Review tombereau articulé
Voilà déjà un moment que j’ai fini ce Moc et je n’avais pas eu l’occasion de le présenter, je vais donc y remédier dès aujourd’hui.
Le tombereau articulé est un passe partout, puissant et soumis à de nombreuses contraintes, il est mis à rude épreuve sur les terrains des carrières et chantiers.
Il s’agit là de mon premier tombereau, et j’avoue que le challenge était relevé ! Des tas de tombereaux ont été construis par de nombreux Moceurs et dans le profil, tous se ressemblent, c’est pourquoi j’ai voulu intégrer des éléments de carrosserie que l’on retrouve sur le modèle #4404, et qui donnent de la fluidité à la carrosserie.
Le cahier des charges :
- Propulsion intégrale avec différentiels,
- Direction par articulation centrale avec pivot central permettant la torsion avant/arrière,
- Compresseurs pneumatique avec Switch pneumatique,
- Benne basculante à l'arrière,
- Entièrement radiocommandé,
- 4 moteurs dont 3 M et 1XL,
- Moteur factice.
Quelques photos :
J'ai remarqué (après avoir remarqué que mon switch était sur la bonne position ... 
) que sur un plan incliné, le système pneumatique manquait un peu de punchLa transmission :
J’ai voulu me rapprocher au plus du modèle réel de transmission d’un tombereau, soit une transmission en série des 3 essieux, les 2 essieux arrière sont solidaires mais à la fois indépendants reliés via un balancier sur rotule. J’ai placé le réducteur a la sortie de ce balancier, juste avant la turntable pour les contraintes liées au couple.
La transmission intégrale se fait par 1 moteur XL (faute de place) avec la cinématique suivante : 12t/20t - 12t/20t - diff. C’est la solution la plus courante, la plus efficace et la plus facile à mettre en œuvre.
La direction :
La direction se devait être rapide et d’avoir une amplitude convenable.
La direction se fait via 2 LAs entraînés par un moteur M avec pour cinématique : 8t/clutch - 12t/20t - 12t/LA. Malgré le réservoir et échelles, l’amplitude est plus que bonne et la vitesse d’exécution est raisonnable.
Le châssis :
Je voulais un châssis identique à un modèle réel, bien sur, avec les contraintes des pièces que j’avais à ma disposition. Comme pour toutes mes constructions, la rigidité est un principe fondamental.
Pour la construction du châssis, j’ai opté pour le studless pour le rendu et pour les possibilités offertes par cette méthode.
Le tombereau se devait d’avoir une garde au sol importante, c’est donc le différentiel qui est la partie la plus basse du châssis.
L’utilisation de tiles, de panels et de slopes était une priorité en vue d’un design agréable a l’œil.
J’ai optimisé au maximum le châssis arrière pour que la benne soit la plus basse possible en prenant en compte l’amplitude des roues.
Les suspensions :
J’ai opté pour les suspensions à rotules pour les essieux arrière, elles sont les efficaces et les plus adaptées. Les deux essieux sont sur un système de balancier double.
Pour faire simple, un balancier entre les 2 essieux et 1 entre le point de pivot et le premier essieu.
J’ai intégré un jeu de bielle pour éviter les tangages et la dérive des ponts.
Ce système est très fiable et novateur, la suspension arrière était un sacré défi. J’ai fait des essais avec 3 kg dans la benne et ça ne bouge pas d’un poil !
Quant à la suspension avant, elle est des plus classiques.
La benne :
Gros défi pour le levage, car faible amplitude des LAs et vérins pneumatiques. J’ai essayé toutes les méthodes et je pense que c’est la mieux.
Le levage de la benne se fait via deux vérins doubles, que j’ai mis volontairement en simple effet, le poids de la benne suffit amplement à la descente de celle-ci.
L’air est fourni par un compresseur double et la commande est un moto-Switch.
J’ai exclu les vérins à câble ou crémaillères car je ne voulais pas de cette méthode, trop grossière à mon goût.
La benne est un mixe de panels et poutres, elle est complètement étanche et un ½ bush ne s’y ferait pas la malle !
Le système d’ouverture de la trappe se fait un peu plus tardivement que sur un modèle réel mais j’ai dû prendre en considération le point de pivot du vérin et l’amplitude des roues.
Conclusion
A ce jour, c’est mon Moc préféré et certainement le plus abouti (en attendant la version 2 de mon camion poubelle …) et j’en suis très fier.
Je voulais me rapprocher vraiment d’un modèle réel et hormis le placement des vérins de levage dont je reste sur ma faim, je crois que j’ai relevé le challenge sans rougir ! Mon tombereau trouvera une place de choix dans ma collection et sur mes projets d’expo à suivre !
Il n’est pas exclut que je fasse une V2, sans pour dire que cette version n’est pas efficace, loin de là, mais tout est perfectible, et chercher à se dépasser est source de satisfaction, à suivre donc.
Voilà, maintenant à vous de dire ce que vous en pensez ! Car vos avis sont constructifs sources d’enseignements.
Merci à vous pour la lecture de cette review, qui j’espère n’a pas été trop longue ni désagréable à lire (eh oui, ce n’est pas ce que je préfère la review).
La vidéo suivra, ce Dimanche je pense.
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j'essaie de m'améliorer a chacun de mes Mocs, me différencier des choses qui existent meme si ce n'est pas toujours évident, je pense à ma suspension arrière, qui est inédite je pense.
