Naboo N-1 Starfighter #10026
- Référence : #10026
- Nom du modèle : Naboo N-1 Starfighter
- Nombre de pièces : 187
- Année : 2002
- Dimensions : 39 x 21 x 14 (taille réelle : 11 mètres)
- Designer : Søren Dyrhøj
- Niveau de difficulté : 1/5
- Note du modèle principal : 3/5
Ce chasseur monoplace est utilisé dans la Flotte Royale de la planète Naboo. Il a été réalisé par les ingénieurs naboos et est propulsé par 2 moteurs sublimiques Nubian 221 modifiés de type J, pouvant lui faire atteindre 1000 km/h. L’hyperdrive Monarque C-4 de classe 1 est également produit par Nubian. Ce vaisseau a pour but premier d’escorter la Nef Royale de la Reine Amidala, bien que lors du conflit opposant la planète Naboo à la Fédération du Commerce dans l’Episode I : La menace fantôme, il joua un rôle décisif pour détruire le vaisseau amiral de cette dernière. En effet, le jeune Anakin Skywalker (accompagné de l’astro-droïde R2-D2) se retrouva malgré lui aux commandes de ce vaisseau. Et c’est grâce à une torpille à protons involontairement tirée qu’il fit imploser le vaisseau ennemi !
Le chasseur N-1 est donc équipé d’un lance-torpilles de 2 magasins de 5 torpilles chacun sur sa partie inférieure, et de 2 canons lasers sur sa partie supérieure. Les épis latéraux servent à évacuer au maximum la chaleur produite par les moteurs tandis que l’épi central permet de recevoir des informations provenant de l’ordinateur de combat du Palais Royal pour que l'appareil file automatiquement vers sa cible (par exemple, le vaisseau amiral droïde à la fin de l'Episode I). Pour se défendre, le Naboo Starfighter possède un écran déflecteur très résistant. A l’avant, le chrome royal est le symbole d’appartenance à la Couronne. En outre, ce chrome permet d’absorber certains tirs d’armes à énergie (type laser). Voilà comment les ingénieurs naboos alliaient esthétisme et ingéniérie...
Ce Naboo N-1 #10026 est le plus petit des UCS ; il a 187 pièces. Il ne faut donc pas compter plus de 25 minutes pour la construction. Malgré son poids plume, la conception est modulaire et se décompose comme suit : le corps du vaisseau, les 2 réacteurs et le présentoir.
Le corps se monte par empilement, avec pour seule originalité l'épi central qui est monté avec un pin Technic. Les moteurs ont une petite astuce puisque chacun d'eux requiert un axe Technic de 18 tenons de long qui n'existe pas en Lego. L'axe est donc scindé en 3 morceaux. La liaison se fait alors avec des pins Technic 3/4 pris d'une par dans une poulie et d'autre part dans une jante. Chaque moteur se connecte au corps du vaisseau à l'aide de plates 2x2 with hole.
Le support du vaisseau dispose d'une articulation crantée pour varier les angles d'exposition comme bon nous semble. Et si ce type d'articulation est possible, c'est bel et bien parce que l'on a affaire à un modèle de petit calibre. Chose très rare également, le vaisseau est lié au support directement avec des tenons et non avec des pièces du support qui s'insèrent dans le corps du vaisseau. Encore une fois, si cette solution a été retenue c'est parce que la taille modeste du vaisseau le permet. Pour oter et remettre le vaisseau il faut donc forcer un peu plus qu'à l'accoutumée puisqu'il y a une réelle nécessité de désolidariser le montage.
Ce Naboo Starfighter N-1 est très joliment profilé. Et il n’était pas gagné de reproduire en Lego un vaisseau avec de telles lignes. Pour cela, Lego a habilement utilisé divers types de slopes et wedges pour designer le corps. Sur le dessus, on a des tiles pour masquer les tenons et toujours parfaire la ligne aérodynamique du vaisseau. L’épi central est fait une antenne pour créer une forme tout en finesse ; rien à redire. La verrière est réduite à sa plus simple expression puisque 2 wedges subtilement sérigraphiées font l’affaire pour un superbe rendu. Compte tenu de la taille du modèle, il n’y a pas de cockpit aménagé et c'est très bien comme ça. Derrière le cockpit trône l’astro-droïde R2. Il est lui aussi simplifié : seule sa tête est présente, fixée sur une mini turntable. C’est bien suffisant.
Les ailes sont l'occasion d'arborer de magnifiques surfaces étincelantes pour coller parfaitement à l'identité du chasseur Naboo. Pour un UCS, il ne pouvait en être autrement. Mais on regrettera amèrement l'utilisation de 2 plates 2x2 corner grises en plein milieu des autres pièces chromées. C'est vraiment dommage. Les ailes permettent aussi d'avoir quelques tenons pour notre plus grand plaisir. Car il faut bien dire que sur le reste du N-1, le modèle en est plutôt avare...
Le corps des réacteurs est bien rond comme il faut, et possède juste ce qu'il faut de chrome. Aux extrémités, les cônes sont tout aussi réussis. La différence de diamètre entre les corps (4 tenons) et les cônes (3 tenons) permet d'intégrer les entrées d'air circulaires à l'avant et les tuyères de sortie à l'arrière. Ces dernières sot bien mise en valeur avec des poulies trans-light blue qui reproduisent l'incandescence des moteurs ; parfait ! Les épis des moteurs sont réalisés comme sur le corps. C'est très bien, tant pour le rendu que pour la cohérence d'ensemble.
Avec des slopes et wedges inverted, le dessous du chasseur est sobre dans un style similaire à ce qu'on a sur le dessus du vaisseau. On a bien un accroc avec les coins d'une plate qui dépasse, mais on s'en remettra. De même, l'absence de chrome sous le vaisseau n'est pas si préjudiciable que ça pour le rendu final. Cela rappelle le caractère unique du chrome, et pousse à porter son regard sur le dessus du vaisseau, là où le modèle reproduit au mieux les lignes du N-1.
Concernant les proportions, on ne relève pas de fausse note particulière sur notre #10026. Le vaisseau capture idéalement la fluidité et l'esprit du Naboo N-1 tel qu'on le voit dans l'Episode I : La menace fantôme.
On est en présence d’un set très fidèle au chasseur original, et ce grâce aux pièces chromées et à une construction qui a su rester simple. Toute conception plus grosse aurait abouti à un design moins fin et plus angulaire. Avec ses 187 petites pièces, ce Naboo Fighter est donc une franche réussite !