Excavatrice à godets #42055
- Référence : #42055
- Nom du modèle : Excavatrice à godets
- Nombre de pièces : 3927
- Année : 2016
- Dimensions : 71 x 29 x 39
- Designer : Markus Kossmann
- Niveau de difficulté : 4/5
- Note du modèle principal : 4/5
- Note du modèle secondaire : 2/5
Les excavatrices à godets sont de gigantesques véhicules utilisés dans l'industrie minière, pour exploiter les gisements de surface. Elles creusent le sol et fonctionnent généralement sans interruption compte tenu de leur coût d'exploitation. Il faut souvent plusieurs personnes pour faire fonctionner un tel véhicule. Dans le cas présent, le set #42055 présente quelques ressemblances avec le modèle PE100 du constructeur Sandvik. Le châssis de notre modèle Lego n'est pas franchement joli. Les axes jaunes qui dépassent des galets de roulement ne font pas une très bonne finition, et les grand panneaux gris foncés ne sont pas assez bien intégrés. La forme décrite par les chenilles est réaliste et le noir les faire bien ressortir ; tant mieux. Entre les chenilles, c'est le strict minimum : un carénage gris foncé devant, et l'axe de transmission à l'arrière (pour lequel il n'y a de toute façon pas grand chose à faire).
La tourelle est très réussie. Côté droit on a des échelles et plateformes très vraisemblables pour que des ouvriers puissent accéder aux différents parties de l'excavatrice. Les fines barrières crédibilisent énormément le rendu global. La cabine en porte-à-faux n'est pas en reste. Le blanc convient bien, et ce même si on ne retrouve cette couleur à aucun autre endroit sur l'engin. La verrière utilisée est bien sentie, chose très rare en Technic où l'on préfère presque systématiquement des vitres évidées. Le côté gauche est plus minimaliste. A l'arrière, un carénage jaune fait un habillage correct, tandis que vers l'avant le rendu est assez brut de décoffrage... On notera la présence de projecteurs ici et là. Ces derniers donnent un peu l'impression d'avoir affaire à un immeuble plutôt qu'à un véhicule, et en ce sens, ils sont parfaitement adaptés.
La structure centrale inspire la robustesse, tant dans son look soigné que dans sa construction solide. Elle peut d'ailleurs servir de poignée pour se saisir plus aisément du modèle. Côté droit, on retrouve des échelles et plateformes de maintenance. Elles produisent un cheminement logique avec les plateformes mentionnées auparavant, ce qui est très appréciable. Sur la partie centrale de la tourelle, les différents mécanismes retranscrivent vraiment une impression de complexe industriel. Quant au convoyeur secondaire, il est convenablement caréné ; rien à redire. En terme de schéma de couleurs, le bleu foncé et le jaune sur fond de gris font absolument merveille ! On n'imagine pas un meilleur choix pour notre excavatrice.
Le bras de l'excavatrice est un sacré morceau... Sur la partie arrière, les différentes plateformes d'accès sont à nouveau de la partie. Leur réalisation est toujours aussi soignée. Le contrepoids n'est pas en reste. On a un habillage acceptable avec diverses pièces jaunes, et les composants power functions nettement visibles s'apparentent sans mal à des éléments mécaniques comme on pourrait en trouver sur une vraie excavatrice à godets. Le seul petit bémol que l'on peut dresser concerne le relatif vide visible entre la plateforme et la structure centrale.
La partie avant du bras constitue de toute évidence le clou du spectacle. Côté droit on a le convoyeur principal qui apporte de la finesse et de la couleur. Le côté gauche, lui, est plus dépouillé mais pas moins réussi. On trouve des enchevêtrements de poutres qui reproduisent impeccablement des grandes structures métalliques telles que l'on peut les voir sur les vrais engins du genre. A l'extrémité du bras, la roue à godets est resplendissante. Sa couleur jaune la met superbement en valeur, et avec sa taille démesurée (26 cm de diamètre) elle semble réellement pouvoir tout défoncer sur son passage... De manière générale, notre excavatrice à godets #42055 a un design brutal, ce qui est totalement dans l'esprit de ce type de machine.
Globalement, les proportions de ce monstre mécanique ne sont pas choquantes. Il est d'ailleurs bon de mentionner que ce type de véhicule connait énormément de variantes en réalité. L'excavatrice est accompagnée d'un tombereau qui n'est pas sans rappeler le set #42035 datant de 2015. Si sa couleur blanche n'est pas forcément la plus séduisante qui soit pour ce type de véhicule, elle s'accorde néanmoins très bien avec l'excavatrice (notamment le rappel avec la cabine). Les formes trapues et la taille raisonnable tendent à faire penser à un Caterpillar 785C, mais d'autres modèles peuvent vraisemblablement soutenir la comparaison. Les détails sont plutôt bons. Sur la partie haute on a une cabine avec un siège, une barrière de sécurité jaune (semblable à celles de l'excavatrice) et une cheminée. La face avant présente un parechoc, une grande calandre, des marches pour accéder à la cabine, des phares et des filtres à air (faits avec des tiles 1x1 round). Les pneus conviennent parfaitement au tombereau, ceci étant dit, on regrettera que les roues arrière ne soient pas jumelées. Sans parler des couleurs, le design général de ce tombereau est un peu plus réussi que celui du #42035. Et cerise sur le gâteau, on a même une centaine de pièces grises diverses pour s'amuser...
Commençons par le plus simple, à savoir les fonctionnalités du camion. La direction se contrôle depuis la HOG située au sommet du camion. Après un renvoi d'angle fait avec 2 knobs, la crémaillère 7L peut faire braquer les roues avant. Tout fonctionne bien et le rayon de braquage est de 23 cm. Le système de basculement de la benne est encore plus simple. Avec la molette située côté gauche, une paire de biellettes fait directement pivoter la benne. En position haute, il y a un point de rebroussement solide pour que la benne tienne la position. Cependant, un mécanisme avec un mini vérin mécanique aurait sûrement été plus authentique. Le fond de la benne étant penché de 20° vers le bas en position basse, et le système opérant un basculement de 40° environ, la benne se retrouve avec une pente de 20° en position haute. Cela convient bien pour expulser le chargement. La benne est en outre assez lisse et sans trou, ce qui est un atout pour la jouabilité. Contrairement au set #42035, notre tombereau n'a pas de moteur factice. Ceci s'explique principalement par ses dimensions un peu plus réduites.
Sans réellement parler de fonction, il est possible de déployer l'échelle située à l'arrière de l'excavatrice. Une fois descendue, elle est à un demi centimètre du sol ; très bien. Il est également possible d'ouvrir la cabine par le toit. Compte tenu de l'échelle du set, on a un peu de mal à voir une réelle utilité à cette possibilité...
L'inclinaison du bras se fait manuellement, avec la molette située côté gauche. Avec un axe traversant et 2 paires d'engrenages à 12 dents, on actionne les vérins mécaniques. L'amplitude du bras n'est que de 15°, mais cela s'avère suffisant vu la longueur du bras. A l'extrémité, le débattement atteint 8 cm. La molette est particulièrement facile à tourner, tant à la montée qu'à la descente. Cela s'explique par le très bon équilibre du bras, où le mot contrepoids n'est pas un vain mot. On notera que le bras pivote sur la structure centrale via des petites turntables Technic.
Le gros des fonctions de notre #42055 est motorisé. Tout débute au niveau du moteur XL où une paire de 8t entraîne des clutchs jumelés. Ces 2 clutchs occasionnent un débrayage moins souple (résistance 2 fois plus élevée qu'avec un clutch seul) et sécurisent tous les mécanismes puisque situés en amont de toutes les boîtes à vitesses. Ensuite, on a un engrenage à 12 dents, un à 20 dents, puis 3 à 16 dents (dont une roue folle) pour mettre en mouvement l'axe de la boîte à vitesses centrale. On notera que cette boîte à vitesses centrale est une boîte standard. Le mouvement d'entrée se fait donc par l'axe de la boîte à vitesses. Les 2 autres boîtes à vitesses sont des boîtes dites à double sens. Leur mouvement d'entrée se fait donc par les roues folles, et l'axe de la boîte à vitesses constitue le mouvement de sortie.
La boîte à vitesses centrale permet de choisir quelle boîte à vitesses double sens on veut actionner. En poussant le changeover catch central vers l'avant, on glisse le driving ring vers l'arrière. La rotation est alors redirigée vers la boîte à vitesses gauche. La roue folle arrière de cette boîte est mise en mouvement par un 16t, tandis que la roue folle avant est actionnée par 2 engrenages 16t et 2 engrenages 20t en contrebas. Cette gymnastique avec 3 engrenages supplémentaires (impair, donc) pour la roue folle avant n'a qu'un seul but : faire en sorte que les roues folles de la boîte à vitesses tournent en sens contraires, et ce afin de changer le sens de fonctionnement d'un mécanisme juste en changeant le rapport de la boîte (d'où le nom boîte à vitesses à double sens).
La boîte à vitesses double sens gauche permet de faire fonctionner la propulsion de l'excavatrice. En sortie de boîte, l'axe rouge atteint le point de pivot du bras. Le mécanisme franchit ce point de pivot et plonge dans le châssis grâce au triplet composé de 2 engrenages 12t simple bevel et d'un 20t libre. Une fois la partie basse de la tourelle atteinte, c'est une cascade de 9 engrenages à 16 dents (dont 5 roues folles) qui permet à un axe de descendre encore plus bas en traversant la turntable principale. Dans le châssis, le mouvement est ensuite réduit à 3 reprises avant d'aboutir aux barbotins. On a un 12t avec un 20t, puis un 8t avec un 24t, et à nouveau un 12t avec un 20t (réduction finale : 125:3). Compte tenu de la réduction, le système est coupleux. Il n'en faut pas moins pour déplacer les 4 000 pièces de la bête. Mais qu'est-ce que c'est lent... En une minute, le modèle parcourt 17 cm... C'est probablement réaliste, mais la jouabilité en prend un sacré coup ! Pourtant, au départ la maniabilité est plutôt bonne. Quand on pousse le levier de vitesse gauche, on avance. Quand on le tire, on recule. De même, et contrairement à la grue sur chenilles #42042, avoir les 2 trains de chenilles reliés n'est en fait pas vraiment un problème. Dans l'esprit, l'excavatrice à godets est presque plus proche d'un bâtiment que d'un véhicule. Ne pouvoir faire que des lignes droites semble donc suffisant. Sans compter que le moteur XL ne serait pas assez puissant pour gérer les 2 essieux séparément. Le léger tangage lors des déplacements causé par le centre de gravité élevé du modèle est sans réelle importance. Non, le vrai souci, c'est la lenteur. Cela relègue presque la fonction au rang de gadget... Saisir directement l'excavatrice par le haut de la structure centrale sera définitivement moins soporifique pour opérer quelque déplacement que ce soit !
En tirant le changeover catch central vers l'arrière, on pousse le driving ring vers l'avant. Cela permet 2 choses. D'une part cela embraye le fonctionnement des convoyeurs et de la roue à godets. Et d'autre part, cela actionne la pignonerie de la boîte à vitesses double sens droite. On étudiera cet aspect dans un second temps. Lorsque la roue avant de la boîte centrale est embrayée, elle entraine l'axe jaune situé sur sa droite grâce à un 16t. Au bout de cet axe jaune, le mouvement se sépare en 2. Le premier renvoi d'angle fait avec 2 engrenages à 12 dents permet de faire tourner le convoyeur principal. Ce convoyeur rempli également le rôle de chaine de transmission jusqu'à l'extrémité du bras. Cela n'est pas frocément réaliste, mais cela simplifie les choses astucieusement. Au bout du bras, le barbotin fait tourner une paire de 16t, un 20t, et c'est finalement un 12t qui se charge faire tourner la roue par sa couronne intérieure de 140 dents (réduction finale : 35:1). On notera que la roue à godets est guidée par 12 engrenages 12t situés dans les 2 couronnes. Le convoyeur secondaire est mis en mouvement à partir du point de pivot du bras. Ce dernier est franchi par trois engrenages (2 12t simple bevel et un 20t libre). L'axe qui descend dans la tourelle met en mouvement 5 engrenages à 16 dents en contrebas (dont 3 roues folles), afin que la rotation puisse remonter à travers la turntable du convoyeur. Là, 2 engrenages 12t en renvoi d'angle et 4 engrenages à 16 dents en renvoi droit mettent finalement le convoyeur en action. Cela va sans dire : les 2 convoyeurs fonctionnent à la même vitesse (réduction : 5:1). La roue à godets a une vitesse convenable ; il lui faut un peu moins de 25 secondes pour faire un tour. La vitesse des convoyeurs est bien appropriée également car calquée sur le fonctionnement de la roue. A peu de chose près, chaque godet est en mesure de déverser son contenu dans un compartiment vide du convoyeur principal. Les compartiments sont délimités par des poutres 5L et évitent que les matériaux suivent la pente quand le bras est penché vers le bas.
Comme mentionné auparavant, le levier central poussé vers l'arrière (driving ring en avant) a aussi pour effet d'entrainer les engrenages de la boîte à vitesses double sens droite. Sur cette boîte à vitesses, la roue folle avant est mise en mouvement par le même 16t que celui utilisé dans le mécanisme de la roue à godets. Quant à la roue folle arrière, elle est entraînée, comme pour la boîte à vitesses gauche, par 2 engrenages 16t et 2 engrenages 20t situés plus bas. Cette boîte à double sens contrôle la rotation de la tourelle. En sortie de boîte (vers l'avant), plusieurs engrenages se succèdent pour faire tourner l'axe noir : un 16t, 2 roues folles, un 20t, un 8t et un clutch. Le point de pivot du bras est franchi comme pour les autres mécanismes avec 3 engrenages en renvoi d'angle (12t simple bevel, 20t livre et 12t simple bevel), ce qui permet à un axe d'aboutir dans le bas de la tourelle. A ce niveau, on a beaucoup d'engrenages en cascade : 20t, 16t, 2 roues folles, 16t, 12t, 20t, 8t et 24t. Finalement, un 12t ressort sous la tourelle pour s'engrener avec les 140 dents de la couronne fixée au châssis (réduction finale : 875:1). La réduction astronomique procure forcément beaucoup de couple. Mais la lenteur du mécanisme est totalement insoutenable ! Il faut quasiment une dizaine de minutes pour faire un tour complet. Oui, vous avez bien lu ! Bref, comme pour les déplacements de l'excavatrice (encore pire, même !), il faut prendre son mal en patience, et attendre...
La dernière fonction concerne l'orientation du convoyeur. Aussi anodine soit-elle, cette fonction est beaucoup plus subtile qu'elle n'y parait. Elle présente 3 modes de fonctionnement. Le plus simple, c'est le mode manuel. Avec la molette située à l'arrière, on peut orienter le convoyeur : un axe articulé en 2 points pour monter de 3 tenons, et un 12t sur la couronne de la turntable du convoyeur font l'affaire. Les 2 autres modes sont plus intéressants. En tirant le changeover catch vers l'arrière, on pousse le driving ring vers l'avant. A ce moment là, le mécanisme se lie à la turntable principale de l'excavatrice, à l'aide d'un 12t et d'un 16t situés en contrebas. Ainsi, lorsque la tourelle de l'excavatrice tourne (donc la turntable principale avec), la turntable du convoyeur secondaire tourne en sens inverse. Cela a pour conséquence de maintenir l'orientation du convoyeur et ce même si le bras de l'excavatrice pivote latéralement. C'est très pratique, et même indispensable si l'on charge la benne du tombereau en même temps que la tourelle tourne. Le 3ème mode s'enclenche avec le changeover catch vers l'avant. Le driving ring s'embraye avec la roue folle arrière, elle-même en contact avec un 16t paralysé. Ce mode permet au convoyeur de rester lié aux mouvement de la tourelle. Si le mode manuel est très fiable, les 2 modes indirectement motorisés par le mécanisme de rotation de la tourelle ont énormément de jeu. En effet, leur fonctionnement découle directement des roues folles et du driving ring. Or, ces 2 types de pièces n'ont que 4 crabots chacun, soit mécaniquement un jeu de l'ordre de 90° (un peu moins, en réalité). Ceci se traduit par un jeu de quasiment 20° au niveau du convoyeur (90°x12/60), ce qui est loin d'être négligeable. Malgré cet écueil, cette fonction demeure appréciable de part sa mécanique ingénieuse et sa simplicité. Ne pas avoir une mécanique de grosse brute a parfois du bon... On notera en outre que si le convoyeur est maintenu dans une orientation précise, et que la tourelle tourne, il arrive un moment où la structure centrale de la tourelle heurte le convoyeur. Dans cette configuration, le clutch situé en sortie de boîte à vitesses droite débraye et la tourelle s'arrête. Cette configuration constitue d'ailleurs la seule fin de course intrinsèque à la mécanique du set, les autres cas de débrayage ne pouvant être causés que par des obstacles extérieurs à l'excavatrice.
La maniabilité du set est un peu déroutante au début car les boîtes à vitesses sont de 2 types (standard et à double sens), et dépendantes les unes des autres. Mais après quelques minutes, c'est finalement plutôt simple et surtout très logique. Quand le levier central est vers l'arrière, on opère des déplacements avec le levier gauche. Et quand le levier central est vers l'avant, la roue à godets s'active et on a tout le loisir de faire tourner la tourelle avec le levier droit. Ainsi, lorsque l'excavatrice se déplace, on est dans l'impossibilité de creuser. Et lorsque la roue tourne, on peut si on le souhaite balayer le terrain de gauche à droite. De plus, le boîtier à piles ne peut être allumé que dans un sens. De cette façon, on prend vite ses repères. Autre avantage notoire : on fait obligatoirement fonctionner la roue à godets dans le bon sens. En bref, on ne peut pas reprocher grand chose à la maniabilité. Concernant la jouabilité, c'est une toute autre histoire... Cela a été évoqué, les déplacements et la rotation de la tourelle sont ultra lents, à tel point que l'on peut se demander si on est effectivement en train de jouer avec le set ou de tuer le temps... La roue à godets n'est pas en mesure de creuser quoi que ce soit par manque de puissance, et ne peut donc pas remplir ses godets. C'est pour le moins gênant... Il faut donc faire cela en partie manuellement, en accompagnant les pièces grises dans les godets. Le seul point positif réside dans le transport des pièces sur les convoyeurs. Il est globalement très bien géré et remplit son office pour plus de 95% des éléments déplacés. Le transfert du convoyeur principal au convoyeur secondaire se fait quasiment sans souci, via une sorte d'entonnoir. Le seul vrai endroit où il y a de la perte, c'est quand les pièces tombent dans la benne du camion. Il arrive qu'elles rebondissent et s'échappent de la benne. Mais il n'y a pas grand chose à faire à ce niveau sur un set Lego. Pour améliorer un tant soit peu le fonctionnement de notre #42055, il est fortement conseillé de remplacer tous les clutchs par des 24t standards. Cela évite les pertes de motricité pour notre excavatrice qui en manque déjà cruellement. Les fins de course ne poseront jamais problème pour peu d'être un minimum vigilant.
Avec presque 4 000 pièces au compteur, l'inventaire est forcément très bien fourni... On compte 145 (!) pièces dentées, dont 3 clutchs, 14 quarts de couronne, 22 roues folles, 2 petites turntables, 2 grandes, une crémaillère 7L, 19 engrenages 20t libres, et une vis sans fin. Dans les autres pièces techniques, il y a également de quoi faire : 4 changeover catchs, 4 driving rings, 5 CV joints, 2 cardans, 2 vérins mécaniques, un moteur XL et un boîtier à piles. Enfin, beaucoup d'autres éléments plus génériques valent le détour : 8 godets, 4 pneus, 56 (!) cadres Technic, 32 poulies, 204 maillons de chenilles, 38 éléments de carosserie et moult connecteurs. Ca fait du monde !
L'inventaire est disponible ici.
Pas de doute, ce #42055 a bien des qualités. L'excavatrice à godets est un engin original qui n'avait jamais été traité dans la gamme Technic. Le set a une vraie gueule, et son inventaire est riche. Sans être foncièrement complexe, la mécanique demeure intéressante. Par contre, le manque de puissance de l'ensemble est manifeste, ce qui impacte fortement la jouabilité. De surcroit, le nombre de fonctions n'est pas forcément très élevé si on le rapporte au nombre de pièces. Au final, ce sont ces 2 écueils qui l'emportent et font que le set laisse malheureusement un sentiment de "tout ça pour ça".