B-Wing Starfighter #10227
- Référence : #10227
- Nom du modèle : B-Wing Starfighter
- Nombre de pièces : 1487
- Année : 2012
- Dimensions : 28 x 54 x 40 (taille réelle : 16,9 mètres)
- Designer : Henrik Andersen
- Niveau de difficulté : 4/5
- Note du modèle principal : 4/5
Le B-Wing n'est pas un vaisseau majeur dans la saga Star Wars. On ne l'aperçoit que subrepticement dans l'Episode VI : Le retour du Jedi et dans l'Episode IX : L'ascension de Skywalker. Ces chasseurs bombardiers de l'Escadron Bleu sont chargés de cibler les vaisseaux lourds de l'Empire, et d'accompagner les X-Wing, les A-Wing, et le Faucon Millenium dans l'assaut de la Death Star, lors de la bataille d'Endor. Ce vaisseau eut donc un rôle décisif lors de cette bataille. En revanche, si le B-Wing attire l'attention, ce n'est pas tant pour son rôle à l'écran que pour son design des plus surprenant dans l'univers Star Wars. Le vaisseau aurait trouvé son nom dans sa forme générale qui ressemble à une lame, lame se traduisant par "blade" en Anglais.
Imaginé par le commandant mon calamari Gial Ackbar dans le cadre du projet Shantilope pour remplacer le vieillissant Y-Wing, le B-Wing est construit par les Verpines de la compagnie Slayn & Korpil. Alors que le Y-Wing possédait un armement déjà respectable, le B-Wing va encore plus loin. Avec un canon laser lourd Gyrhil R-9X, 2 canons blasters automatiques Gyrhil 82 jumelés, 3 canons à ions Armek SW-7a et 2 lance-torpilles Krupx MG9 (8 torpilles pour chacun des 2 magasins) en version standard, le B-Wing porte bien son nom de bombardier. Une escadrille complète de B-Wing représente d'ailleurs une telle force de frappe qu'elle peut réduire en miettes un croiseur de l'Empire. Grâce à son canon à ions qui peut neutraliser un système sans l'endommager, le chasseur a néanmoins la possibilité d'œuvrer avec délicatesse si la mission l'impose. De surcroît, les armements du B-Wing sont modulables afin d'équiper les armes les plus appropriés à chaque mission.
Le chasseur a aussi de quoi bien se défendre. Il possède un bouclier déflecteur Sirplex Zr-41 et une coque en duracier en mesure d'encaisser des tirs puissants. Et avec son design particulier, à l'instar du TIE Fighter, le B-Wing fait une cible réduite pour l'ennemi, ce qui est un atout pour la survie en plein combat. Pour la propulsion, il a 2 moteurs Quadex Kryomaster et 4 propulseurs Fusial JZ-5 de Slayn & Korpil. En outre, son hyperdrive Slayn & Korpil HYd-997 est de classe 2. A bord, seul un pilote peut prendre place, dans le cockpit. Ce dernier présente de plus une caractéristique assez extraordinaire : le corps entier du vaisseau peut tourner autour du cockpit, ce qui autorise des manœuvres fulgurantes tout en gardant un cockpit immobile avec un horizon prédéfini et verrouillé. Les pilotes de B-Wing étaient souvent des Sullustéens, car leur morphologie était particulièrement adaptée aux cockpits montés sur gyroscope. Ce cockpit a aussi vocation à servir de capsule de sauvetage en cas d'avarie. Il peut ainsi se séparer du reste du vaisseau. La propulsion se fait alors par le moteur subliminique situé à l'arrière du cockpit.
Concernant les équipements autres que les armements, la propulsion et la défense, le chasseur rebelle a un ordinateur de navigation LpM-549 et non un droïde astromécano. Il embarquait également une batterie de senseurs Fabritech ANv-9q, 45kg de frêt, et une semaine de consommables. En position d'attaque, et pour améliorer sa maniabilité, le B-Wing déploie ses ailes. Pour les déplacements en vitesse de croisière et l'atterrissage, le pilote conserve ailes pliées. L'atterrissage se fait d'ailleurs horizontalement au sol ou verticalement dans des rayonnages spécifiques.
Le B-Wing Starfighter avait plusieurs faiblesses. Tout d'abord, il était cher et sa vitesse plafonnait à 950km/h, principalement à cause du poids de l'engin. Les manœuvres violentes récurrentes avait aussi tendance à voiler certaines parties du vaisseau, et ce à cause d'une conception qui manquait de rigidité. Des organes répondaient alors mal, ou pire, ne répondaient soudainement plus du tout (postion bloquée) ! Cela occasionnait souvent des railleries de la part des soldats impériaux. La prise en main peu évidente du vaisseau était enfin source d'erreurs de pilotage, ce qui empêchait de rendre le vaisseau accessible au plus grand nombre. Après la bataille d'Endor, le B-Wing a connu quelques évolutions tant il était difficile à piloter. Une version appelée B-Wing/E (pour Expanded) était plus fiable et avait un cockpit plus grand pour accueillir 2 personnes : un pilote et un artilleur. Cela allégeait la tâche du pilote. Celui-ci pouvait alors mieux se concentrer sur le pilotage, et compter sur son équipier pour effectuer des tirs précis. Le blindage avait lui aussi été renforcé et les moteurs améliorés. Le chasseur était toutefois légèrement moins manœuvrable car plus lourd. La version B-Wing/E2, elle, était une navette militaire. Le B-Wing, sous ses différentes versions, a continué à servir la nouvelle République pendant bon nombre d'années.
Ce B-Wing donne de quoi s'occuper pendant environ 4 à 6h, selon si l'on utilise ou non les sachets numérotés. Le montage se veut modulaire, ce qui est toujours un gage de qualité. La construction est plaisante. La singularité du design du vaisseau se retrouve fortement dans la construction, notamment avec l'usage récurrent de plates disposées dos à dos. Ce type de montage est très peu vu, et donc séduisant sur notre chasseur. L'utilisation de pièces colorées, qui sont masquées les unes après les autres au fur et à mesure de l'avancement de la construction, apporte aussi un côté ludique à la construction. Le vaisseau est composé de 11 modules, à savoir : 2 pour le corps, 2 pour le cou, un pour le cockpit, 2 pour l'aile principale, un pour les canons, 2 pour les ailes et un pour le présentoir.
Le corps est construit par 2 éléments strictement identiques. Le lien entre les 2 composants se fait par des axes Technic qui traversent des plates trouées et qui tiennent la position grâce aux trous cruciformes de ces briques. L'angle des principaux panneaux est fait avec des articulations libres qui, il faut le dire, ne sont pas vraiment libres car particulièrement bien calées. Les réacteurs sont maintenus par des pins pris dans ces plates 2x2 with pin hole, et les pièces produisant l'incandescance des réacteurs sont montés sur des sabres lasers eux-mêmes attachés dans les susdits pins ; astucieux.
Le cou se compose de 2 morceaux symétriques. Les 2 éléments pris indépendamment ne révèlent pas de technique particulière. On voit au mieux un assemblage avec quelques pièces Technic. Là où cette partie présente un intérêt réel, c'est au moment d'accoler les 2 morceaux. Ils tiennent entre eux grâce à ces plates 2x2 with 2 studs on side. Mises dos à dos, elles forment une surface de 4 tenons qui peut alors être consolidée normalement. En plus de ce type de montage, sur la partie haute du module, on a des connecteurs Technic pour greffer le cockpit par la suite. On notera la présence de brackets qui permettent de solidifier le montage tout en respectant la règle fondamentale qui dit que 2 tenons équivalent à 5 plates. Le cou est lié au corps par des pins et 2 axes qui s'insèrent profondément dans plusieurs briques 1x2 à trou cruciforme. C'est bien pensé.
La partie suivante est l'aile principale. Sa logique de construction est exactement la même que celle du cou. Ce sont 2 montages symétriques liés l'un à l'autre à l'aide de plates 2x2 with studs on side. L'ancrage de l'aile sur le cou est lui aussi le même que celui expliqué précédemment. A la pointe de l'aile, 2 brackets 2x2 - 2x2 autoriseront une liaison entre les canons et l'aile.
Le module qui comporte la majorité des armements recèle quelques bonnes idées. Tout d'abord, les côtés sont montés en SNOT avec les indémodables briques 1x4 with studs on side, puis dotés de clic-clacs pour correctement positionner les slopes curved. Devant, ce sont des articulations crantées qui donnent des inclinaisons spécifiques aux wings 4x2. Et au milieu, on trouve une poutre studless 5L. Celle-ci permet d'obtenir, d'une façon simple et compacte, des trous Technic aux bons endroits, dans une logique impaire, alors que la construction est paire à l'origine. Une fois terminé, ce module se fixe sur les brackets de l'aile principale par 8 tenons. On ne peut pas dire que c'est réellement solide, mais cela tient décemment pour l'usage que l'on fait du set.
La construction du cockpit est la partie la plus minutieuse de tout le modèle. A l'avant, la fixation de tous les éléments d'habillage se fait à grand renfort de brackets, si bien qu'on ne parvient plus vraiment définir le principal sens de construction. Le siège est bien tenu avec des articulations crantées. Par ailleurs, ce cockpit présente 2 faits importants. Premièrement, la verrière n'est pas fixée selon un plan parfaitement horizontal. Ce genre de montage en dehors du système est suffisamment rare pour être souligné ici. Et deuxièmement, il est impératif de monter le cockpit avec délicatesse (ne pas trop serrer les pièces sur l'axe de 8 with stop) pour que celui-ci tourne et reste à l'horizontale au gré des mouvements du corps du vaisseau. Sur la zone médiane, les chenilles sont raisonnablement tendues ; ni trop, ni trop peu. Alors que sur l'avant les divers composants étaient liés entre eux par l'axe de 8, sur l'arrière, on trouve des montages avec des pins. D'abord des pins 3L pour attacher cette roue. Et ensuite des plates 2x2 with pin pour repasser à un montage studful. La forme conique à l'extrémité du cockpit est réalisée avec un montage semblable à celui des tuyères du podracer d'Anakin #ST03. Huit assemblages sont attachés sur les 8 faces de cette pièce ocotogonale, via des articulations libres. Ce petit montage conique relié au cockpit par 4 tenons est assez fragile ; il saute facilement si on le maltraite un peu... Une fois terminé, le module se lie au cou avec divers connecteurs Technic, eux-mêmes fixés sur ces jantes. Et oui, ces dernières ont une propriété peu commune : des trous cruciformes sur leur périmètre.
Les ailes constituent le dernier module qui concerne le chasseur à proprement parler. Quelques montages basiques en SNOT décorent les bords d'attaque. Les canons sont fixés avec des pièces Technic ; rien de bien compliqué. Par contre, on notera que les petits lasers noirs ballotent, coincés entre cette wedge et des jumelles. Dans le faits, cela ne dérange guère. Les ailes sont attachées au corps du vaisseau par 6 articulations crantées chacune. Pas de doute, ça tient bien. Ca tient même presque trop bien ! Plus de souplesse aurait été la bienvenue.
Et pour finir, comme bien souvent, on s'attèle à la construction du présentoir. Mais celui-là comporte son lot d'originialités. Les 2 piliers ne sont pas faits avec des poutres studful Technic mais bien avec des mâts de bateau. Ces mâts sont scellés dans le socle avec un montage plus solide qu'il n'y paraît, mais n'offrent qu'une position fixe, malheureusement. Autre bouleversement pour les habitués : le support ne pénètre pas dans le vaisseau, ce dernier est très simplement et délicatement disposé sur les surfaces lisses des pièces studless. Cela laisse perplexe au début. Cette slope curved 2x4 fait un peu office de cale sur chaque face de l'aile. Avec un vaisseau au design si distinct, on salive d'avance à l'idée du porte-à-faux gigantesque qu'un tel support pourrait procurer, et du style que le B-Wing pourrait avoir une fois exposé. Néanmoins, on redescend vite sur terre lorsque l'on constate, avec regret, que le vaisseau repose allègrement sur le sol au niveau des canons. C'est très dommage. D'un autre côté, il faut bien admettre que cela sécurise pas mal le montage, en occasionnant une stabilité accrue, et écartant l'éventualité d'un modèle qui se tord sous le poids avec le temps. Le panneau, lui, est incliné avec des connecteurs crantés.
Pour l'analyse du design, on procédera de haut en bas. Autrement dit, on commence par le cockpit. Et le premier élément qui appelle une analyse sur le cockpit, c'est la verrière. Sa sérigraphie est très belle, et c'est tant mieux. Par contre, concernant la forme, quelle catastrophe... Elle n'est pas adaptée au B-Wing, elle est bien trop petite. Si bien qu'elle est surmontée d'un affreux cache-misère fait d'articulations libres, pour la maintenir, mais aussi pour combler la forme fuyante. Un tel design alambiqué traduit la volonté certaine de ne pas créer une nouvelle pièce pour réaliser le cockpit. Le résultat final en pâtit fortement. Sous la verrière, le carénage est de bonne facture, grâce à une utilisation intelligente de diverses slopes curved. Cette coque rend très bien pour la partie basse. Les canons sont bien travaillés, et la rotation du cockpit fonctionne bien, pour peu que le modèle ait été monté avec adresse. Le poste de pilotage comporte une tile sérigraphiée, et le siège est crédible ; rien à redire. Et à l'instar du Y-Wing #10134 par exemple, Lego a eu la bonne idée de ne pas inclure de minifig avec le vaisseau. Car il est toujours sérieusement agaçant de voir les minifigs utilisées à n'importe quelle sauce, comme par exemple sur le R2-D2 #10225 et l'Executor #10221 qui se vautrent complètement à cet égard. Derrière le poste de pilotage, les chenilles ajoutent une texture très découpée, comme sur le vrai vaisseau. Dans l'absolu, c'est du tout bon. Ceci dit, quand on compare cela au cockpit, on voit que cela rajoute une petite surépaisseur, ce qui fait paraître la verrière encore davantage sous-dimensionnée. Derrière, la roue gris foncé reproduit convenablement le gyrostabilisateur du cockpit, et la forme conique de la nacelle de sauvetage est brillamment exécutée. Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance, ce genre de chose étant toujours délicat à rendre en Lego. Les sabres lasers entre chaque fragment apportent un côté mécanique, tout en améliorant l'habillage.
Le cou a un design trop brouillon sous le cockpit. L'espèce de protubérance gris foncé existe bien en vrai, mais elle est largement moins volumineuse. Si cette forme avait fait 2 tenons de large au lieu de 4, et avait été surélevée de 2 plates au lieu de 3 (hauteur de la slope 2x4), elle aurait été visuellement bien plus discrète et élégante. De plus, le jour entre elle et les chenilles aurait bien diminué. Les tenons évidés des brackets n'arrangent pas non plus les choses pour ce qui est de la netteté du design.Sur la tranche arrière, compte tenu de la construction orientée dans plusieurs directions, les slopes et wings fournissent un résultat honorable. Sur la tranche avant, la combinaison d'une brique 2x2 curved double avec une slope 2x1 double est incongrue esthétiquement. Fort heureusement, les très grandes wedges apportent les lignes tendues et les surfaces nettes tant attendues. Cela s'étend même jusqu'aux tranches qui s'ajustent alors idéalement. Les rondins représentant les projeteurs de champ déflecteur sont on-ne-peut-mieux reproduits à tous les niveaux : longueur, diamètre, et finition avec ce panneau qui imite le renforcement métallique. Ces tuyaux apportent des greebs par petite touche. C'est un bon équilibre entre ce qu'il faut pour avoir du détail et la nécessité d'avoir un design affûté.
La forme du corps est bonne, et toutes les jointures sont particulièrement réussies. La face avant béante est admirable avec ces ailerons. L'arête centrale équivalente à 4 plates manque un peu plus de finesse, mais impossible d'éviter cet écueil. Les surfaces latérales ont un aspect plus mécanique, du fait de leur couleur gris foncé, et des éléments techniques qu'elles comportent : l'échappement de plasma excédentaire, et les projecteurs d'hyperdrive faits avec des grilles noires. Ces éléments autres que des carénages font alors une transition exemplaire vers les moteurs. Si les éléments mécaniques noirs ne rendent généralement pas bien, ici, l'utilisation non négligeable du gris foncé comme une couleur d'habillage parvient à relayer le noir comme une couleur "mécanique" (par exemple, le Juggernaut #ST08 est gris clair, ce qui induit un châssis gris foncé). Ces moteurs noirs sont donc étonnamment bien sentis, grâce aux choix de couleurs sur tout le vaisseau. Des tenons évidés et des pièces crénelées apportent des motifs intriqués juste comme il le faut. En revanche, comme sur le X-Wing #7191, il y a de quoi pester contre les couleurs innappropriées que l'on peut apercevoir (rouge, tan et jaune). Les faces inclinées supérieures et inférieures du corps proposent un bon équilibre entre tenons et surfaces lisses. On remarquera que l'espace entre le haut du corps et la pointe des wedges est trop grand. Mais là encore, les contraintes de construction font qu'il n'y a pas grand chose à faire pour améliorer cela...
Les ailes sont bien profilées sur chacune de leurs tranches, et ce à l'aide de pièces courbées. Par contre, le décrochement vers la zone gris foncé est précisément mal venu. Il est bien trop prononcé pour être séduisant... Sur la face supérieure de l'aile, inverser la tile 6x6 et la plate 6x6 aurait produit une meilleure transition du fait du changement d'épaisseur de l'aile. Les canons, eux, sont incroyablement bien réalisés. Le diamètre et la couleur de chaque zone des canons à ions ont été scrupuleusement bien respectés, et les lasers de visée noirs sont correctement positionnés et dimensionnés. Sous les canons, un appendice rappelle les formes bombées des bords des ailes. La face inférieure des ailes rend les tubes des plates largement visibles, ce qui n'est pas très flatteur selon l'angle avec lequel on observe le vaisseau. Mais cet écueil est inévitable. Concernant l'ouverture des ailes, après le mécanisme de folie des X-Wing #7191 et #10240, puis le mécanisme simplifié de l'Imperial Shuttle #10212 car contraint par le poids, notre B-Wing n'a strictement aucun mécanisme. On admet encore une fois aisément qu'il n'y a pas la place d'en incorporer un, mais la chute et la désillusion demeurent assez rudes tout de même. On se contentera ainsi d'articulations actionnées manuellement. Et en plus, le présentoir ne permet pas de disposer le modèle avec les 2 ailes repliées. Non, décidément, ces ailes mobiles sont à relativiser, de tout point de vue...
Au sommet de l'aile principale, des fenêtres reproduisent idéalement les scanners longue portée. Un bien beau détournement de pièces comme on aimerait souvent en voir. Vis à vis des wedges, on peut recenser les mêmes qualités qu'au niveau du cou. Le rendu de l'aile principale est net. Sa forme s'affine en douceur à l'arrière et est bien arrondie devant. Aussi, on a là encore un très bon dosage entre surface lisses et surfaces à tenons. En effet, s'il est toujours fondamental d'avoir quelques pour apporter de la texture, il est ici important d'avoir une majorité de surfaces tilées, car l'aile principale est en grande partie à l'origine du caractère affilé du vaisseau. Sur la tranche avant de l'aile, les fentes blanches abritant les brouilleur et senseurs de vitesse n'ont pas été omises. Avec les ailes repliées, l'appendice décrit plus haut arrive à hauteur de la zone gris foncé - la centrale navigationnelle - sur l'aile principale. C'est conforme au design du vrai vaisseau. A l'extrémité de l'aile, les couleurs sont encore scrupuleusement respectées, avec une zone plus foncée qui va faire un lien visuel avec les canons.
La coque du module d'armement est très bien carénée, sans être fade. Divers rainures et lignes tendues viennent dynamiser le rendu. Les 6 ouies des ionisateurs (3 de chaque côté) et les lamelles gris clair sous le module sont autant d'éléments qui renforcent l'esprit incisif du modèle. Le réalisme dans la réalisation des canons laisse pantois... Les 4 canons sont bien placés, leurs couleurs sont bonnes, ils s'affinent et s'épaississent pile là où il le faut. Bref, tout y est, et avec une justesse sidérante, malgré la petite taille du module.
Les proportions ne présentent rien de choquant. Comme expliqué plus haut, seuls la verrière trop petite et les wedges pas parfaitement placées peuvent interpeller. Mais globalement, ça reste du très bon travail. Un mot sur le présentoir : les tiles gris foncé sont trop visibles, et habiller les 4 métapièces de ces grilles aurait été une bonne idée, d'autant plus que cette référence est déjà incluse dans le set.
Si on met de côté la verrière du cockpit, on ne peut pas dire que le modèle soit mal fait. Il est même plutôt bien fait et impressionnant du fait de son envergure. Toujours est-il que le vaisseau ne dégage pas grand chose de l'esprit Star Wars, ce qui est tout de même un comble assez handicapant pour un UCS.