Formule 1 Silver Champion #8458
- Référence : #8458
- Nom du modèle : Formule 1 Silver Champion
- Nombre de pièces : 1413
- Année : 2000
- Dimensions : 66 x 28 x 15
- Designer :
- Niveau de difficulté : 3/5
- Note du modèle principal : 4/5
- Note du modèle secondaire : 4/5
Ce modèle sorti en 2000 mise tout sur le visuel. Il y a des nouvelles roues dont la forme est vraiment proche des roues utilisées en F1 (contrairement au set #8386). Les triangles de suspensions sont plus vrais que nature, tant à l’avant qu’à l’arrière. Et le jaune utilisé est très agréable à l'oeil je trouve. Le bloc moteur est très beau. Il n’est pas très enfoncé dans le châssis, par conséquent, on le voit parfaitement bien. Les tubulures d’admission et de raccordement à l’échappement sont de la partie. Que du bon ! La carrosserie argentée est de très bon goût et fait immédiatement penser à une Flèche d’Argent (pour ne pas faire de publicité ;-)). Les éléments de carrosserie sont nombreux, très nombreux. Il en est de même pour les flexs. C’est sûr, le recours massif à ce genre de pièces ne plaira pas à tout le monde. Mais force est de constater que ces flexs fluidifient la ligne à plusieurs endroits. Les trous à la surface des métapièces me font même un peu penser aux multiples appendices que l’on trouve sur les formules 1 actuelles.
A l’avant, l’aileron et le nez sont jolis, propres. Je me suis inspiré de la Williams BMW #8461 pour combler le trou qu'il y avait sur le nez. Après celui-ci, on a le cockpit. Il est sommaire. Donc pour le fignoler, il est conseillé de modifier les rétroviseurs et de rajouter une caméra, comme sur la #8674. De part et d’autres du cockpit, il y a les pontons. Personnellement, je les trouve un peu trop arrondis, mais il n’y a rien de dramatique cependant. Les radiateurs sont faits avec des crémaillères les unes à côté des autres, rien à redire. Devant ces pontons, on ne trouve aucun déflecteur malheureusement. Par ailleurs, je trouve que les briques présentes sur les côtés ne sont pas très joyeuses... Ceci dit, le châssis étant en studful, je ne vois pas comment il aurait été possible de faire autrement.
Sur la partie arrière, la forme fuyante de la carrosserie est très bien rendue (merci les flexs !). Aussi, le fait d’avoir mis 2 éléments de carrosserie noirs est une bonne idée : ça évoque les sorties d’échappement. A l’arrière, l’aileron n’est pas très convaincant, et ce pour plusieurs raisons. D'un, les trous dans les panneaux de carrosserie sont assez laids ici (ça n’engage que moi), de deux, les extrémités de ces mêmes pièces dépassent de chaque côté, et de trois, l'aileron est trop haut... Derrière, le diffuseur est plus ou moins là. Disons qu’il y a un fouilli noir. ;-) On note aussi la présence d’un feu rouge à l’arrière. Il sert à être mieux vu des autres concurrents par temps de pluie.
Mais aujourd’hui, lorsque l’on compare cette formule 1 au set Ferrari #8674 sorti en 2006, on ne peut que constater que la ligne est un peu dépassée. En effet, certaines lignes ne sont pas assez saillantes. Néanmoins, seuls les fans de formule 1 s’en soucieront, les autres ne verront guère de différence. Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte puisque ce modèle a été produit 6 ans avant la Ferrari. Ceci explique cela...
Les fonctionnalités sont réduites, formule 1 oblige. On retrouve la traditionnelle direction par crémaillère, avec un 8t. Pour que le volant tourne en accord avec les roues, 2 engrenages 16t sont là. Ils permettent également de remonter de 2 tenons l’axe afin qu'il débouche en haut du cockpit. On a aussi un cardan pour incliner l'axe de direction, et donc le volant. La direction étant assez rigide, lorsque l’on tourne le volant, il arrive qu’on le déforme. Je l’ai donc renforcé. Etant donnée la longueur de la voiture, le rayon de braquage est faramineux : il ne fait pas moins de 66 cm.
Le moteur est un V10, et c’est l’essieu arrière qui le fait fonctionner. Dans l’ordre on a la cage du différentiel côté 16t, 2 engrenages 16t, une couronne de 24 dents pour transmettre le mouvement dans le sens de la longueur, et enfin juste derrière le siège du cockpit, un 24t suivi d’un 8t. Cet agencement des différents engrenages fait que le moteur fait 2 tours lorsque les roues de l’essieu arrière en font un. Cela procure donc une vitesse de rotation acceptable. Par exemple, à une vitesse de 1m/sec, le moteur tourne à 460 tours par minute.
Les suspensions sont très réalistes. Ainsi, les ressorts horizontaux absorbent les chocs verticaux. Mais on note que les suspensions avant manquent de rigidité, même avec des amortisseurs neufs. Par ailleurs, le ressort utilisé présente un gros défaut de conception. Je l’explique et donne la parade sur cette page.
La dernière fonction est purement esthétique. Grâce à 2 ressorts progressifs, une grosse partie de la carrosserie se soulève afin de révéler la mécanique. En tirant le levier est jaune devant le cockpit, on va donner une impulsion. Un jeu de poutres va alors permettre aux ressorts progressifs de sortir de leur position comprimée. Et ce sont ensuite eux qui vont pousser la carrosserie, et l’ouvrir. C’est très impressionnant mais peu réaliste. Car vous pensez bien qu’en réalité on ne fait pas comme cela pour accéder au bloc moteur ! Ne l’oubliez pas : le visuel avant tout !
Une partie des pièces est intéressante si vous désirez réalisez votre propre super car. Mais ce set sera loin d'être suffisant ! Il y a 4 grosses roues, 24 éléments de carrosserie argentés (unique set à en posséder, si on fait abstraction du pack #5520) ou noirs, beaucoup de pièces flexibles, des triangles de suspensions, 4 suspensions et 2 ressorts progressifs. Par contre, si vous voulez une boîte à vitesses et des engrenages, il faudra allez voir ailleurs !
L’inventaire des pièces est disponible ici.
Voici une voiture agréable à regarder. En revanche, elle n'est pas faite pour jouer, du fait de sa taille et de son rayon de braquage colossal. On regrette aussi l’absence d’une boîte à vitesses, ne serait-ce que 2 rapports comme sur le modèle secondaire de la #8880. Cette F1 est donc un modèle qui se plaira sur une étagère. C’est un bibelot certes un peu cher, mais qui en met plein les mirettes !