1210 pièces, 150€.
Dispo le 1er Aout et review ici-même dans une semaine.
Corvette #10321
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Sympa le nouveau pare-brise
.gif ":)") Par contre c'est marrant, quand on regarde la version "hard top" dans l'autre sens, on a l'impression de voir un pickup...  Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose. (Pierre Dac)
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Autant j'avais bien repéré les bananes, autant les saucisses, j'ai eu plus de mal...
D'ailleurs c'est avec un set comme celui-là qu'on se rappelle que Lego est relou à ne plus faire de pièces chromées : vu le prix du set, ils pourraient faire un effort  Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose. (Pierre Dac)
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N’empêche, le rendu des flancs est bien trouvé. Ça sauve le modèle et le rend bien reconnaissable, l’esprit y est.
La calandre et le nez pèche un peu, surtout la grille centrale. Je pense qu’il y avait moyen de faire mieux, plus arrondi en fait, moi ça me gerce cette zone. Ceci dit, grâce au choix de la colorie, on sait de quoi on parle. L'antenne par contre, je me suis demandé ce qu’elle foutait la. Je pense que sera la première chose à dégager. C'est pas le tip top des set creator, mais il est sympathique à regarder, il me rappel quand j'étais petit en train de regarder la série Riptide Sauf que celle des zéros elle avait des flammes et des jantes de jacky touch |
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Hello !
 Aujourd'hui, on fait un bond dans le passé.  A ne pas confondre avec un Bond dans le passé !  Cette 10321 est donc une Corvette C1 (il est d'ailleurs étonnant que la dénomination C1 n'apparaisse pas dans le nom du set). Elle a été produite de 1953 à 1962. Sauf erreur de ma part, je dirais que notre #10321 est basée sur un modèle de 1961 du fait des éléments suivants : - 4 phares - flancs bicolores avec les 3 lignes chromées - 4 petits feux à l'arrière Ce set fait suite à quelques autres sets issus de la même période : L'Aston Martin 1964, la Ford Mustang ( viewtopic.php?p=191794#p191794 ) et la Chevrolet Camaro ( viewtopic.php?p=203854#p203854 ). Voilà pour le contexte. Et voici les petites infos de cette 'Vette, comme ils disent là-bas : - 1210 pièces - 150€ - sachets numérotés de 1 à 9 - quelques stickers, mais aussi pas mal de pièces sérigraphiées, notamment pour tous les filets chromés. Avant de se lancer dans la construction, on se penche sur les nouvelles pièces. Et là, il y a du beau monde !  Tout le monde l'a remarqué, on a une nouvelle verrière. De profil, elle a un angle de 90°. Il est donc facilement envisageable de la fixer en SNOT. D'ailleurs, je suis impatient de voir comment elle va pouvoir être réutilisée dans l'autre sens, dans d'autres sets. On a aussi une tile 2x4 inverted. Elle est très récente, et est déjà apparue dans quelques sets en 2023. Les 2 autres belles surprises du set sont une arch 1x5x2 et une slope curved 4x1x1 2/3. Ca ouvre de nouvelles possibilités pour faire des courbes. Et vous remarquerez que ces 2 nouveaux éléments parfaitement complémentaires. Pas besoin de vous faire un dessin, vous voyez déjà qu'ils seront utilisés dans les portières...  Du côté de la construction, on passe un bon moment, et suffisamment différent de ce qu'on a déjà vu par le passé afin de susciter de l'intérêt (ce qui n'était pas du tout le cas de la Camaro, rappelez-vous). .gif "8)") Sachets 1 et 2 : Un châssis Technic avec des briques empilées. "Rien de bien original", vous allez-me dire... Sauf que si vous regardez bien, les côtés de la constructions sont tous avec un offset d'un demi tenon, notamment grâce à  . Et là où les tenons du châssis correspondent à ceux du bord, c'est qu'on a des jumpers    Sachet 3 : On construit l'arrière de la voiture avec le coffre, et un peu de SNOT sur le pare-choc (  ).Et surtout, on monte la petite biellette qui permettra de faire sortir le battant du coffre de 4 ou 5 mm du reste de la carrosserie en appuyant sous le châssis. Ainsi, on peut facilement saisir l'ouvrant avec les doigts pour l'ouvrir totalement. La biellette grise  n'est pas attachée à proprement parler. Sachant qu'elle fait un demi tenon d'épaisseur, elle est habilement coincée dans un orifice de 0,5 tenon créé avec des pièces studfull. Sachet 4 : On continue avec pas mal de briques et une petite touche de SNOT vers l'habitacle.  On a aussi un joli montage retourné à l'arrière qui permet d'avoir une jolie finition. Vous noterez que les nombreuses tiles inverted 2x4 n'ont pas vraiment pour objectif de faire un châssis tout lisse (ni même un Bernard Thoulisse, mais c'est une autre histoire  ). L'objectif de ces tiles est davantage structurel : avec les tenons évidés, la tile 2x4, peut se fixer sous les tenons des bords ET sous les tubes du châssis.  Car rappelez-vous : il y a des demi tenons qui trainent un peu partout.   Sachet 5 : La planche de bord est un peu plus simple que dans les autres voitures Creator. On a un peu de SNOT, mais pas de montage vraiment tarabiscoté. La colonne de direction n'est pas hyper compliquée non plus. Un cardan et 3 engrenages. C'est l'engrenage le plus au centre (20t) qui sera repris par dessous par une crémaillère pour terminer le mécanisme. Sur les côtés, les lignes chromées sont faites en briques. Et malgré la longueur à demi tenon de la ligne centrale, on n'a aucun décalage de demi tenon. En fait, le designer a juxtaposé des wedges plate 4x2  dont la longueur effective est 3,5 tenons. L'astuce est déconcertante de simplicité, et à retenir pour ses propres créations. Sachet 6 : On monte le pare-choc avant. Il est fixé avec à l'aide de pins Technic. Il y a donc encore un décalage d'un demi tenon dans le sens de la longueur.Ce nouveau décalage d'un demi tenon à l'avant fait que la partie avant est dans le même décalage que les flancs, ce qui permet de connecter le tout en rajoutant des briques par dessus sans avoir de décalage. C'est un peu la version Lego du "les ennemis de nos ennemis sont nos amis".  Sachet 7 : On fait principalement les portes. Certes, il faut reprendre le décalage d'un demi tenon pour la partie blanche, mais ça reste pas très compliqué...  Sachet 8 : On poursuit avec des sous-ensembles : siège, moteur, capot, coffre. C'est plaisant car ces éléments font apparaitre la forme définitive de la voiture.  Sachet 9 : Et on termine avec la direction. Avec tout ce fourbis studful, le set reprend les anciens systèmes de direction avec  .J'ai un avis mitigé sur la question. Pas tant sur le fonctionnement qui est tout à fait satisfaisant. Mais plutôt l'intégration générale du système de direction. Pour tout vous dire, avec les voitures Creator des dernières années, j'avais pris gout aux essieux avant studless. Ca permettait une intégration solide, compacte, et fonctionnelle. Ici, la construction de l'essieu est un peu plus décevante. J'imagine que ce sont les décalages de demi tenons entre la carrosserie et le châssis qui ne permettent pas une intégration studless efficace. Là où notre 10321 parvient à compenser un peu, c'est précisément sur l'intégration de la crémaillère de direction : elle vient se loger dans un tout petit volume sous l'essieu, et est ensuite enserrée à l'intérieur avec des plates studful. Franchement, c'est beau à voir.  Et le modèle terminé :   J'aime bien le rendu final. Et pour dire les choses, il faut être de mauvaise foi ou complètement inculte pour ne pas reconnaitre la voiture. Dans les couleurs, le rouge classique est un excellent choix. Et le schéma bicolore apporte une belle originalité. J'aime aussi les filets sérigraphiés sur la partie supérieure de la voiture, ça fait une jolie finition. Même chose concernant le nom Corvette sur le capot : il y a encore peu de temps, ce détail capital aurait été stickerisé. Vis-à-vis des formes, quand on regarde la voiture originale, on a des courbes très légères, un peu dans le style de l'Aston Martin 1964. Mais la comparaison s'arrête là. Notre #10321 s'en sort infiniment mieux que la #10262, et évite ainsi le syndrome de la boîte à chaussures. Oui, notre Corvette C1 est fluide, harmonieuse. J'aurais presque envie de dire qu'elle est douce. Elle retranscrit bien l'esprit de la voiture originale. Les différents détails sont bien réalisés également. Je ne vois pas de faute majeure. Il y a bien sûr quelques adaptations, mais rien qui ne soit rédhibitoire : - les pièces grises à place de pièces chromées/argentées, ça ne (me ?) choque pas. Peut-être par habitude me direz-vous... - le profil du pare-brise est à angle droit alors qu'en réalité il est oblique. Dans le cas d'une réutilisation de la pièce dans le système Lego, cette simplification me semble relever du bon sens. - les flancs blancs des pneus sont faits avec les jantes blanches et non avec les flancs effectivement blancs. Là encore, je trouve que c'est plutôt astucieux. A l'intérieur, on a vraiment cet esprit des années 60. Je pense notamment à la manivelle dans les portières ou encore à cet énorme volant qui semble quasiment toucher le siège. Côté passager, la barre de maintien est assez déroutante mais conforme à la vraie voiture. Malgré la configuration cabriolet, il n'est pas si facile de tourner le volant car il est difficile de passer ses doigts autour. On a du mal à le saisir.  Le coffre a un volume important et exploitable pour y ranger quelques bricoles. Autant je déteste avoir des accessoires que l'on doit poser à côté du set, autant je me dis qu'avec un si beau coffre, le set aurait gagné à avoir quelques accessoires typiques des années 60 et que l'on pouvait ranger dans le coffre. Dommage.  Si vous avez des suggestions d'accessoire, je suis preneur.  Le petit mécanisme pour sortir l'ouvrant de l'épaisseur de la carrosserie fonctionne très bien.  A l'avant, le capot est dépourvu d'un tel système, ce qui rend les choses un peu plus délicates quant à l'ouverture. Le maintien du capot en position haute est aussi précaire.  Une vue à hauteur d'homme. C'est comme si on y était.  Dans les dernières pages de la notice, le modèle propose une version hard top, pour varier les plaisirs ou contenter ceux qui préfèreraient la version avec toit rigide. Soyons honnêtes : les contraintes de stabilité et rigidité associées à la construction en Lego font que le toit est moche. A l'avant et à l'arrière, l'effet escalier est beaucoup trop prononcé et vient largement amputer la fluidité dont la version décapotable pouvait se prévaloir. Les montants rouges en 2L sont aussi une vue de l'esprit nécessaire pour une adaptation Lego : la version hard top originale ne présente aucun montant qui puisse ressembler de près ou de loin à ce que notre set Lego essaie de réaliser. Donc à priori, tout le monde se contentera de la version cabriolet. Concrètement, le seul vrai avantage de ce hard top, c'est qu'il permet de mettre la main sur un second pare-brise. Et ça, c'est plutôt cool.     Au final, j'aime bien cette Corvette. Certes, la construction n'est pas aussi stratosphérique que la Mustang. Mais elle comporte suffisamment de points d'intérêt pour que l'on ne s'ennuie pas. En version cabriolet, notre #10321 me semble être une reproduction fidèle de la voiture originale, tant dans les détails que dans le style général. Et j'apprécie aussi tout particulièrement l'idée que Lego n'ait pas sombré dans la surenchère en optant pour une autre muscle car ou autre voiture de sport moderne. Parce que les voitures qui ressemblent à des auto-mitrailleuses, un peu ça va, mais trop, c'est chiant. La Camaro #10304 en est la parfaite illustration. Avec cette Corvette C1 de 1962, Lego s'aventure dans un nouveau registre et rend une jolie copie. Avant de chercher à impressionner, cette #10321 cherche surtout à séduire, surtout auprès des personnes sensibles à une certaine forme de classicisme.  |
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Merci pour la review !
Bon, c'est vrai que le set est joli et que le designer a visiblement sorti le grand jeu pour assurer au niveau réalisme, et l'expérience de montage a l'air bonne également. Maintenant, c'est le choix du modèle qui me laisse froid, perso. Même si je connais bien ce modèle et aurais pu le reconnaître facilement sans le nom du set, je ne suis pas convaincu que ce soit être inculte que de ne pas avoir la référence. Ça reste un modèle des années 50-60, qui a eu beaucoup de mal à avoir du succès, et quand c'est enfin arrivé, c'était pour céder la place aux modèles suivants qui ont bien mieux réussi. La C1 reste à mon sens un modèle qu'on va plus se forcer à aimer par respect pour son rôle de 1er de lignée plutôt que de l'apprécier pour ce qu'elle était vraiment. Après, c'est peut-être ça aussi, l'idée derrière la gamme "Icons"... En tant qu'amateur de la série des Corvettes, je trouve que la C3 ou la C4 auraient été des choix plus intéressants, mais j'imagine que Lego avait clairement défini l'époque de son set comme un postulat. Lego a visiblement quelque chose avec les sixties (l'Aston Martin, la Mustang, la 911 et la Camaro en proviennent également), mais ça finit par devenir lassant au bout d'un moment, cette manière de coincer la gamme Creator/Icons dans cette époque, tout en faisant pareil avec la gamme Technic qui ne s'inspire que d'hypercars ultra-modernes mais qui ne parlent qu'aux passionnés. Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose. (Pierre Dac)
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Très pertinent cette remarque, notamment ton point de vue sur les hypercars. Merci pour la review en passant  Je vois également que le carrossage des roues avant reste toujours le point faible de ces modèles. Bien obligé de s’y faire  Est-ce que la notice est toujours sur fond noir ? |
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Pareil, ce modèle ne m'inspire pas du tout ... Dommage
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