Supercar #8070
- Référence : #8070
- Nom du modèle : Supercar
- Nombre de pièces : 1281
- Année : 2011
- Dimensions : 47 x 20 x 13
- Designer : Uwe Wabra
- Niveau de difficulté : 5/5
- Note du modèle principal : 5/5
- Note du modèle secondaire : 4/5
En voilà une belle voiture... Commençons par étudier l'avant. Celui-ci fait énormément penser à une Dodge Viper, et ce pour 2 raisons. Premièrement, la carrosserie est bien élargie au niveau des passages de roues avant. Et deuxièmement, le formes sont très arrondies vers les phares, grâce à de petits panneaux et à des slopes curved 6x1 rouges. Les phares sont très discrets. Les 3 plates round 1x1 transparentes font penser à certains modèles Alfa Romeo. Les clignotants sont plus bas, et c'est aussi bien. Car s'ils les avaient positionnés avec les phares, ils auraient réduit ces derniers à 2 plates, ce qui aurait été clairement insuffisant. En bas, le spoiler noir confère toujours plus de sportivité à une voiture qui est loin d'en manquer. Sur le reste de la face avant, je suis plus mitigé. La calandre studful est agréable à l'œil, c'est sûr. Les slopes curved situées juste au dessus ne sont pas une mauvaise idées non plus. Mais la liaison avec les slopes situées plus à l'extérieur n'est pas très bonne. De même, derrière le spoiler, les connecteurs rouges ne sont pas fixés asymétriquement pour des raisons techniques. Ce n'est pas flagrant au début, mais une fois qu'on l'a vu, on peut avoir du mal à en faire abstraction. Le capot est moyennement réussi. De part et d'autre des poutres coudées 3x5 rouges et devant le moteur factice, c'est bien trop vide ! De plus, les poutres noires reliées du capot au châssis sont assez disgrâcieuses. On pourrait faire la même remarque pour l'axe gris clair non habillé sous le parebrise. On notera tout de même 2 points positifs. D'abord, le fait que le capot soit dépouillé permet d'admirer les pistons du V8 entrer en action. Ensuite, la façon dont sont positionnés les éléments de carrosserie accroissent l'impression d'élargissement des ailes.
Les portières jouent un rôle très important sur l'allure générale de la voiture. La façon dont elles sont faites (avec 2 panneaux) fait que les vitres ont une forme plongeante. Avec cette seule caractéristique, le design de la voiture est diablement dynamisé ! Devant la porte, le petit espace entre les 2 panneaux reproduit une sorte d'ouie qui n'est pas sans rappeler la Dodge Viper. Le bas de caisse est lui aussi savamment élargi, conformément aux ailes, afin de muscler le design. Les poutres noires qui courent le long du bas de caisse évitent d'avoir 4 épaisseurs de poutres rouges qui auraient, à n'en pas douter, alourdi le design. Ces poutres rappellent aussi le spoiler noir de la face avant. Il aurait été bien que cette ligne noire soit aussi présente de chaque côté du spoiler (devant les roues avant) pour assurer une certaine uniformité dans le design. Le dernier petit reproche que je pourrais faire sur la partie centrale du bolide est entre la portière et le passage de roue arrière : les trous de la poutre rouge ne sont pas très beau. Les recouvrir d'une tile aurait été le bienvenu. Malgré ces détails sans importance, cette partie de la supercar est vraiment de toute beauté !
Alors autant il y a matière à faire des éloges concernant l'aspect extérieur de la voiture, autant l'intérieur est un raté quasiment complet ! La planche de bord est tout juste décente. Elle a un volant (factice, vous pensez bien), mais aucun cadran. Sa couleur grise n'est guère reluisante mais peut faire penser à un intérieur carbone. On regrettera qu'elle ne soit pas réellement fixée mais inclinée par des pins à frictions. Le fait qu'elle aille jusqu'au bord de portières est néanmoins appréciable ; cela fait de bonnes finitions. La boîte à vitesses est excentrée d'un tenon sur la droite ce qui fait que l'espace pour positionner le siège gauche fait 2 tenons de plus que celui prévu pour le siège droit. Malheureusement, pour conserver une certaine cohérence, les 2 sièges ont été faits à l'identique. Donc concrètement, ils ont tous 2 été conçus comme s'il y avait, à gauche, le même espace qu'à droite. Il résulte de cela que les sièges sont absolument infâmes. Il est difficile de trouver quelque attrait à la couleur grise dans ce cas, et la forme est ratée (chaque siège est asymétrique). De surcroît, le haut des sièges est utilisé pour fixer la structure du toit... C'est certes pour la bonne cause (rigidité), mais ce n'est pas beau du tout. En fait, ces sièges auraient pu être tout autre si la boîte à vitesses avait été centrée. Mais pour moultes raisons techniques, cela n'est pas possible. Le toit, lui, est très suggéré. Ce choix est visuellement moins choquant que le capot moteur je trouve. Sûrement parce que les axes sont bien habillés. Les derniers éléments de finition sont les rétroviseurs. Ils ne sont pas à la bonne échelle, c'est sûr. Toutefois, ils sont bien profilés et faits avec un montage simple. Mieux vaut cela à un montage plus complexe, plus hasardeux, et pas forcément plus réaliste.
A l'arrière, les passages de roues et les coins sont corrects. De même, on apprécie les feux stops et clignotants fait avec des tiles et mini slopes, ainsi que les sorties d'échappement avec un tenon de décalage. Sur le dessus, les éléments de carrosserie horizontaux ont un positionnement similaire à celui que l'on peut trouver à l'avant. Donc visuellement, c'est plutôt réussi. Pour ce qui est du reste, ça se gâte sévèrement...La partie faite avec les 2 flexs ne plonge pas assez. Il aurait fallu qu'elle descende davantage pour donner une forme plus fuyante à l'arrière. Le carénage qui fait cette même partie est aussi trop vide. Un petit habillage n'aurait pas fait de mal. Déployé, l'aileron est très volumineux. Il pourrait presque faire office d'aérofrein tant il est grand ! ;-) Certains sauront apprécier ce look très original voire futuriste qu'il confère à la voiture tandis que d'autres le trouveront décidément trop disproportionné. Une fois replié, le rendu n'est pas parfait : les bords de l'aileron dépassent d'un bon cm de chaque côté du carénage ; dommage. Le boîtier à piles est de loin l'élément le plus laid du set. Le design du modèle souffre tellement de sa présence que l'on pourrait penser que la motorisation est optionnelle (avec le kit #8293), et donc que quelque compromis esthétique est acceptable. Mais il n'en est rien. Le boîtier à piles saccage la face arrière. Il est trop gros, dépasse allègrement, et sa couleur grise n'est pas harmonieuse pour un sous. Utiliser le petit boîtier à piles aurait sans aucun doute amélioré les choses, et peut-être même permis un habillage décent.
Vous l'aurez remarqué, les jantes de ce modèle ont été retournées. Elle apparaissent donc creuses, ce qui donne l'impression qu'elles sont grosses et que les pneus sont fins. Là aussi, cela donne un bel aspect sportif à la voiture. Enfin, la couleur rouge, elle, est une cruelle déception. Avec des formes aussi osées, le rouge est terriblement ennuyeux. Avec un dark red ou un dark blue, la voiture aurait plus de cachet. Malgré des défauts évidents, le design demeure un modèle du genre, à mi-chemin entre la sportive designée en finesse et la muscle car survitaminée.
Cette supercar présente les fonctions classiques d'une voiture et d'autres fonctions plus étonnantes. Commençons par les classiques avec la direction. On la manipule depuis le 20t noir positionné derrière l'habitacle. A sa verticale, on trouve un renvoi d'angle avec 2 engrenages 12t pour obtenir un axe longitudinal. Et là, la configuration du mécanisme est surprenante : l'axe passe sous le différentiel et utilise 2 cardans. Bien souvent, le mécanisme de direction est au dessus du différentiel ou même devant, mais pas dessous. Idem, les cardans sont rarement utilisés dans les HOG des sets mais plutôt dans les transmissions. Au moins, cette #8070 innove ! Ensuite, l'axe passe à travers une roue folle utilisée dans le mécanisme de la portière gauche et file à l'avant. Là bas, un 12t s'engrène avec un 20t, lui même entraînant un nouveau 12t puis une crémaillère 7L. Le rayon de braquage est de 51 cm, c'est satisfaisant. En revanche, la molette de direction, elle, manque de souplesse. Les rotules des moyeux occasionnent beaucoup de frottements, et cela s'en ressent lorsque l'on tourne la molette.
Avec toutes les fonctions que la voiture possède, le passage de la transmission est lui aussi plus chiadé qu'à l'accoutumée. Tout commence à partir du différentiel qui au passage est positionné particulièrement haut, entre autre pour permettre au mécanisme de direction de passer. Ce différentiel entraîne un 20t. A l'extrémité de cet axe, on a un autre 20t et un 12t. Cela engendre une mutliplication qui accélèrera les pistons d'autant mais permet surtout de se décaler et de contourner toute la boîte à vitesses par la gauche. Une fois passé au delà de la boîte à vitesse, il faut se recentrer. Et pour réaliser cela, on a 2 engrenages à 16 dents dont une roue folle enfilée sur un axe de la boîte à vitesses (mais qui n'interfère pas avec). Le mouvement est remonté de 3 tenons avec un ultime engrenage 16t ; le vilebrequin est en mouvement. Lorsque les roues arrière font un tour, le vilebrequin en fait 2,33 ; visuellement c'est parfait !
La voiture a des suspensions indépendantes sur les 4 roues, fonction absolument incontournable pour se prévaloir du titre de supercar. Le résultat sur les 2 essieux est assez variable. Sur l'essieu avant, les designers Lego ont réussi un coup de maître. Les suspensions sont réglées à la perfection. Elles sont fermes et souples à la fois, du jamais vu sur un set Lego jusqu'à présent. L'essieu arrière lui est plus rigide, comme sur le tout-terrain #8297. Cela s'explique par un bras de levier du ressort plus long qu'à l'avant. Ce dernier a donc plus de force et que la suspension est par conséquent plus dure. Elle est plus dure, pourtant, le ressort rencontre des difficultés pour faire remonter la caisse en intégralité. Cela est en grande partie dû au poids important qui s'exerce sur l'essieu arrière, notamment avec le boîtier à piles. Si on maltraite trop les suspensions, il peut arriver qu'un pneu touche un flex, mais ce n'est pas si gênant.
Les autres fonctions de la voiture sont motorisées par un moteur M dont le mouvement est redirigé çà et là via une boîte à vitesses pour actionner toute la mécanique. A la sortie du moteur M, on a un 8t couplé à un clutch pour déjà bien diminuer la vitesse de rotation de l'axe. Et le clutch, situé en amont de la boîte à vitesses, sert ainsi pour toutes les fonctions motorisées. Les axes de la boîte à vitesses sont entraînés d'abord à droite (axe sur lequel est le clutch), puis à gauche avec les 2 engrenages 16t situés devant.
La première vitesse (levier à gauche et en avant) sert à manœuvrer la portière gauche. Le driving ring de l'axe gauche est poussé vers l'arrière et se solidarise avec une roue folle. Le mouvement est alors successivement transmis à 2 autres roues folles puis un 16t classique. Sur l'axe de celui-ci, il y a un vis sans fin qui interagit avec un pignon 8t, lui-même faisant pivoter un liftarm (réduction finale : 24:1). C'est ce liftarm qui va faire coulisser une longue biellette noire et ouvrir la porte en élytre avec beaucoup d'élégance. L'ouverture en élytre est rendue possible grâce à une articulation en diagonale (par rapport au châssis). C'est très bien vu de la part des designers ! Lorsque la porte est ouverte, l'habitacle est étonnament bien accessible : le mécanisme est discret et la porte est bien dégagée. A la fermeture, il y a même un petit verrouillage avec l'extrémité de la porte qui vient se glisser sous des poutres du carénage.
Pour ouvrir la portière droite, il faut mettre le levier sur la seconde vitesse, à gauche et en arrière. Le driving ring (le même que précédemment, car on est toujours sur l'axe gauche de la boîte à vitesses) est cette fois-ci poussé en avant. Un driving ring extension entraîne une roue folle positionnée un tenon plus en avant. Avec une autre roue folle, le mouvement passe sur le second axe de la boîte à vitesses et ressort finalement de l'autre côté (de la boîte à vitesses) avec un engrenage 16t. Là, le reste du mécanisme est identique à celui de la portière gauche (vis sans fin, 8t, liftarm et biellette). Globalement, les caractéristiques de ce mécanisme sont identiques à celles de l'autre portière (réduction de 24:1, bon accès à l'habitacle, verrouillage). On notera juste une différence non négligeable : la vis sans fin est attaquée par le bas et non par le haut. Ce choix a dû être fait pour que les 2 portes fonctionnent dans le même sens (quelle que soit la position de l'interrupteur du boîtier à piles).
Avec le levier à droite et en avant, on déploie ou rentre l'aileron. Le driving ring est poussé vers l'arrière, et la suite de la mécanique est semblable à celle décrite dans le paragraphe précédent. Un driving ring extension fait que la roue folle entraînée est un tenon plus en arrière. Cette dernière s'engrène avec un 16t sur sa droite (ce 16t est sur un axe distinct de celui de la vis sans fin de la portière droite). Puis, une vis sans fin et un 8t assurent la mise en mouvement des biellettes : une petite en entraîne une très grande (poutre 13L). C'est finalement un parallélogramme déformable qui fait rentrer et sortir le spoiler en soulevant le hayon. Le jeu de biellette est astucieux car il permet au mécanisme de parcourir facilement la distance nécessaire. En revanche, il engendre un jeu monstrueux ! Déployé à fond, l'aileron est extrêmement branlant... C'est encore pire pour le hayon. Qu'il n'ait pas de mécanisme pour se lever et repose simplement sur l'arrière, ça peut se comprendre. Mais qu'il puisse se retourner au point de se coller contre le toit de la voiture, c'est pas normal ! Inclure une butée n'était pas la mer à boire tout de même ! Par exemple, en mettant des flexs plus longs de 2 tenons et donc accrochés sur le toit, ces derniers auraient fait office "tendeurs". Le rapport de réduction est de 24:1.
La 4ème et dernière fonction motorisée est le capot. Pour le mettre en mouvement, le levier doit être à droite et en arrière. Le driving ring droit de la boîte à vitesse est alors poussé en avant. Ceci permet à la roue folle d'entraîner le 16t situé plus bas. Depuis cet engrenage, un axe est dirigé jusque derrière la calandre. Là, une vis sans fin actionne un 8t, lui même couplé à un 24t. Finalement, le coffre s'ouvre sous l'action d'une poutre coudée noire. La réduction est plus forte que dans les autres fonctions ; elle est de 72:1.
Les fonctions motorisées ont été bien pensées mécaniquement. Elles fonctionnent toutes dans le même sens (ouverture ou fermeture) pour une position donnée de l'interrupteur du boîtier à piles. Elles sont aussi toutes pourvues d'une vis sans fin ce qui assure l'irréversibilité des mécanismes, et donc un blocage permanent quand ceux-ci sont débrayés au niveau de la boîte à vitesse. On se souvient que le treuil du #8297 n'était pas irréprochable à ce niveau. Les mouvements des éléments de la voiture sont très fluides et leur temps d'ouverture et de fermeture a été étudié pour être similaire sur les 4 fonctions. Le clutch débraye à la perfection en bout de course, et ne patine jamais pendant l'utilisation d'une fonction étant donné les faibles couples en jeu. Mécaniquement irréprochable, la motorisation du set s'avère malgré tout décevante à certains égards. Tout d'abord, elle ne permet pas d'apprécier à sa juste valeur la cinématique des différents éléments mis en mouvement, du fait de la vitesse (surtout les portières). C'est très regrettable. Alors qu'on accède sans problème au levier de vitesses en glissant par le toit et/ou le parebrise, la mise sous tension, elle, n'est pas idéale sans pole reverser : comme sur beaucoup de sets motorisées, c'est un véritable calvaire d'arrêter l'interrupteur en position centrale, et donc de ne pas faire repartir directement les fonctions dans l'autre sens. La motorisation en option avec le kit #8293 aurait donc été bénéfique de tous points de vue. Premièrement, le set aurait été moins cher. Deuxièmement, une molette (vraisembablement à l'arrière) avec une multiplication adaptée aurait été tout à fait envisageable sans qu'elle ne soit difficile à tourner puisque les fonctions nécessitent peu de couple. Troisièmement, la place libérée aurait sûrement permis d'améliorer la suspension arrière et le mécanisme de déploiement de l'aileron. Et quatrièmement, le design du set aurait pu être bien plus soigné sur la face arrière. Bref, à trop vouloir en faire, Lego a perdu de vue des caractéristiques importantes (et élémentaires !) telles que la jouabilité et l'efficience qu'un set Technic est sensé avoir.
Cette supercar #8070 recèle bien des pièces intéressantes. Il y a 41 pièces dentées dont une crémaillère 7L, un différentiel, 4 vis sans fin et un clutch, le nécessaire pour faire une belle transmission avec 2 cardans, 4 CV joints et 4 moyeux, des pièces de boîtes à vitesses (2 driving rings et 2 driving ring extensions), 8 bras de suspensions, un cadre Technic, 8 biellettes à rotules, 9 flexs, 18 (!) panneaux de carrosserie, 4 suspensions, et quelques pièces studful. Il y a toutes les pièces maîtresses nécessaires pour faire une supercar classique avec une boîte à vitesses 5+R, à l'exception d'un driving ring (il en faudrait 3 et le set n'en a que 2). Par contre, le moteur M et le boîtier à piles ont un intérêt très relatif dans ce set de plus de 1200 pièces. Si vous voulez des pièces power functions, optez pour un autre set moins coûteux (#8052, #8292) ou plus fourni (#8275, #8043).
L'inventaire des pièces est disponible ici.
La valeur éducative de cette supercar est moindre par rapport aux set #8880, #8448 ou #8466. En effet, la #8070 n'a pas de vraie boîte à vitesses agissant sur les rapports, mais des fonctions accessoires. Ces dernières sont d'ailleurs bien rodées et un peu plus utiles que celles du tout-terrain #8297. Malgré cela, elles auront vite fait de lasser les fans les plus nostalgiques d'une vraie boîte à vitesses. Là où le modèle marque indiscutablement des points, c'est avec son inventaire, son design général magnifique, et sa complexité peut-être supérieure à celle que l'on trouve dans les sets précédemment cités. Il est vrai que la couleur rouge et la motorisation du set sont très discutables. Devant ces constats, on est en droit de se demander si ces choix n'ont pas été volontaires pour se laisser une marge de progression facilement accessible vis à vis de la prochaine supercar qui sera commercialisée. Car du point de vue de la mécanique et des formes de la voiture, il semble d'ores et déjà difficile de faire significativement mieux.