Sebulba's Podracer #ST09
- Référence : #ST09
- Nom du modèle : Sebulba's Podracer
- Nombre de pièces : 3483
- Année : 2011
- Dimensions : 80 x 50 x 26 (taille réelle : 19,8 mètres)
- Designer : Anio
- Niveau de difficulté : 4/5
- Note du modèle principal : 5/5
Le podracing a été inventé par un mécanicien nommé Phoebos. Il était audacieux et eut l'idée de remplacer les animaux des courses de chars par des moteurs, et les chars par des nacelles (les fameux "pods") ! Le succès de ce nouveau concept fût immédiat ! Mais cette nouvelle discipline était réellement dangereuse. C'est pourquoi elle fût interdite dans la plupart des mondes civilisés. Le podracing n'était donc pratiqué que sur quelques planètes, notamment Malastare. Cette planète s'est ainsi rendue célèbre pour ses courses de modules où des Hutts et des milliers d'amateurs de podracing y pariaient des fortunes.
Les puissants moteurs tractaient les pods à des vitesses vertigineuses (plus de 900 km/h pour certains modèles). Les capacités hors normes nécessaires au pilotage d'un module réservaient le podracing à quelques rares espèces ayant soit des organes sensoriels très développés, soit des corps particulièrement endurants, soit des membres plus nombreux. Les crashs étaient très fréquents et il n'était pas rare de voir des pilotes y perdre la vie. L'origine de ces crashs pouvait être une simple panne mécanique. Mais en fait, il s'agissait bien plus souvent du sabotage d'un module par un pilote pour faciliter sa victoire et permettre à un complice de remporter son pari. Au fil des courses, Sebulba est d'ailleurs devenu un expert en la matière. Dégrader les modules adverses avant le départ, faire des coups bas pendant la course, ou utiliser des armements dissimulés, le puissant Dug n'était jamais à court d'idée pour remporter la victoire coûte que coûte ! Mieux encore, il se débrouillait pour ne jamais laisser la moindre preuve derrière lui, si bien qu'il n'a jamais été possible de le pénaliser lors d'un contrôle ou grâce aux images des retransmissions. D'un autre côté, son caractère fougueux et le soutien sans faille que la foule lui témoignait n'incitaient pas vraiment les commissaires à venir le titiller sur le terrain délicat que sont les contrôles des machines et les enquêtes sur les faits de course.
Personne ne sait réellement comment Sebulba s'est initialement procuré son podracer Plug-F Mammoth de marque Collor Pondrat. Quoi qu'il en soit, avec ses capacités de pilotage hors normes, il a vite su remporter des courses sur Malastare et les récompenses qui allaient avec. Ceci lui permit d'apporter régulièrement des améliorations et modifications sur son podracer. Certaines étaient légales, et d'autres nettement moins, comme la présence de 2 lance-flammes pour surchauffer les moteurs des autres concurrents, d'une scie circulaire pour sectionner leurs câbles de contrôle, et d'une cloueuse pour des dégats moins localisés. Ces armes étant amovibles, elles étaient indétectables lors d'un éventuel contrôle. Et l'adage "pas vu, pas pris" étant de mise dans le milieu du podracing, Sebulba n'avait aucune raison de modifier ses habitudes. Avec ses nombreuses victoires (usurpées ou non), le Dug gagna rapidement le respect de ses adversaires et l'admiration du public.
Le bolide de Sebulba présente une configuration dite "split-X", c'est-à-dire que de face, il forme un "X" coupé en deux. Chaque turbine est alimentée par du tradium liquide pressurisé au quold runium, le tout activé par de l'injectrine ionisée. Ce mélange pouvait pousser ce monstrueux podracer à une vitesse maximale de 829 km/h. C'est peu par rapport au module d'Anakin Skywalker, mais suffisant quand on sait que le podracer de Sebulba a bien d'autres atouts à faire valoir... Bien que les modules de course rasent le sol la plupart du temps, le podracer de Sebulba pouvait s'élever jusqu'à 85m d'altitude. Le cockpit n'était pas en reste. Il était adapté à la porphologie de Sebulba et possèdait toutes les jauges et générateurs nécessaires au contrôle du module. Sebulba utilisait ses 4 membres pour piloter ; les bras pour gérer les divers instruments à bord, et ses jambes pour accéler, ralentir et orienter les turbines.
Le podracer de Sebulba apparaît dans l'Episode I : La menace fantôme. Favori de la course, Sebulba réalisa le meilleur temps dans les phases de qualification et partit donc en première ligne lors de la course de la Classique de la Boonta Eve. Il ne manqua pas son départ et conserva la tête de course au premier virage. Dans la zone du champignon de Mesa, aidé par la solidité et la taille colossale des turbines de son podracer, Sebulba chargea Mawhonic à 2 reprises. Lors de la seconde charge, celui que Sebulba venait de traiter de "limace" ne put résister et alla s'écraser sur un mur. Toujours leader à la fin du premier tour, il salua la foule qui n'avait d'yeux que pour lui. Lors de la seconde boucle, avec ses redoutables lance-flammes, il crama sans scrupule la totalité des turbines de Clegg Holdfast qui s'empalla quelques secondes plus tard sur une falaise. Dans la plaine désertique, Sebulba se débarassa de Mars Guo en lancant une pièce métallique dans l'entrée d'air de sa turbine gauche. Le podracer se crasha presque immédiatement, projetant des débris sur une large zone. L'un d'entre eux endommagea le câble de contrôle droit du podracer du jeune Skywalker, qui malgré tout réussit à se sortir de cette situation périlleuse. A la fin du deuxième tour, Sebulba n'était alors plus talonné que par Anakin Skywalker. Les 2 pilotes gèraient leur course jusqu'au moment au Anakin décida de passer à l'attaque. Dans le canyon de Beggar, l'humain se porta à hauteur de Sebulba. Ce dernier ne se fit pas prier pour le charger 2 fois et le pousser sur la rampe de service. Mais c'était sans compter le talent d'Anakin, qui venu du ciel, parvint à le dépasser quelques centaines de mètres plus loin ! Dominé, Sebulba ne cessait de mettre la pression sur son adversaire. Il essayait de l'impressionner en approchant ses moteurs à seulement quelques dizaines de centimètres de la nacelle d'Anakin. Mais c'est à ce moment là que le sabotage de Sebulba effectué avant le départ paya ! Anakin contraint de lacher les gaz, Sebulba reprit facilement la tête de la course. Finalement rattrapé par le jeune garçon, Sebulba dut affronter son concurrent direct dans la dernière ligne droite de la course. Lors de cet utlime duel, Sebulba opta une nouvelle fois pour des charges latérales répétées afin de déstabiliser l'adversaire. Alors, un imprévu arriva : à cause d'une tige métallique, les 2 nacelles restèrent accrochées. Chacun des 2 pilotes tirait de son côté pour se dégager. Mais ce petit jeu tourna à l'avantage du jeune Anakin Skywalker. En mettant une grosse accélération, il endommagea le générateur du coupleur d'énergie de son rival. Sebulba ne pouvait alors plus contrôler ses moteurs. Le moteur gauche percuta un rocher tandis que le droit s'envola puis s'écrasa au sol. Par miracle, le pod n'eut pas le moindre dégat, et Sebulba s'en sortit indemne. Alors qu'il s'exclamait "Poodoo !" suite au crash de son Collor Pondrat, il laissa filer la victoire au profit d'Anakin Skywalker. Etre battu par un esclave fut une rélle humiliation pour le puissant Dug.
Après sont échec cuisant lors de la course de la Boonta, Sebulba racheta le podracer du vainqueur et ex-esclave Anakin Skywlaker. Il remporta encore plusieurs courses, puis se retira peu à peu du circuit pour prendre sa retraire. Ce n'est que 8 années après sa défaite lors de la Classique de la Boonta Eve qu'il désira refaire une ultime course contre Anakin, alors apprenti Jedi, afin de se venger. Personne n'a eu connaissance du résultat...
La construction du podracer commence par la nacelle et sa minifig. L'ensemble n'est pas tellement compliqué. On a des connecteurs Technic pour attacher les générateurs de puissance, et des articulations libres pour les panneaux latéraux. Les supports sont une adaptation de ce que l'on peut observer sur le mini Rebel Blockade Runner inclus dans le set #10030. Ces supports sont de vraies échasses, et il est très difficile de faire tenir debout la nacelle tant qu'elle n'est pas reliée aux moteurs par les câbles de contrôle. En effet, les câbles permettent de bien stabiliser le tout.
Le montage des turbines est long. Avec plus de 3 000 pièces au compteur, il faut pas loin d'une dizaine heures pour en voir le bout. Leur construction est délicate car, à certains stades, le modèle est réllement fragile. Les techniques de construction elles-mêmes sont honorables, mais demeurent toutes bien dans le système Lego. On notera tout de même qu'il y a des pièces dans plus de 25 directions différentes. Pour information, la conception des 2 turbines étant identique, seule l'une d'entre elle sera disséquée ici. La structure, inspirée des réacteurs du Venator UCS #ST04, est composée d'une colonne vertébrale principalement constituée de briques 4x4 round garnies de demi pins. Et entre chaque brique ronde, une mini turntable est utilisée. Le but de la manœuvre est de décaler de 45° une brique ronde sur 2 afin d'obtenir une structure qui a des points d'attache sur 8 faces. La construction de cette colonne est répétitive mais, au final, instructive et originale. A l'arrière, le cône de stabilisation de poussée est tenu par un axe Technic inséré dans le trou central des briques rondes. Sur la partie avant, les ailes du podracers requièrent 2 armatures à 90°. Les briques Technic 5x5 right angle fournissent le bon angle et de la rigidité, le tout dans un montage simple. Les 2 structures Technic à angle droit sont consolidées par des piliers faits de briques 2x2x3. Sans renfort longitudinal, la structure est diablement cassante à cet instant.
Le second gros morceau de la turbine, c'est la construction des 8 faces. Leur construction est fastidieuse au bout d'un moment, surtout qu'il faut faire cela pour les 2 turbines. Ces faces s'apparentent à des baguettes que l'on va venir fixer sur les demi pins de la structure (une sorte de SNOT). Quatre d'entre elles sont attachées par les tubes des plates de 2 tenons de large, et 4 autres sont attachées par des plates de 1 tenon de large. Les baguettes n'ont donc pas toutes exactement la même épaisseur. Cette différence invisible extérieurement est impérative pour un agencement correct des morceaux entre eux. Les carénages orange (et les caches des lance-flammes) sont tous inclinés grâce à des clic-clacs. Les plates 4x9 de l'avant se coincent contre des pièces gris clair et n'ont, par conséquent, pas besoin d'être davantage maintenues. Les carénages de l'arrière sont plus lourds. C'est pourquoi des aimants sont là pour que la forme conique soit conservée en toutes circonstances, et ce malgré la gravité. Sur l'arrière, des mini slopes 1x2 servent de cale. Une fois les 8 faces disposées, la construction forme un tronc d'une rigidité considérable. Il peut arriver qu'une ou 2 faces se détachent d'un demi pin. Ce n'est pas bien méchant : visuellement, c'est quasiment indécelable, et structurellement, les 70 autres demi pins suffisent largement à assurer la stabilité du modèle. Il faudra juste penser à les recliper si le cas se présente.
Toute la partie arrière de la turbine est maintenant achevée. On enchaine avec le dos des ailes. Les panneaux gris foncé sont attachés au moyen d'articulations libres. Il y a relativement peu d'alternative pour disposer une plaque avec un angle aussi spécifique. Ce montage est peu solide.
On poursuit avec l'assemblage du fuselage des ailes. Cette étape de la construction est très divertissante car elle présente un bon mix entre les plates, les briques, les détails et les couleurs. On a de tout en somme ! Les carénages s'accrochent en SNOT aux armatures à 90° grâce à toute une série de briques ayant des tenons sur le côté. Les détails des faces intérieures des ailes ne sont disposés qu'ensuite, sous peine d'être dans l'impossibilité de les fixer sur les armatures. Puis, on habille la partie avant de la turbine. La colonne présente des jumpers pour que les tenons des baguettes s'alignent avec ceux des ailes.
On finalise les moteurs en ajoutant un petit module comprenant des brackets 2x2-2x2, et on termine les greebs avec tous les tuyaux qui s'attachent sur plus d'une baguette. Les supports transparents sont tenus par un seul tenon. Le poids important de la turbine se charge de rendre l'ensemble très stable.
Voilà le processus de construction pour une turbine. Pour s'aligner sur la grille de départ de la course de la Boonta, il faudra répéter l'opération afin d'avoir 2 turbines ! ;-) Le coupleur d'énergie tient à l'aide de sabres lasers glissés dans les cônes sur toute la longueur. Les câbles de contrôle sont attachés par des pièces articulées à crans. Et le présentoir est une simple formalité.
Aussi petite soit-elle, la nacelle n'est pas avare en détails. En dark red, on trouve le compensateur de mini-accélération, et juste derrière on a le générateur de répulseur. Au niveau de l'habitacle, la console de commande et télémétrie sur laquelle s'affichent toutes les informations utiles pendant une course est bien là, idem pour le repose tête. Au contraire, toutes les barres métalliques censées tenir les longs câbles de commande n'ont pas été reproduits dans un soucis de simplification et de solidité de la construction. Les formes sont fidèles, avec une largeur qui passe progressivement de 2 à 4 tenons. Les surfaces bien lisses sont aussi un plus pour le réalisme du pod aux formes très arrondies. Le schéma de couleurs a été scrupuleusement respecté, et ce jusque sur les générateurs de puissance ornés de marquages blancs et noirs. Sur ces derniers, s'il avait été possible de ne pas avoir les trous Technic, le design ne s'en serait porté que mieux. Pour les tuyères de sortie des générateurs, des engrenages Technic produisent un aspect mécanique convenable.
Chaque turbine peut être décomposée en 5 parties bien distinces, à savoir, la tuyère de sortie, la zone conique, les greebs moteurs, les greebs du coupleur d'énergie et les ailes. Et pour être tout à fait franc, devant le gigantisme des unes et les détails poussés des autres, il est bien difficile de dire quelle partie est la plus impressionnante. D'une taille colossale, les tuyères de sortie intimident encore plus que les 11 moteurs du Rebel Blockade Runner #10019. Les reliefs de la tuyère sont intéressants. Les jointures entre les différents morceaux sont de l'ordre de 2mm. Ce n'est pas exceptionnel en soit, mais ça permet surtout d'ajouter des rainures gris foncé qui produisent un rendu global probant. A l'intérieur de la turbine, la présence de flammes et du cône de stabilisation de poussée est anecdotique ; il est très difficile de les entrevoir. Sur les faces extérieures, de petits panels reproduisent les ailettes de déperdition de chaleur postcombustion. Leur design très aiguisé donne beaucoup de punch au podracer. Ils sont au nombre de 16, comme sur le vrai bolide de course.
La zone conique est davantage convenue. Les jointures sont précises et font 1 mm au maximum. Le vrai podracer possède des greebs de surface, c'est-à-dire à mi chemin entre les greebs et des textures. Un tel ornement est quasiment impossible à rendre en Lego à cette échelle. Le modèle se contente donc de quelques détails. Des pièces blanches et cuivrées entre les panneaux améliorent les jointures et ajoutent du détail sans surépaisseur. Et l'anneau de renforcement apporte une touche de gris dans toute la masse orange. L'absence de greebs à proprement parler sur les plates 4x9 semble donc être un bon choix, qui évite de brouiller la forme conique. De surcroît, le véhicule est déjà largement doté en greebs à d'autres endroits. Sur les côtés extérieurs, des trappes s'ouvrent pour révéler les lance-flammes ainsi que quelques autres finitions.
Sur la section médiane de la turbine, c'est un peu le paradis des greebs ! L'objectif ici était de s'inspirer des greebs du Y-Wing #10134, et je pense qu'il est pleinement atteint. Les greebs sont très homogènes dans les formes et composées de couleurs variées et équitablement réparties : gris clair, gris foncé, cuivre, dark orange, tan et dark tan. Les tuyaux fixés sur plusieurs faces créent des arrondis qui permettent de mieux assimiler les turbines à un cylindre et à un octogone. Les tubulures reliées aux lance-flammes s'intègrent bien dans la masse des greebs.
Les greebs à proximité du coupleur d'énergie répondent exactement à la même logique que ceux des moteurs. Les briques et plates rondes représentent sans détour le blindage du coupleur d'énergie. Il est un peu plus petit qu'en réalité, mais ça ne semble pas plus mal. Le diamètre irrégulier de l'arc de canalisation du coupleur d'énergie est à peu près crédible. Sa couleur violette devrait normalement davantage tirer vers le rose ; dommage que la palette de couleurs Lego soit trop restreinte. Dessus et dessous, les blocs avec des cylindres et échappements ne sont pas en reste. On note de petites différences par rapport à ce que l'on observe sur le podracer réel. Toutefois, l'esprit y est, et on fait facilement le rapprochement.
Les ailes sont massives. Avec des plates dos à dos, elles sont parfaitement habillées, sans tube visible où que ce soit. Aux extrémités, l'arrondi est un point clé qu'il a fallu soigner. Il y a un travail sur les textures, mais relativement peu de détails. On a ainsi diverses tiles et grilles qui produisent des variations, et ce afin de ne pas avoir d'immenses surfaces désertes. De petites slopes forment des ouïes délicates. A très peu de choses près, les couleurs sont disposées comme on les voit dans le film. Les Lego ne permettent pas la fixation d'une bande en diagonale. C'est pourquoi elle a été réalisée avec des flexs. Ces dernières contribuent d'ailleurs à accroître la richesse des textures. Entre les 2 ailes du modèle, la proéminence arrondie est sous-dimensionnée. Pour coller au podracer réel, un tenon de plus aurait été le bienvenu. Malheureusement, les briques Lego arrondies ne sont pas légion, et il n'est pas toujours évident de composer avec. Sur la tranche arrière, les grilles d'aération font une bonne finition.
La face avant présente de bonnes choses, mais elle fait également l'objet de compromis non négligeables. Les admissions d'air sont crédibles et donnent une gueule imposante au podracer. Elles sont disposées selon 2 niveaux de profondeur, avec une séparation au milieu, comme sur le module original. Au milieu, on a divers greebs, la prise d'air centrale vers le coupleur, et la coque du générateur de répulsion Split-X est ingénieusement faite avec un panier retourné ! Construits en grande partie avec des wings, les ailerons stabilisateurs sont tranchants et donnent vraiment l'impression de sortir des ailes. Au rang des compromis, on a tout d'abord l'angle entre les 2 ailes. En regardant le podracer de face, ça saute aux yeux que les 2 ailes forment un angle à 90° alors qu'en réalité cet angle est plutôt de l'ordre de 70°. Et s'il est évident qu'un angle de 70° est à oublier dans une conception Lego, la différence n'en est pas moins significative. Aussi, les bord des admissions d'air sont droits alors qu'en réalité ils sont coudés. Et pour finir, ces briques curved empêchent d'avoir des admissions arrondies à leur extrémité . Cette remarque est d'ailleurs tout aussi valable pour les grilles d'aération de la tranche arrière des ailes. Ces concessions ne sont pas foncièrement gênantes néanmoins. Concernant les proportions, les données varient pas mal selon les sources. On se contentera donc de dire que ce podracer #ST09 ne semble pas présenter quelconque aberration à ce niveau.
Vis à vis des supports, on notera que les ailes du podracer s'appuient sur le sol à l'avant et que des axes ne sont pas transparents à l'arrière. Bien sûr, ces écueils ont des raisons assez évidentes. Pour le premier, le poids et la forme des turbines n'autorisent aucune autre option. Et pour le second, les pièces n'existent pas en trans-clear. En attendant, le podracer d'Anakin #ST03, lui, crée l'illusion parfait en étant entièrement suspendu dans les airs.
Très stylé par ses formes, ses couleurs et ses détails, cet énorme podracer de Sebulba en met littéralement plein les mirettes ! La construction particulièrement périlleuse peut aussi présenter un challenge de taille pour les amateurs du genre.
Pour information, certaines pièces ont dû être peintes en orange pour réaliser ce modèle. Cela sera corrigé aussitôt que les pièces en question seront produites par Lego.
Pour ce modèle, une instruction professionnelle haute définition a été créée par Frousmoul. Vous avez un aperçu de quelques pages et une liste de l'inventaire nécessaire à sa reproduction. L'affichette de présentation est jointe à la notice. Cette notice est en vente au prix symbolique de 10€. Bien sûr, étant donné les nombreuses heures de travail consacrées à la réalisation du modèle et de la notice, un don majoré est toujours apprécié si vous en avez la possibilité. Pour l'acheter, merci d'envoyer un e-mail à [email protected].