Resistance X-Wing #ST27
- Référence : #ST27
- Nom du modèle : Resistance X-Wing
- Nombre de pièces : 1977
- Année : 2019
- Dimensions : 51 x 48 x 31 (taille réelle : 12,48 mètres)
- Designer : Anio
- Niveau de difficulté : 5/5
- Note du modèle principal : 5/5
Le X-Wing de la Résistance apparait dans les Episodes VII et VIII. Dans l'Episdoe VII : Le réveil de la Force, BB-8 voit les forces du Premier Ordre débarquer sur Jakku. Il prévient immédiatement son maître Poe Dameron qui a tout juste le temps de grimper dans son vaisseau. Son X-Wing devient hors d'usage avant qu'il ait le temps de décoller suite à des tirs ennemis. Il utilise alors le canon blaster rotatif inférieur pour neutraliser des Stormtroopers. Dans une fâcheuse position, il ordonne à BB-8 de prendre la fuite pour continuer seul la bataille jusqu'à sa capture par Kylo Ren. Lors de la bataille de Takadona, alors que les troupes au sol sont rapidement neutralisées, Poe Dameron et un escadron de la Résistance interviennent à bord de leur X-Wing T-70. Avec une telle puissance de feu, les chasseurs TIE et les soldats du Premier Ordre tombent les uns après les autres. Poe Dameron réalise même quelques prouesses grâce à ses talents de pilote : lors d'une fulgurante manœuvre il détruit pas moins de 10 chasseurs ennemis ! De retour à la base de la Résistance sur la planète D'Qar, tous les X-Wing sont révisés pour préparer l'attaque de la base Starkiller. En préambule de cette bataille, Han, Chewbacca et Finn s'infiltrent dans la base pour désactiver les boucliers de protection avec l'aide de Rey. Les X-Wing T-70, eux, débutent leur approche au niveau de l'oscillateur thermique. Les premiers tirs des chasseurs atteignent leur cible mais ne font pas vraiment de dégats. Peu de temps après, les T-70 sont rejoints par une horde de TIE Fighter du Premier Ordre, ce qui occasionne la perte de la moitié de la flotte de la Résistance. Les derniers X-Wing plongent alors dans une tranchée de la base pour se rapprocher autant que possible de l'oscillateur. Dernier pilote en mesure de réussir la mission, Poe pénètre dans l'oscillateur thermique. Il réalise de lourds dégats en canardant tout ce qu'il peut. Il ressort de justesse par une des brèches qu'il a causées, juste avant que l'oscillateur n'explose. La destruction de cet équipement vital à l'équilibre thermique de la base Starkiller mènera ainsi à la désintégration de celle-ci.
Dans l'Episode VIII, et après avoir été repérée par le Premier Ordre sur la planète D'Qar, la Résistance évacue la totalité de sa base en urgence. A bord du Black One, Poe est l'interlocuteur du Général Hux. Le pilote ne manque pas de se moquer ouvertement de lui, puis il écourte la discussion. Il déclenche une très grosse accélération avec le booster expérimental qu'il a équipé sur son chasseur, et entame seul une attaque frontale sur le croiseur ennemi. Bien trop petit et rapide pour être abattu par les canons des autres croiseurs ennemis, il slalome à la surface du vaisseau avec un seul but : neutraliser toutes les tourelles de défense. Le Premier Ordre déploie ses TIE Fighter, et l'un d'eux endommage le booster et le système de verrouillage du Black One. Mais grâce à une réparation de fortune de BB-8, Poe parvient in extremis à remplir sa mission. Il abat également 2 chasseurs TIE en retournant brutalement son X-Wing. La voie est ainsi dégagée pour que les bombardiers de la Résistance entrent en piste... Lents et très vulnérables, ils sont escortés par tous les T-70 de la Résistance. Malgré ce soutien, tous sont détruits par les chasseurs TIE, sauf un. Ce dernier bombardier largue ses bombes au dernier moment et condamne le croiseur Fulminatrix du Premier Ordre, avant d'être pulvérisé à son tour. Suite à cette victoire, les X-Wing rejoignent le Raddus et toute la Résistance saute dans l'hyperespace. Mais le Premier Ordre parvient à tracer la Résistance et la retrouve malgré son saut dans l'hyperespace. Les pilotes de X-Wing reprennent les commandes de leur vaisseau pour à nouveau livrer bataille. Mais Kylo Ren a déjà commencé son raid à bord de son TIE Silencer. Il tire une torpille dans le hangar du Raddus et détruit tous les T-70, y compris celui de Poe, avant qu'ils ne puissent décoller. Et ce n'est que bien plus tard que le Black One sera reconstruit. Dans l'Episode IX : L'ascension de Skywalker, le X-Wing T-70 apparait principalement lors de la bataille finale sur Exegol.
Le X-Wing T-70 succède au T-65. Produit par Incom Corporation, il est le principal vaisseau de combat de la Résistance malgré son coût relativement élevé. La principale évolution du T-70 réside dans ses ailes. Celles-ci ne se superposent plus mais s'alignent côte à côte. Déployées lors de phases de combat, elles permettent une maniabilité encore meilleure que celle de son prédécesseur. Cette précision inégalée dans le contrôle du vaisseau permet par exemple de voler en rase-motte comme aucun autre chasseur. Et en étant hors d'atteinte des radars ennemis, le T-70 conférait un avantage décisif lors des attaques surprises. Les 4 moteurs ioniques à fusion 5L5 offrent quant à eux davantage de vitesse puisque le X-Wing T-70 peut atteindre les 1 150 km/h, soit 100km/h de plus que le T-65. Le vaisseau dispose par ailleurs d'un hyperdrive de classe 1. En fait, lorsqu'il était entre de bonnes mains, le X-Wing T-70 était une arme redoutable.
Le T-70 est lourdement armé. Il possède 4 canons lasers Taim and Bak KX12, 2 lance-torpilles à protons Krupx MGT-A et un canon blaster rotatif situé sous le vaisseau. Les canons lasers peuvent fonctionner en mode simple, double ou quadruple et les torpilles peuvent percer certains boucliers déflecteurs. Grâce à des chargeurs interchangeables, les lance-torpilles peuvent être troqués pour des missiles à concussion ou des charges à impulsions magnétiques, selon les besoins de la mission. Le vaisseau est équipé d'un bouclier déflecteur pour assurer sa protection. De plus, le pilote est généralement épaulé par un droïde astromécano de type BB. Mais le T-70 est également en mesure d'acceuillir d'autres types de droïde, notamment des moins récents tels que les unités R2. Avec tous ces atouts (maniabilité, vitesse, armement, équipements), le T-70 pouvait faire face à des chasseurs aussi bien qu'à des croiseurs.
Pour personnaliser leur vaisseau selon leurs envies ou besoins, certains pilotes faisaient des modifications. C'est ainsi que Poe décida de repeindre son T-70 en noir et orange, ce qui lui valu le nom de Black One. Cela procurait au vaisseau une plus faible signature radar et donc une meilleure furtivité. Aussi, lors de l'évacuation de D'Qar, il a demandé à ce que son X-Wing soit équipé d'un booster expérimental pour affronter le croiseur Fulminatrix.
La conception de ce modèle s'inspire très largement de l'excellent X-Wing #10240 commercialisé en 2013. Avec presque 2 000 pièces au compteur, la construction se révèle être assez longue : il faudra compter au moins 8 heures pour en voir le bout. Bien que cela transparaisse peu sur le modèle final, la conception est totalement modulaire. Et le nombre de module est important : le module des ailes en X avec les blocs moteurs, 4 tuyères d'entrée en demi cercle, 4 faces arrière des blocs moteurs, 4 tuyères de sortie, 4 canons lasers, un module avec le cœur mécanique du système des ailes, 2 modules pour l'arrière du corps, le châssis du cockpit, 2 fuselages latéraux pour le cockpit, le nez, le siège, un petit module inférieur oblique, le module qui habille le dessus du vaisseau, le présentoir et diverses pièces placées ici et là lors de la construction pour verrouiller les modules entre eux. Ce qui fait 28 sous-ensembles !
On commence par assembler le mécanisme d'ouverture des ailes avec 2 moulinets, et qui sera à terme situé juste derrière le cockpit. Et les techniques de constructions sont déjà bien là. Outre les poutres verticales qui verrouillent la structure en briques, c'est le montage de la métapièce Technic qui étonne. Elle est d'abord positionnée à l'envers afin de transmettre le mouvement de haut en bas et non de bas en haut comme à son habitude. Et forcément, cette position étant peu commune, elle n'est pas attachée par des tenons mais bloquée par l'axe qui la traverse (celui avec la vis sans fin) et enserrée de toute part avec des plates 1 x 2 with rail. Le maintien, aussi peu académique soit-il, est efficace. Le module des ailes en X, de loin le plus gros sur tout le vaisseau, est composé de 2 structures studless croisées. Les pièces studless assurant à cohésion de l'ensemble vont bien entendu d'une extrémité à l'autre des ailes. Les pièces studful sont liées majoritairement avec 2 techniques. Au niveau des blocs moteurs, la liaison avec la structure se fait avec des plates 2x2 with pin holes. Et sur les ailes, à l'instar de l'Imperial Shuttle #10212, on trouve des briques Technic 1x1 avec divers pins, le tout systématiquement espacé de 2 plates ; du SNOT élémentaire, en somme. Les bords de fuite gris sont maintenus par les bandes bleues et gris foncé, puisque la démarquation continue avec la coloration bleue ne permet pas d'avoir une liaison dans l'épaisseur de l'aile. Ce montage est bien plus solide qu'on pourrait le penser. Cet imposant module possède en outre les différents points d'accroche qui permettront de fixer les futurs modules (tuyères, canons, etc).
On poursuit avec les 2 modules qui se positionneront à l'arrière du corps et permettent entre autres de faire ressortir un molette sur la face arrière du vaisseau grâce à un 12t et un 20t. Cette phase de la construction est aussi l'occasion d'ajouter les 2 derniers ressorts. A terme, les 4 ressorts seront connectés aux ailes inférieures. Ces ressorts ne supportent pas tout le poids des ailes inférieures puisque celui-ci est en grande partie contrebalancé par les ailes supérieures opposées. Ces ressorts servent juste à donner une petite poussée pour plaquer les ailes contre les moulinets, et donc leur faire suivre exactement le mouvement impulsé par les moulinets. On notera que si le vaisseau est exposé avec les ailes ouvertes, les ressorts subissent une compression continue. Néanmoins, cela ne devrait pas les faire vieillir prématurément car ils sont loin d'être comprimés au maximum. Pour récapituler, on tourne la grosse molette grise sur la face arrière, ce qui entraine un 20t et un 12t. Le mouvement est un peu multiplié et remonté de 3 tenons pour passer au dessus de la structure des ailes. Là, une vis sans fin et un 24t réduisent considérablement la vitesse de rotation et redescendent le mouvement de 3 tenons (à hauteur des moulinets, donc). Deux paires de knobs en renvoi d'angle transmettent la rotation aux moulinets qui, en tournant, vont forcer les ailes à s'écarter. Deux choses importantes sont à noter. Premièrement, l'irréversibilité produite par la vis sans fin est assez illusoire car, finalement, elle ne concerne que les moulinets. Effectivement, en position fermée, les ailes demeurent libres et sont juste plaquées par les ressorts contre les moulinets. On peut donc les tripatouiller sans faire fonctionner le mécanisme. Cela n'est toutefois pas un problème en soit. Et deuxièmement, le mécanisme n'a en fait pas de fin de course, contrairement au #7191. Avec les ailes fermées (moulinets horizontaux), lorsque l'on actionne la molette dans un sens, les moulinets vont tourner et peu à peu passer en position verticale. Si on continue à tourner la molette dans le même sens, les moulinets vont continer à tourner pour retrouver leur position horizontale ; les ailes se referment. Un tel mécanisme sans fin de course a l'avantage de ne pas pouvoir forcer. Mais cela est aussi un inconvénient : lorsque l'on souhaite ouvrir les ailes au maximum, ne sachant pas trop où se situe le point d'ouverture maximale, on tourne parfois trop la molette, ce qui referme un peu les ailes. Il faut alors tourner la molette dans l'autre sens. Globalement, ce mécanisme marque une progression substantielle face au #7191. Il est plus maniable, beaucoup plus souple, et délivre une cinématique d'ouverture des ailes plus fidèle.
Puis on attaque la partie avant du vaisseau, avec le châssis du cockpit. Là encore, la conception est strictement calquée sur le #10240. Le fond est constitué d'un ensemble de plates ordinaire. Ce n'est que lorsque l'on monte les bords en SNIR que la construction devient plus intéressante. Ces carénages, bien qu'en diagonale, s'intègrent parfaitement dans le système Lego, sans recourir à quelconque jeu entre les pièces. Entre l'avant et l'arrière, les briques articulées (1 et 2) présentent un décalage de 2 tenons (4 tenons de large vers le nez, et 8 vers le cockpit). Techniquement, ce décalage est réduit à un seul tenon, avec une articulation positionnée à l'extérieure vers le nez, et à l'intérieur vers le cockpit. Autrement dit, le décalage aboutit à une diagonale qui est équivalente à la diagonale du carénage. Et le tour est joué ! Construit en 3 tenons de large, le siège est centré en étant fixé par les tubes d'une plate 3x3. Les pédales et le dossier du siège sont quant à eux inclinés avec des articulations libres ; facile. Le nez réutilise la technique astucieuse et génialissime du #7191 à 2 points d'attache. Le premier point de fixation se fait avec le pin de cette brique. Une brique Technic 1x1 permet de faire passer le montage paire en impaire. Jusque là, c'est assez classique. La fantastique technique réside davantage dans l'utilisation de la plate 3x2 with hole (une pièce aux caractéristiques assez bâtardes) pour le second point de fixation. En fait, les 4 tenons sont fixés sur le fuselage, et c'est le trou qui accueille un tenon du nez en largeur impaire. La partie avant terminée se lie alors au corps du vaisseau à l'aide de 4 pins Technic.
Sous le vaisseau, on ajoute la trappe de la cargaison, maintenue avec des articulations crantées. On fixe également plusieurs pièces à des endroits stratégiques pour consolider tous les modules assemblés précédemment. Les ressorts sont reliés aux ailes au moyen d'axes 4L with stop, ce qui par la même occasion conclut la construction du système d'ouverture des ailes. Le module qui vient recouvrir tout la construction se résume à de l'empilage. Les habillages montés en SNOT sont plus originaux. D'abord car ils jouent le rôle de renfort vertical. Et aussi parce la forme bombée et creuse à l'intérieur de ces pièces permet aux knobs de rentrer sous le fuselage, malgré le fait qu'ils dépassent des bords de la structure du vaisseau.
Comme on l'a vu, le modèle est costaud techniquement. Les derniers modules sont plus facile à appréhender, à commencer par les 4 prises d'air en demi cercle. On notera toutefois que le côté rectiligne monté à l'aide de la barrière 1x4x1 est en théorie un illegal build à cause des tiles 2x2 with 2 studs censées heurter l'intérieur des briques round macaronis 4x4. Dans la pratique, cela ne pose pas de souci. Les prises d'air se montent en SNOT sur les blocs moteurs. Les faces arrière des blocs moteurs se glissent chacune sur un axe 8L with stop, même chose pour les tuyères de sortie. A l'extrémité de chaque tuyère, 8 plates 1x2 with clip montées sur une pièce octogonale créent une forme arrondie et achèvent les moteurs.
Les canons consistent globalement en des axes enfilées sur des briques 1x2 à trou cruciforme. Le tout se monte directement sur les tenons des extrémités des ailes. Le présentoir est le dernier module que l'on construit. Quasiment identique à celui du X-Wing #7191, il peut adopter 2 positions. Bien entendu, pour chacune d'entre elles le vaisseau ne peut jamais entrer en contact avec le sol.
Commençons par analyser le corps du vaisseau, d'avant en arrière. Le nez est un des points faibles en terme de design. Il utilise des wedges curved, et pour donner une forme descendante, c'est très bien. De même, le dessus du nez en tiles insuffle plus de fluidité que les tenons du X-Wing #10240. Au contraire, la pointe toute verticale - ce n'est donc pas une pointe - donne l'impression que le X-Wing a tapé un mur ! Le fuselage n'est pas hexagonal mais il est aussi bien travaillé que les Lego le permettent. Les détails sont corrects avec les lances torpilles et quelques variations dans les formes mais sans effet escalier. Les différentes zones bleues et gris foncé sont rigoureusement identiques à celle que l'on peut observer sur le vaisseau original ; tant mieux. Les petites asymétries et colorations en dark tan et sand blue apportent du vécu au vaisseau.
Aux abords du cockpit, les wedges grises forment un fuselage épuré et fidèle. Et dessus, la verrière typique d'un X-Wing trône fièrement. A l'intérieur, le cockpit est très détaillé. On recense un siège avec appui-tête, un manche de pilotage, 4 ordinateurs de contrôle sérigraphiés et les pédales du pilote. A ce niveau là, il est difficilement envisageable de faire mieux.
Sur le dessus, BB-8 prend place. Il est certes un peu petit, mais il n'y a de toute façon pas vraiment le choix... Et juste derrière, on a les greebs. Ils sont dans un style semblable à ceux du Y-Wing #75181, et donc bien plus réussis que ceux du #10240. La forme fuyante créée avec des wedges curved est quant à elle plutôt ressemblante à ce que propose le vrai chasseur. Les faces latérales en volume, notamment avec diverses slopes et wedges, sont assez proches du design du vaisseau original. Tout n'est pas parfait pour autant. L'essence même du mécanisme des ailes fait que des trous colossaux sont nécessaires à l'ouverture des ailes. Avec les ailes ouvertes, les trous vers les réacteurs sont comblés, mais c'est alors entre les ailes qu'un gros renfoncement apparaît. Bref, le mécanisme des ailes a besoin de place, et ceci se paye forcément à un endroit ou à un autre. Le décrochement d'une plate vers l'arrière des faces latérales n'est pas des plus joyeux non plus.
Sur la face arrière, les greebs sont plutôt dans le registre de la texture ou du motif que des petites pièces hétéroclites. C'est moins fragile, surtout lorsque l'on est amené à manipuler la molette du mécanisme. Cette dernière s'intègre bien à l'ensemble, ce qui n'était pas évident vu sa taille. On notera que les bords intérieurs de la carlingue ont été approximés en un octogone à l'aide de slopes 2x1 inverted. Si fondamentalement le rendu est faux, son style n'est pas complètement déconnecté de la forme hexagonale que l'on peut voir sur le vrai vaisseau. Pour les bords extérieurs, on ne peut pas être aussi élogieux. Le rectangle décrit par les arêtes des pièces ne ressemble ni de près ni de loin aux formes d'un vrai T-70.
Les 4 entrées d'air en demi cercle avec un bord biseauté sont vraisemblablement l'un des aspects les plus convaincants du modèle. Et ça tombe bien, car c'est un élément fondamental de l'identité d'un X-Wing T-70. Elles ont une certaine profondeur, qui est accentuée par la couleur gris foncé. Sur le pourtour, on retrouve un fin liseré bleu ; parfait ! Le reste du bloc moteur est très soigné, avec des pièces courbées sur le dessus, et des slopes droites en direction des ailes. On a même quelques textures dans le sens de la pente grâce à ces pièces. Sur les bords arrière, les formes en "U" des ailes inférieures et supérieures ont une parfaite correspondance, et les tubes de refroidissement sont idéalement reproduits avec cette pièce. La tuyère de sortie a des textures très travaillées. Ces disques produisent un rendu admirable et les plates 1x2 with clip donnent une bonne finition. L'incandescence des réacteurs est faite en trans-dark pink ; très bien.
Les ailes sont relativement simplistes en terme de texture, de par la façon même dont elles sont conçues : en SNOT. Les principaux détails résident dans la présence de 5 bandes de couleur et des petites cellules de chargement des canons lasers reproduites avec des tiles 1x1 round transparentes. On remarquera que le bord d'attaque des ailes inférieures a été inévitablement simplifié. Si en réalité il est légèrement oblique, sur notre modèle il est presque totalement droit. Cela ne saute pas aux yeux, mais l'un des gros points fort des ailes tient dans les détails, formes et textures créés par les pièces Technic entre les 2 ailes. S'il est bien évident que ces pièces Technic ont avant tout pour but de garantir la solidité de l'aile, leur apparence fait indirectement des merveilles en terme de finition mécanique. Avec quelques pièces dark tan, visuellement c'est très sympa.
Les canons lasers sont dans la continuité des ailes en SNOT, grâce aux briques 2x4 with curved top. Les canons eux-mêmes sont particulièrement fidèles. A l'extrémité arrière le coupleur de décharge statique est imité avec cette roue. Les manchons de refroidissement sont reproduits avec un engrenage 16t gris clair. Les épaulettes sont quant à elles un véritable coup de génie pour représenter les suppresseurs de retour magnétique.
En position fermée, les ailes se courbent un tout petit peu sous leur poids. C'est un écueil difficilement évitable en Lego. Les jonctions entre les ailes sont quasiment parfaites. Néanmoins, et parce tout est calculé au millimètre, il arrive qu'il faille faire un petit ajustement avec le doigt pour parfaitement les aligner ; rien de dramatique. Quoi qu'il en soit, le modèle est plus séduisant lorsqu'il est exposé avec les ailes déployées.
L'un des gros points fort du X-Wing #10240 est la cinématique d'ouverture des ailes qui est on-ne-peut-plus fidèle à ce que l'on peut observer dans les films. Forcément, ce X-Wing T-70 de la Résistance hérite du même avantage. En position ouverte, les ailes sont très proches du corps du vaisseau. Ca passe au millimètre, c'est très bien exécuté. De toute évidence, cette configuration ailes ouvertes est celle qui en jette le plus pour exposer. Mais voir les ailes ne faire plus qu'une en position fermée est assez grisant également.
Concernant les couleurs, le mélange de gris clair et bleu, parsemé de gris foncé, dark tan et sand blue est superbe. Il confère au vaisseau un air patiné et vétuste qui traduit une véritable authenticité. On se plait à poser le regard entre le bleu vif et les couleurs plus ternes. Vis-à-vis des proportions, il n'y a pas de fausse note : ce #ST27 est presque un copié/collé du vaisseau original.
S'il est clair que ce Resistance X-Wing #ST27 recycle le cœur du set #10240, il parvient aussi à s'en détacher pour offrir une vraie proposition. Ainsi, techniquement le modèle envoie du lourd avec ses ailes qui s'ajustent précisément et s'unissent. Les finitions et détails, eux, sont poussés partout au maximum pour aboutir à un design le plus fidèle possible et sans réel compromis. Le schéma de couleurs se charge de sublimer le tout avec une allure naturellement authentique.