Grue mobile #8053
- Référence : #8053
- Nom du modèle : Grue mobile
- Nombre de pièces : 1289
- Année : 2010
- Dimensions : 52 x 15 x 17
- Designer : Markus Kossmann
- Niveau de difficulté : 4/5
- Note du modèle principal : 3/5
- Note du modèle secondaire : 3/5
Le châssis de cette grue mobile est assez joli. On a une belle impression de longueur avec les 4 essieux et les longs stabilisateurs. Ces derniers s'encastrent idéalement dans le châssis et viennent former de passages de roues tout à fait corrects. S'ils avaient été pourvus de poutres studful, ca n'en aurait été visuellement que mieux. De chaque côté, l'espace entre les 2 stabilisateurs est bien rempli. Sur le dessus du châssis, on ne peut pas en dire autant. Si les longs éléments de carrosserie limitent la casse derrière la cabine, le rendu est en revanche catastrophique à l'arrière car excessivement vide. De même, les stabilisateurs déployés, le châssis devient complètement dépouillé. Mais on ne peut pas considérer cela comme un réel défaut, car c'est ce genre de stabilisateurs qui veut ça. Le plan frotteur de la tourelle est d'une discrétion remarquable. Il ne dépasse pas du châssis, contrairement à celui de la grue mobile #8421. Les pneus ballons ne sont pas les plus appropriés pour avoir un design musclé ; ils manquent de caractère. C'est dommage, mais il n'y avait guère d'autre choix pour avoir des pneus de cette dimension. Les jantes noires ne sont pas choquantes, et sont quoi qu'il en soit un meilleur choix que les jantes grises qui aurait rendu le châssis nettement trop terne (avec le gris du châssis). Par contre, je pense que si elles avaient été jaunes, la grue mobile dans son ensemble aurait été magnifiée. Il est aussi à noter que le châssis n'est pas un exemple de conception à suivre du fait de son manque cruel de rigidité.
La cabine de cette #8053 est diablement réussie. Sa première qualité est de ne pas être proéminente. Grâce à sa hauteur raisonnable par rapport au châssis et aux carénages jaunes qui font une liaison divine, elle s'intègre à la perfection ! Cette cabine finalement assez petite indique l'échelle du modèle : l'échelle est réduite ce qui confère à la grue un air imposant. En outre, la cabine comporte une multitude de détails tous très réussis : un volant, des rétroviseurs simples et discrets, des portières qui s'ouvrent, des phares sur le pare-choc et sur le toit, des clignotants, et des gyrophares soignés. Le seul problème que l'on peut trouver dans cette cabine est l'absence d'espace pour les jambes d'une figurine devant les sièges.
Le design de la tourelle est bien plus perfectible que celui du châssis. Autant au niveau des couleurs je ne vois pas grand chose à redire (beaucoup de jaune, un petit peu de noir), autant au niveau des formes c'est un raté sur toute la ligne ! Premièrement, la tourelle est bien trop longue. Le contrepoids a été fixé très en arrière pour pallier une impression de vide au dessus du châssis. Et ce soucis est dû à une seule et unique raison : la tourelle est positionnée au centre du châssis, au point d'intersection virtuel des stabilisateurs. Certes, cette postion est techniquement logique puisque c'est là où les stabilisateurs peuvent supporter le plus de poids. Mais dans la mesure où cela nuit énormément au design et les stabilisateurs sont de toute façon inefficaces, je pense qu'il était impératif de déroger à cette logique purement technique. Avec une tourelle fixée plus à l'arrière du châssis, il n'aurait pas été nécessaire de reculer artificiellement le contrepoids, et la flèche aurait pu être rallongée d'autant. Rappelons que sur la grue mobile #8421, l'arrière du contrepoids est au même niveau que l'arrière du châssis, ce qui n'est pas le cas sur notre #8053, malgré le contrepoids reculé (il manque encore 6 tenons). Par ailleurs, le contrepoids est fait de pièce de carrosserie, ce qui, non content de lui donner une forme douteuse, est ridicule puisqu'il est vide . Avec des briques, le contrepoids aurait été bien plus crédible, c'est certain.
Ce manque de compacité est encore accentué avec la cabine de la tourelle. Elle est positionnée très en avant et vraiment beaucoup trop haute (2 tenons plus haut que la flèche). Elle est très mal intégrée et de fait, paraît bien trop grosse par rapport à la cabine du camion alors qu'elle a les mêmes dimensions dans la réalité. Le siège avec des accoudoirs comme sur le chargeur #8265 est bien fait. Du côté opposé à la cabine, c'est assez vide, toujours pour la simple et bonne raison que la tourelle est trop longue. Les molettes noires présentes de chaque côté sont quant à elle bien trop écartées du corps de la tourelle.
Comme je l'ai déjà expliqué auparavant, la flèche aurait pu être plus longue de 5 cm environ, si la tourelle n'était pas positionnée au centre du châssis. La partie principale est composée de poutres studful, et c'est très bien car ça permet d'avoir quelques tenons. Par contre, toutes les poutres studless qui viennent solidifier (et élargir) la structure de 2 tenons sont assez malvenues. Sur la partie haute de la flèche, la différence de largeur est flagrante par rapport à la partie basse. A l'extrémité de la flèche, bien que les engrenages servant au télescopage soient peu visibles, les renforts verticaux sont bien trop longs. Il aurait pu être intéressant de créer pour l'occasion des pièces comme celles-ci mais avec un seul trou studless. Ainsi, des poutres verticales de 5 tenons seulement auraient été suffisantes, et le design de la grue s'en serait vu grandement amélioré. En position repliée, je trouve que la partie télescopique dépasse trop. Il aurait mieux valu la faire plus courte, ou mieux encore, faire la partie principale de la flèche plus longue afin d'habiller correctement la partie télescopique. Enfin, au bout du câble, on n'a pas le fameux crochet métallique mais un crochet fait de toutes pièces. Ce choix est appréciable car il sort de l'ordinaire par rapport à bon nombre de grues mobiles produites jusqu'à aujourd'hui. Le crochet est réaliste et donc convaincant, rien à redire sur ce point.
Comme sur la #8421, la direction se pilote depuis une molette située à l'arrière. Cela procure une excellente maniabilité. Il est également bon de savoir que la molette ne reste pas dans la main quand on recule. Le mécanisme de direction est très simple. Avec la molette, on fait tourner des 12t qui agissent directement sur les crémaillères des 4 essieux. Les angles de braquage différents des 2 essieux centraux sont réalisés par des géométries de biellettes différentes et non des réductions par engrenage. En fait, la crémaillère de ces 2 essieux est un peu plus éloignée du point de pivot des roues, si bien que la biellette ne fait plus 3 mais 5 tenons. Et étant donné que toutes les crémaillères coulissent de la même façon, des biellettes de tailles différentes aboutissent à des angles de braquage différents. Avec ce montage relativement peu compliqué, la direction trouve toute son efficacité. Seul 1 tiers de tour de molette est nécessaire pour passer d'une position "braqué vers la gauche" à "braqué vers la droite", et le rayon de braquage est de 28 cm. C'est plus que celui de la #8421, certes, mais ça reste très bon.
Les stabilisateurs de ce modèle sont assez atypiques puisqu'ils s'ouvrent en étoile. Avec la 12t noire située à l'arrière, on fait tourner la vis sans fin située juste derrière la cabine, grâce à un axe qui traverse tout le châssis dans la longueur. Cette vis sans fin s'engrène avec un 24t qui va à son tour dupliquer le mouvement de rotation sur la gauche et sur la droite, afin d'actionner les stabilisateurs de chaque côté. Avec des renvois d'angle composés de 2 knobs jaunes, des axes rejoignent le milieu du châssis. La rotation de ces axes permet de faire pivoter des rotules qui vont pousser ou tirer ces biellettes afin de déployer ou replier les stabilisateurs. Le mécanisme fonctionne très bien. Pour le déploiement, les butées sont assurées dans le châssis, avec ces connecteurs rouges. Lorsque l'on replie les stabilisateurs, ils viennent bien évidemment buter contre le châssis. Ces lamelles permettent à coup sûr à chaque stabilisateur de se repositionner correctement. Ensuite, sur chaque stabilisateur, une vis sans fin couplée à un 8t permet de sortir ou retracter le pied comme sur le camion Mercedes-Benz Arocs 3245 #42043. Ce mécanisme simpliste et somme toute assez compact est inévitable. Il est en effet impensable de commander cette fonction depuis le châssis, le modèle est bien trop petit pour cela. Bien qu'il faille sortir manuellement les 4 pieds, ce système présente 2 avantages : premièrement la vis sans fin suppose une irréversibilité, et deuxièmement, l'indépendance des 4 pieds permet de s'adapter facilement aux reliefs du terrain. Esthétiquement, la cinématique des stabilisateurs est de toute beauté ; elle n'avait encore jamais été vue en Lego Technic. Ceci étant dit, il faut aussi bien admettre que ces stabilisateurs sont parmi les moins efficaces jamais créés. Pour dire les choses franchement, ils sont décoratifs et ne stabilisent absolument rien du tout.
Comme on vient de le voir, les fonctions dans le châssis de la grue mobile sont au nombre de 2 (direction et stabilisateurs). Si l'absence d'un moteur factice est justifiée car trop volumineux, en revanche, l'absence de mécanisme pour faire tourner la tourelle est inexcusable. Il y avait largement la place de l'intégrer à l'arrière, au prix de quelques toutes petites modifications. Avec un système sans vis sans fin tel celui de la grue mobile #8460, c'est-à-dire laissant le choix entre utiliser la manivelle ou non, la jouabilité du modèle aurait été grandement améliorée.
La tourelle comprend 3 fonctions, toutes gérées par 2 boîtes à vitesses. Ces dernières sont sur le même axe et ont une commande double (une molette de chaque côté). Comme sur la benne du tracteur #8063, cela permet d'actionner les mécanismes en continu, avec une main sur chaque molette. Avec 1,5 tenons entre la molette et les carénages, la préhension est excellente. Elle aurait pu être tout aussi bonne avec 1 tenon, voire un demi tenon, ce qui aurait amélioré le design. Pour lever le bras, le levier de la boîte à vitesses gauche doit être poussé vers l'avant. Ainsi, le changeover catch vient faire glisser le driving ring dans la roue folle gauche, la rendant solidaire de son axe. En tournant, celle-ci interagit avec la 20t tan située plus bas. Puis, on a un renvoi d'angle avec 2 engrenages à 12 dents pour mettre la rotation dans l'axe de la flèche. Enfin, 3 engrenages simple bevel, dont un 20t libre sur l'axe de pivot pour limiter les frottements, acheminent le mouvement jusqu'au vérin mécanique. Pour lever le bras, Lego a bien réussi son coup : contrairement au chargeur télescopique #8295, le mécanisme ne force pas. Toutefois, avec un rapport de 5:4, il faut 34 révolutions pour lever entièrement la flèche, ce qui n'est pas rien. Un rapport de 1:1 aurait généré un mouvement plus rapide (26 tours de manivelle) mais rendu la molette plus difficile à tourner. Lego a donc trouvé un bon compromis.
Pour enrouler ou dérouler le câble, on utilise la même boîte à vitesses que pour le levage, à savoir celle de gauche. Une fois le levier rouge tiré et le driving ring enclenché dans une roue folle, 2 engrenages à 16 dents (dont une roue folle sur l'axe de pivot de la flèche) suffisent à faire tourner l'enrouleur. Afin que celui-ci ne se déroule pas sous la charge (vitesse enclenchée ou non, puisqu'il n'y a pas d'irréversibilité), un 16t est fixé sur un pin à friction dans le bras. Cette méthode peu compliquée à mettre en oeuvre a fait ses preuves en terme d'efficacité. Cependant, il est assez désespérant de constater que cette fonction résiste autant que le levage alors qu'a piori, c'est celle qui est sensée réclamer le moins d'effort... Le 16t sur pin à friction est la cause de ce manque d'efficience. Tout au long de son cheminemenent, le câble est très bien guidé grâce à de multiples pièces, et la vitesse d'enroulement et de déroulement du câble est bonne car il n'y a pas de vis sans fin ; on a vite fait de le postionner à la hauteur voulue.
Le télescopage est géré par la boîte à vitesse de droite. C'est d'ailleurs la seule fonction de cette boîte à vitesse. De la même façon que pour le mécanisme du câble, le mouvement de rotation est remonté grâce à plusieurs 16t (4). Plus haut, on a un renvoi d'angle avec un 12t simple bevel et un 12t double bevel. Jusque là, le rapport est donc de 1:1. Après le long axe, on a au bout de la flèche une vis sans fin sur un 8t, elle même sur les crémaillères. Il faut bien l'admettre, c'est bigrement pratique car cela évite d'avoir un renvoi d'angle comme on peut en trouver sur la #8421. C'est visuellement plus discret et techniquement plus simple. Malheureusement, cette vis sans fin occasionne une réduction finale de 8:1, si bien qu'il ne faut pas moins de 61 tours de manivelle pour sortir la partie télescopique en totalité. C'est énorme ! Forcément, avec une telle réduction, ça ne force pas du tout. Il aurait fallu que le mouvement soit multiplié dans la tourelle (un 24t sur un 8t par exemple), mais la boîte à vitesse fonctionnant avec des 16t ne le permet pas. Levée au maximum, l'extrémité de la flèche culmine à 61 cm.
La tourelle comprend un dernier détail technique qui ne peut réellement être considéré comme une fonction : la cabine du grutier peut pivoter. Cela lui permet de mieux voir le bout de la flèche lorsque celle-ci est levée, et ainsi de manoeuvrer plus confortablement. Si les connaisseurs sauront apprécier cette cabine qui pivote, les novices, eux, croiront plus vraisemblablement que c'est un impardonnable défaut de conception qui fait que la cabine est mal fixée. Un mécanisme simple avec ne serait-ce que 2 engrenages ou bien un petit vérin factice comme sur la grue #42042 aurait oté ce doute.
Après avoir détaillé les fonctions séparément, voyons comment celles de la tourelle fonctionnent dans leur ensemble. Globalement, on ne peut pas dire que le résultat soit très satisfaisant. Tout l'intérêt d'avoir 2 boîtes à vitesses est de contrôler plusieurs fonctions en même temps, avec une seule manivelle. Si dans la théorie ça marche (les boîtes à vitesses sont parfaitement fonctionnelles et les mécanismes tournent tous les 3 dans le même sens), dans la pratique, le constat est tout autre. Quand la flèche est replié entièrement et correctement, le crochet est accroché à l'avant de la cabine, sur le pare-choc. Alors, envoyer du mou ne suffit pas à détacher le crochet. Tant pis, il faut y aller à la main. Ensuite vient le levage. L'opération étant assez longue, et le télescopage étant, lui, interminable, on est tenté de lever et de télescoper en même temps pour ne pas y passer la nuit. Et là, les ennuis commencent pour 2 raisons. La première est une raison de "confort" : en levant et en télescopant, la molette devient aussi résistante que sur le #8295 ! La seconde raison est physique : il sera impossible de télescoper longtemps étant donné que l'on a très peu de longueur de câble disponible (juste le mou que l'on a envoyé au début). En conséquence, on est donc obligé de stopper le télescopage rapidement. Ou alors, on arrête le levage pour sortir du câble afin de continuer à télescoper (le télescopage est la fonction qui consomme le plus de temps, il faut donc la favoriser). On peut donc télescoper à nouveau. Après quelques tours de manivelle, on a à peine sorti un peu plus la partie télescopique que le câble touche déjà le sol... A ce moment là, on cesse de dérouler le câble, et on lève à nouveau. Après cet enième changement à vitesses, le levage est terminé. Cela signifie que le vérin mécanique est en bout de course ; il ne peut plus bouger. Vous l'avez deviné : il bloque la molette. Il faut donc encore une fois jouer des leviers rouges en débrayant la boîte à vitesses gauche ou en déroulant du câble. Après plusieurs tours de molette, on a enfin terminé : le bras est levé, la partie télescopique déployée au maximum, et le câble un peu déroulé. Pour replier la flèche, c'est plus ou moins le même scénario... Ce schéma de fonctionnement n'en est qu'un seul parmi tant d'autres, et il ne vaut à être décrit pour illustrer qu'une seule chose : les rapports des fonctions de la tourelle sont ineptes. La présence de boîtes à vitesses est donc une hérésie complète : elles obligent à ne recourir qu'à des engrenages 16t, ce qui empêche de moduler les rapports de réduction comme on l'aurait souhaité. Pour ne pas se casser la tête, on est tenté d'utiliser les fonctions séparément, quitte à perdre l'intérêt des 2 boîtes à vitesses. On est dès lors en droit de se demander si le set est transcendé lorsqu'il est équipé du kit power functions #8293. La réponse est mitigée. D'une part le moteur apporte un confort indéniable. D'autre part, le cinéma entre les différents leviers rouges perdure, les rapports étant inchangés. Néanmoins, le fait que l'on n'ait plus à tourner la molette facilite les choses, il faut l'avouer. Le clutch est assez malencontreux, il glisse trop facilement sous les contraintes (même avec une seule fonction enclenchée). Le supprimer rend la motorisation incomparable (le moteur M ne peine pas), mais gare aux fins de course ! Ca craque de partout ! Le boîtier à piles fait que la grue mobile devient d'une laideur innomable (comme le #8295 motorisé ; oui, encore lui !). Placer le boîtier horizontalement aurait été tout aussi grossier car la tourelle aurait paru encore plus longue. En bref, Lego a fait une grosse erreur technique en optant pour des boîtes à vitesses. Ce choix n'est motivé que par l'ajonction possible du kit #8293. Mais étant donné qu'avec ce kit le modèle est perfectible, et que sans le kit le modèle n'est guère jouable, il était essentiel de procéder autrement. Partant de là, créer un modèle à l'ancienne, avec des fonctions simples, indépendantes (une manivelle par fonction), jouissant de rapport cohérents semblait être une meilleure solution. Malgré tout, les boîtes à vitesses apportent de la pignonerie toujours agréable à regarder, ce qui n'aurait pas été le cas avec des fonctions indépendantes.
L'inventaire de cette grue mobile #8053 est très attrayant. Il comporte pas mal de pignonerie dont 6 vis sans fin, un 20t simple bevel libre, 7 crémaillères classiques et 4 crémaillères 7L, 8 jolis éléments de carrosserie jaunes, 8 roues, une turntable, 4 cadres studless, un vérin mécanique, et le nécessaire pour créer 2 boites à vitesses. A cela, il faut ajouter une belle quantité de poutres grises et jaunes (studless et studful), quelques pièces à rotule bien utiles, diverses roulettes et les pièces qui composent les gyrophares. En somme, ce set offre de belles possibilités de MOC.
L'inventaire des pièces est disponible ici.
Au final, on est en présence d'un modèle correct mais qui aurait pu être bien meilleur si les objectifs du set avaient été mieux évalués au départ. Ils suffit de regarder la gamme Technic pour voir que Lego a déjà réalisé des grues mobiles plus abouties concernant le design, la complexité, ou encore la jouabilité.