le Faucon Millenium #10179. Cela est normal et suit la logique d'accroissement de détails de notre #75192. On trouve toutes les bizarreries possibles et imaginables pour apporter du détails : tenons pleins, évidés, tiles, grilles, tuyaux, etc. L'ensemble est dense mais retranscrit bien l'impression de vieux tas de ferraille du Faucon Millenium. Plus vers l'arrière, le proéminent compensateur auxiliaire d'accélération n'a pas été oublié. Sur les faces internes, les détails sont plutôt de l'ordre des textures, avec des variations de couleurs et de surface, mais peu de greebs à proprement parler. C'est plutôt bien senti car cela permet de conserver des formes saillantes et un design dynamique. On précisera en outre que malgré le poids et le porte-à-faux des mandibules, celles-ci n'accuse pas la moindre flexion avec le temps.
Derrière les mandibules, le fuselage présente des inclinaisons peu évidentes dans le sens de la longueur et de la largeur. Il a donc fallu créer un habilage avec différents modules. Les jointures entre ces différents éléments de fuselage sont de bonne facture, malgré la complexité ambiante. Sur le côté gauche, le fuselage alterne soigneusement les surfaces avec et sans tenon. Le radar trône fièrement, et sa sérigraphie contribue à sa superbe. Il peut tourner à 360° et son inclinaison est réglable. On s'amusera de l'utilisation du chapeau chinois. Côté droit, sans même parler de la présence du cockpit, le modèle est plus détaillé. Les greebs sont bel et bien là, notamment dans l'orifice du fuselage qui a été copieusement garni. Les couleurs reprennent les incontournables dark red et dark tan pour vieillir l'allure du Faucon. De façon assez surprenante, on trouve également de l'olive green. C'est un choix assez audacieux, mais qui ne s'intègre pas si mal, finalement. Sur la pente centrale, c'est un festival de tringlerie, si bien que l'on ne distingue presque plus le fuselage ! Mais c'est pour une bonne cause puisque le résultat est rigouresement semblable à ce que le vrai vaisseau propose. De chaque côté de cette pente centrale, les détecteurs de champs de déflexion sont de la partie.
Comme on l'a vu dans la partie "Montage", le cockpit constitue la partie la plus technique du vaisseau. Et le jeu en valait la chandelle ! Dessus ou sur le côté, la forme tubulaire du couloir est une pure merveille. Les jointures avec les morceaux de fuselage plats sont excellentes. Celles au niveau de l'angle du couloir sont fatalement plus discutables, par la nature même de la forme à reproduire. En effet, il est impossible d'avoir une liaison parfaite entre 2 sections circulaires se rejoignant à un angle batard. Eventuellement, l'utilisation de ces pièces curved aurait pu améliorer un peu le rendu. On soulignera la présence de jolis greebs qui courent sur le dessus du couloir ; fascinant ! Sur le cockpit lui-même, la verrière créée spécialement pour l'occasion est bien sûr idéale, et les sérigraphies augmentent encore le niveau de finition. A l'intérieur, l'aménagement est moyen. On a bien des écrans de contrôle et des tiles sérigraphiés, mais pas de siège par manque de place. Nos héros s'assieront donc à même le sol. Ceux-ci rentrent d'ailleurs de justesse dans l'espace confiné qui leur est alloué. Le côté gauche du vaisseau est plus conventionnel, avec une bonne dose de greebs.
Au centre, la tourelle connaît une nette amélioration par rapport au design visible sur la version 2007 du Faucon Millenium. La construction en SNOT a permis d'obtenir un disque net. En terme de détails et couleurs, il y a juste ce qu'il faut là où il faut. On s'étonnera aussi de voir le dessous (les tubes) de pièces, afin de créer une texture pour le moins originale. Cette technique très rarement utilisée dans les sets Lego est à la fois déconcertante et probante. Le canon recourt à des pièces Technic pour se contorsionner facilement dans tous les sens, et la verrière laisse entrevoir le poste de pilotage de l'artilleur ; du tout bon ! La dernière amélioration notable dans cette version #75192 réside dans les jointures entre le disque de la tourelle et tous les carénages adjacents. A part vers l'arrière, on ne décèle aucune faille particulière, d'où l'impression générale d'avoir un modèle plus soigné.
Les zones d'embarquement babord et tribord ont été améliorés sur plusieurs points, à commencer par la forme générale. Les faces pentues situées devant et derrière ne sont plus à 45° mais plutôt à 65°, ce qui se veut plus proche du design du vaisseau original. Les détails sont également fidèles. On trouve sans mal les petits évents d'évacuation de chaleur, une zone patinée en dark red, et moult variations dans les textures. Les biscornus éléments de chenilles détournés en tant que greebs nous confortent dans l'idée que les designers n'ont pas lésiné pour recréer l'identité du tas de ferraille le plus rapide de la galaxie... De chaque côté, les sas adoptent désormais une construction bien ronde. Si ce dessin est à priori plus authentique que celui du #10179, il écarte totalement la forme conique du sas. Alors, on se retrouve avec 2 formes rondes superposées qui occasionnent un décrochement qui n'est pas forcément le bienvenu. L'écoutille elle-même est crédible, grâce à des greebs plus organisés que sur le reste du vaisseau. Pour conclure sur cette partie du vaisseau, sans être scandaleuses, les jointures des zones d'embarquement transversales avec les carénages du corps du vaisseau sont certainement les moins satisfaisantes de tout le modèle. Par endroit, elles font un demi centimètre...
Derrière les couloirs transversaux, les carénages ont quelques greebs en surface, mais surtout 2 grandes ouvertures qui permettent de plonger le regard dans les vétustes entrailles du Faucon. Ces ouvertures ont été plus adroitement réalisées que sur le #10179 car mieux remplies. Elles ne permettent pas d'entrevoir la structure interne de la construction.
Sur la partie arrière, sans surprise, c'est le festival de greebs ! Il y en a dans tous les sens, sur une surface d'une taille conséquente. Ainsi, on trouve tout et n'importe quoi pour obtenir un rendu général homogène et convaincant : longue vue, téléphone, robinet, "T" pneumatique, etc. Le fait d'avoir dans ces greebs une symétrie parfaite ne gêne pas visuellement. Cela a même un certain sens, puisque l'on peut tout à fait imaginer le vaisseau avoir des composants mécaniques identiques à gauche et à droite. Parmi les composants majeurs on notera les 4 ailerons arrière qui reproduisent les stabilisateurs de pression d'alimentation, et bien entendu les 6 énormes évents d'évacuation de chaleur. Ces derniers sont aussi simples que jolis. On regrettera simplement l'orientation des grilles pour 2 d'entre eux, à cause de l'angle du panneau sur lesquels ils sont construits. Selon l'angle sous lequel on regarde le modèle, cet écueil disparait un peu ; tant mieux. La forme arrondie arrière se décompose quant à elle en 11 segments si l'on inclut les sas. Cela s'avère suffisant pour décrire convenablement la silhouette du Millenium Falcon.
Les réacteurs des moteurs subliminiques occupent la majeure partie de la tranche arrière du Faucon Millenium. La couleur bleu tranche nettement avec l'allure générale de vieux coucou. Cependant, on regrettera quelque peu les réacteurs du #10179 qui étaient faits à l'ancienne, avec des briques Lego. Ici, l'utilisation de tubes crénelés produit un rendu un peu fade, qui, de surcroît, laisse parfois entrevoir des jours entre les tubes. Heureusement, les longues grilles courbées - idée géniale reprise du #10179 - viennent faire un habillage fin et fluide en surface.
Le dessous du vaisseau de notre Millenium Falcon est forcément plus léché que sur un UCS de moins de 2000 pièces. Tout le fuselage des mandibules et du pourtour du vaisseau a été fait avec les tenons à l'extérieur. Les détails n'ont pas été négligés. Sur la partie arrière, les greebs sont presque aussi soignés que ce que l'on peut trouver sur le dessus du vaisseau. La rampe d'accès au vaisseau a elle aussi été intégrée, bien que dans la pratique on ne l'utilisera pas ou peu. Même remarque pour la tourelle : difficile à voir lorsque le vaisseau est posé au sol, elle a bénéficié par principe du même traitement que la tourelle supérieure ; merci Lego ! Les bords rectilignes de la base du vaisseau ont été faits avec des tiles verticales, pour un résultat est un peu meilleur que sur le #10179. Quant aux 7 trains d'atterrissage, ils sont un mélange de pièces fines pour les détails et massives pour évoquer de puissants vérins hydrauliques. C'est une réussite ! En fait, les seuls défauts résident dans l'habillage autour des trains d'atterrissage et sous le cockpit. Mais concrètement, à moins de se casser le dos, il est impossible de les déceler lorsque le vaisseau est exposé sur ses 7 pieds.
Comme cela a été évoqué dans la partie "Montage", ce #75192 possède 2 salles aménagées. Celle-ci ont dû être un peu adaptées pour s'intégrer entre les structures du vaisseau. La première salle, la plus petite des 2, est située à l'avant gauche. Elle représente la soute principale. En théorie, cette salle s'étend jusque sous la pente médiane avant, mais cela n'a pas été possible pour des raisons évidentes. Elle reprend le fameux holojeu Dejarik, la banquette en demi cercle, et un écran de contrôle avec un siège. On a bien un couloir qui part vers la droite, par contre, il manque celui qui part vers l'arrière. A la place, on a une paire de gros tuyaux faits avec des briques rondes ; curieux. La seconde salle est située à l'arrière gauche. C'est la soute moteur et elle est plutôt grande. Elle possède 2 capsules de sauvetage, un panneau de contrôle, l'hyperdrive SSP05, une trappe de maintenance dans le sol (d'une taille insuffisante, soit dit en passant), une échelle pour accéder à la tourelle, et des couloirs comme dans le vaisseau original. Extérieurement, l'agencement des carénages mobiles est d'une perfection absolue. Les éléments Lego se calent si bien entre eux qu'une personne ne connaissant pas le modèle ne pourrait pas soupçonner la présence d'un intérieur aménagé. Finalement, ces aménagements intérieurs sont tellement réussis que l'on en vient à avoir des regrets quant à l'espace arrière droit. Constitué uniquement d'un plancher, on se dit qu'il aurait pu être l'occasion d'avoir une autre grande salle aménagée avec plein de détails à l'intérieur...
Le set est évolutif puisqu'il peut être modifié pour avoir un design qui correspond aux Episodes VII et suivants. On change les 4 personnages dans le cockpit, et on opère 2 modifications sur le vaisseau. D'une part, on retire le radar rond - détruit dans l'Episode VI - pour en mettre un rectangulaire. Et d'autre part, on rajoute des senseurs à l'extrémité des mandibules. Ca y est, notre Faucon Millenium est paré pour connaître de nouvelles péripéties qui débuteront sur Jakku !
Ce #75192 nous propose un niveau d'aboutissement hors du commun. Techniquement, la construction est ahurissante. En terme de détails, le modèle repousse les limites de ce que l'on croyait possible. Pour couronner le tout, on a même un intérieur aménagé... Pas de doute possible, on a bien affaire à la version suprême du célèbre Millenium Falcon en briques Lego. Pourtant, un jour Lego devra faire encore mieux, et proposer un autre modèle de collection, encore plus poussé. Au vu de ce que l'on a actuellement entre les mains, la tâche sera difficile...