Et si la suprématie évidente de l’AT-AT sur le terrain n’est plus à démontrer – et ce particulièrement depuis la victoire écrasante des forces impériales sur les groupuscules rebelles lors de la bataille de Hoth (ceux qui ne seraient pas d’accord avec cette affirmation sont priés de contacter le COMPNOR sans délai) – le haut commandement de l’armée impériale continue à pointer 2 défauts majeurs du AT-AT : son coût exorbitant et sa maintenance intensive et délicate.
Les ingénieurs de Kuat retournèrent dès lors vers leurs esquisses et études et après quelques mois, ils proposèrent l’AT-AC. Basé en grande partie sur le design éprouvé de l’AT-AT, ils remplacèrent la mécanique complexe des jambes articulées par une propulsion à chenilles.
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AT-AC by Veynom, on Flickr
En présentant l’AT-AC à l’armée impériale en vue de sa validation, les représentants des chantiers de Kuat claironnaient avec fierté qu’ils avaient parfaitement respecté le cahier des charges. Leur nouvel engin coûtait significativement moins que l’AT-AT tout en diminuant les besoins de maintenance d’un tiers tout en gardant la même puissance de feu que l’original ainsi que sa robuste protection.
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AT-AC by Veynom, on Flickr
Malheureusement, les premiers essais sur le terrain révélèrent rapidement toutes les faiblesses de ce nouveau design. A cause de son blindage imposant, l’AT-AC se révéla lourd, lent et peu maniable. Sa vitesse maximale approchant des planchers ridicules dès lors que le terrain devenait trop marécageux ou trop accidenté. Le second problème majeur vint d’un changement de hauteur du véhicule. En se trainant au sol, l’AT-AC n’inspirait plus la peur chez l’ennemi mais en plus, les lasers et blasters installés dans la tête couvraient une moins grande surface de tir.
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AT-AC by Veynom, on Flickr
En conséquence, le nombre limité d’engins de présérie furent affectés sur des monde de 3ème importance où le degré de civilisation des populations locales était moindre. Curieusement, les rapports remontant de la troupe étaient étonnement positifs. En effet, l’AT-AC offrait un moyen de transport fiable, confortable et bien protégé. Son manque d’agilité ne se ressentait guère lors d’affrontement avec des populations primitives. Selon certaines rumeurs – non confirmées par le COMPNOR – des officiers auraient même émis l’hypothèse qu’avec des AT-AC sur Endor, jamais les Ewoks n’auraient pu gagner.
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AT-AC by Veynom, on Flickr
Une dernière anecdote à propos de l’AT-AC mérite d’être rapportée. Selon plusieurs sources concordantes, la troupe auraient affectueusement affublé l’engin du surnom de Crawling Armored Transport ou encore « C.A.T. ». Sur ce sujet, le COMPNOR se perd encore en conjoncture quant à la signification de cet acronyme et émet l’hypothèse qu’il doit s’agir du nom d’un animal exotique présent sur l’un des planète où l’AT-AC se trouve déployé.
Le récit ci-dessus est tiré des archives de la seconde flotte impériale.
PS: pour la recette, prenez le corps du set 75288, enlevez les jambes, collez à la place les modules à chenille du sandcrawler 75220, détaillez un peu, recolorez et servez.