Aujourd'hui, je vous propose la review du Razor Crest UCS. Le set faisait partie des rumeurs depuis un certain temps. Et il avait été discrètement confirmé lors de la LegoCon 2022 quand les designers qui présentaient le Justifier #75323 s'étaient pointés en portant un T-shirt avec la silhouette du Razor Crest. Bref, on savait que le set allait débarquer.
Le Razor Crest est donc le vaisseau personnel du Mandalorian dans les saisons 1 et 2 de la série éponyme. Il s'en sert pour voyager d'une planète à l'autre, souvent avec Grogu. Et la série ayant été diffusée il y a 3 ans, je me permets de révéler que le vaisseau finit en miettes à la fin de la saison 2. Donc sauf flashbacks occasionnels ou scénario fantasmagorique, on a peu de chances de le revoir.
Disney a d'ailleurs diffusé le trailer de la saison 3 il y a quelques jours. Sans surprise, le Mandalorian pilote son nouveau vaisseau, le Naboo N-1 trafiqué (set 75323 reviewé ici : viewtopic.php?f=27&t=12652 )
Par le passé, le Groupe Lego a montré qu'il était réticent à commercialiser des UCS hors Episodes 4, 5 et 6. Lego est sorti pour la première fois de la Trilogie avec le Jedi Starfighter 10215 : un vaisseau plutôt sympa mais qui ne s'est pas bien vendu. Lego a réitéré l'essai 11 ans plus tard avec le Gunship 75309 en 2021 : un modèle objectivement raté. Et avec ce Razor Crest, Lego aborde pour la première fois une série avec un vaisseau qui, dans l'univers Star Wars, reste tout de même peu connu, pour ne pas dire marginal.
Voilà à peu près le contexte de ce Razor Crest UCS. Quant aux caractéristiques du modèle, les voici :
- 6187 pièces
- 600€
- commercialisation au 1er Octobre 2022
- 3,5 minifigs
- sachets numérotés de 1 à 36 (c'est raisonnable, ce qui donne une bonne densité par sachet)
- une planche de stickers.
S'agissant de la boite, le set vient avec 2 sous-boites. Certains visuels de ces sous-boites sont vraiment jolis, à l'image du vaisseau en forêt. D'autres sont franchement douteux, comme celui avec un cadrage débile qui nous montre une vitre du cockpit sur les 2 tiers de l'image... Allez comprendre comment on peut alterner le si bon et le si mauvais dans un même exercice...
Concernant les notices, Lego poursuit sa descente aux enfers entamée il y a quelques mois avec des visuels catastrophiques. Là, on arrive à un point qui dépasse tout ce qu'on pouvait imaginer.
J'en perds mes mots...
Le set est aussi accompagné d'une planche de stickers. Il aurait été bien que les blocs de carbonite soient sérigraphiés. Sur l'affichette UCS, le sticker n'est pas une surprise. Quant aux autres stickers, on le verra sur le résultat final, le set s'en passe aisément.
Hors pièces sérigraphiées (verrière) et minifigs, le set voit l'apparition d'une seule nouvelle pièce : la tile 4x4.
C'est un ajout assez naturel à la palette de pièces Lego. J'espère juste que cette nouvelle tile ne supplantera pas qui permettait d'apporter des textures intéressantes avec seulements quelques tenons.
S'agissant de la construction, je m'attendais à un montage proche du Gunship #75309, donc pas fun. Il n'en est rien. Ce Razor Crest est un vrai bonheur à construire.
Sachets 1 à 4 :
On commence forcément par le châssis Technic, sur lequel on a un exemple typique de SNIR avec élargissement vers l'arrière. On a aussi quelques détails à l'intérieur, un peu partout : panneaux de contrôle dans le cockpit, échelle pour accéder au pont supérieur, équipement de Boba, etc.
Sachets 5 à 9 :
On fait la face avant, notamment avec du SNOT. Et surtout, on poursuit le châssis sur la partie haute et la queue. Les panneaux inférieurs de la queue ont différentes inclinaisons grâce à des fixations en Technic. Concernant la rampe d'accès, il convient de la manipuler délicatement si on ne veut pas tout casser.
Sachet 10 :
On ouvre le 2ème livret, et on se lance dans les blindages. Sur les blindages latéraux, on a une construction un peu alambiquée afin de réaliser les lignes jaunes obliques. Et puis on a aussi les rampes d'accès latérales. Sur les faces intérieures des blindages, vous remarquerez cette pièce qui dépasse : .
En fait, le morceau qui dépasse va permettre de bloquer le blindage sur la partie basse, tandis que des clips tiendront la partie haute. Le genre de montage que j'aime bien.
Sachets 11 et 12 :
On fait les blindages principaux des côtés. Une articulation pour suivre la forme du vaisseau, et des fixations par clips sur le haut. A l'arrière, on a cette pièce en caoutchouc qui permet d'agripper le blindage dans une position presque acrobatique. L'attache sur le bas viendra plus tard.
Sachet 13 :
On fait les structures studless des trains d'atterrissage, et on glisse les sponsons autour de ces structures. C'est l'ajout des sponsons qui bloque le bas des blindages latéraux. Du bel ouvrage, assurément.
Sachet 14 :
On réalise les trains d'atterrissage : 2 à l'arrière, 1 à l'avant. Avec un peu de Technic, les ancrages sont solides.
Sachets 15 et 16 :
On fait les aménagements intérieurs. Et là, il y a du monde : 2 blocs de carbonite, une chambre de congélation carbonique, une armurerie, une couchette, et tout le pont supérieur avec notamment un sas, les sièges du cockpit et le de Grogu.
Puis 4 petits panneaux : 2 à l'avant tenus avec une rotule chacun, et 2 sous les ailes tenus avec des clips.
Sachet 17 :
On fait les carénages qui vont sur les bords supérieurs, à l'avant du vaisseau. Là encore, pour faire une forme pointue, chaque blindage et composé de 2 morceaux liés entre eux par des rotules. Et chaque module se clipse sur le châssis avec cette pièce , en étant bien calé de toute part.
Sachets 18 et 19 :
La queue de l'appareil est un peu à l'image des précédents blindages. La forme fuyante oblige à avoir des rotules et clips un peu dans tous les sens. Je vous mentirai si je vous disais que ce module est d'une solidité à toute épreuve. Mais quand c'est en place, posé sur le dessus du châssis, ça tient relativement bien.
Sachets 20 et 21 :
On entame le 3ème livret avec 2 modules amovibles qui iront sur le dessus du vaisseau. Le module avant reprend la méthode des hinges plates + rotules pour combiner des wings. Les bords d'attaque sont inclinés par des articulations crantées. Le module arrière est quant à lui très générique.
Sachets 22 à 25 :
On fait la structure des ailes et des réacteurs. Et là, il faut bien dire que c'est un sacré morceaux. Les structures des réacteurs reprennent grosso modo la technique de la Saturn V #21309. Et les 2 réacteurs sont reliés entre eux par une grosse structure en 2L de large. Il y a beaucoup de plates et de briques empilées dans cette structure pour que rien ne fléchisse une fois l'ensemble posé à plat. Cela assure une bonne rigidité aux ailes, et ceux malgré le poids de moteurs (sur lesquels on va encore rajouter un paquet de pièces !). L'aile est habillée avec plein de tiles. Bien sûr, ces tiles font aussi office de renfort perpendiculaire aux ailes pour que la structure de celles-ci ne se déboite pas. Bref, c'est mastoc et solide.
Sachets 26 à 29 :
On habille les structures des moteurs à l'aide de plein de sous-ensembles.
Sachets 30 et 31 :
On fait les entrées des réacteurs, à nouveau avec des pièces attachées en SNOT. La façon dont tient la chaine de chaque réacteur est intéressante. Dans les faits, elle n'est pas vraiment attachée. Elle enserre simplement le moteur, et un élargissement d'une demi plate sur 2 des 4 "faces" du moteur empêche la chaine de s'échapper par l'avant.
Sachets 32 et 33 :
Sur la face arrière, on a le même procédé pour maintenir les chaines : la jante de la tuyère de sortie a un diamètre un tantinet plus élevé que l'arrondi décrit par les slopes curved déjà en place. Cela forme un mini rebord qui maintient la chaîne en place. Et pour la forme conique, on retrouve les anneaux qui on été introduits en 2021 pour reproduire les lunettes de Harry Potter dans le set 76391.
Une fois terminé, ce module se pose simplement au sommet du vaisseau. Il n'y a pas de système d'attache à proprement parler. Mais le poids important de ce module fait qu'il est naturellement stable.
Sachets 34, 35 et 36 :
Pour la verrière, on a du SNOT un peu partout. Et elle se pose simplement sur le vaisseau, avec les jumpers qui se bloquent contre ces petits panels . On continue avec la capsule de sauvetage qui s'insère sur le dessus du vaisseau et qui peut accueillir une minifig. Et on conclut par les canons avec une structure en Technic, le présentoir, et le Blurgg dont la tête et la queue sont articulées par une rotule.
Au final, l'expérience de construction est vraiment très plaisante. Parmi les 3 gros UCS actuels, l'AT-AT 75313 a pas mal de studless et une certaines répétitivité au niveau des pattes. l'ISD 75252 a beaucoup de structures et de grandes ailes qui peuvent lasser. Et le Faucon Millenium UCS #75192 est celui qui possède le meilleur équilibre. De mon point de vue, ce Razor Crest UCS #75331 se situe à un niveau proche de celui du MF UCS, grâce à une grande variété et beaucoup de technicité. On passe vraiment un bon moment.
Du côté des figurines, le set nous propose Grogu et 3 minifigs. Pour un set de 6200 pièces, c'est peu. Mais en fait, je trouve que c'est parfaitement approprié. Ca reprend les personnages qui gravitent autour du Razor Crest, sans détour et autre circonvolution inutile. Et puis accessoirement, les 3 minifigs sont exclusives.
Mando est très réussi. Il est semblable à la version de 2019 : https://www.bricklink.com/catalogItemIn.asp?M=sw1057 apparue dans 2 sets (dont le Razor Crest 75292 playset), mais se différencie au niveau des bras qui gagnent des sérigraphies. On peut penser que cette version améliorée restera exclusive à cet UCS afin de maximiser autant que possible l'aspect collector du set. Pas sûr que cette approche plaise aux collectionneurs de minifigs qui vont se faire saigner sur le marché secondaire...
Le Mythrol est assez standard en terme de réalisation mais reste intéressant car nouveau parmi les minifigs Lego.
En ce qui me concerne, petit coup de coeur sur Kuiil. Joli torso (boucle de ceinture dorée), et très jolie tête. A noter que le "casque d'aviateur" n'est pas bi-injecté mais sérigraphié.
Et voici le modèle terminé :
Je ne suis pas un fan inconditionnel du Razor Crest, mais force est d'admettre que le résultat final est particulièrement léché. Le travail sur les jointures est remarquable et digne des plus beaux UCS produits par Lego. Même chose pour les textures, on l'on ressent bien cet aspect lisse mais vieillissant du Razor Crest tel qu'on le voit dans la série.
En termes de détails, le vaisseau n'atteint pas le niveau du MF UCS par la nature même du sujet, mais la réalisation reste de haute volée. Les sorties des réacteurs, la dentelle faite avec les maillons de chenilles, les greebs ici et là, et un gros travail sur les pavages de tiles pour faire de subtiles motifs en surfaces : chaque endroit du vaisseau a quelque chose à raconter.
La verrière est faite de plusieurs pièces qui fondamentalement n'ont pas une bonne correspondance. Je ne vais pas vous embobiner : quand on a le nez dessus, ça se voit. Mais à une certaine distance (disons un bon mètre), ça ne saute pas tant aux yeux que ça. Là où Lego aurait pu assurer un peu plus, c'est en sérigraphiant aussi la verrière centrale, pour prolonger les motifs des verrières de gauche et droite.
Sur les côtés, on a certains marquages jaunes réalisés en briques, ce qui est VRAIMENT une bonne nouvelle (je repense au Gunship UCS 75309 où pas mal de détails étaient stickerisés alors qu'une réalisation en briques était tout à fait envisageable). C'est sûr, si on n'applique pas les stickers, certains marquages jaunes sont absents. Mais ce n'est pas gênant. Ceux faits en briques suffisent à retranscrire l'esprit du Razor Crest.
Une vue de derrière pour profiter des détails des moteurs et de la carlingue :
Et les blindages de la queue. En termes de jointures, on est plutôt pas mal, hein ?
Bien entendu, l'intérieur est entièrement aménagé avec un grand nombre d'ouvertures pour faciliter l'accès. Dans un premier temps, on a les rampes latérales. Ouverture très facile avec l'ongle. Puis on déplie la rampe secondaire. L'aspect sympa de ces 2 ouvertures est qu'elles rentrent vraiment dans l'épaisseur du blindage, ce qui maintient une superbe finition en position fermée.
Même constat pour la rampe arrière : on ouvre le battant principal, et on déplie la rampe secondaire. Sur cette rampe, il faut veiller à appuyer au niveau des attaches des tiges pour déployer les vérins, sinon, la rampe se casse. Mais une fois qu'on a compris le truc, tout se passe bien.
Ces ouvertures sont certainement réalistes, mais pas pratiques du tout inutilisables pour accéder à l'intérieur. D'où l'intérêt d'avoir des modules détachables sur tout le dessus du vaisseau.
Quand on retire la verrière, on a accès à tout le pont supérieur. Et là, la quantité de détails fait plaisir à voir. On apprécie les nombreux panneaux de contrôle sérigraphiés, et la présence du joystick à boule si cher à Grogu. La porte d'accès au cockpit est fonctionnel et débouche sur un pallier avec Grogu dans son landau et le récipient contenant les oeufs de la "Dame Grenouille".
Côté gauche, le plancher est troué pour accéder au pont principal par l'échelle. Mais mieux encore, le pont supérieur peut être retiré avec une facilité déconcertante. Sincèrement, le procédé est assez génial et donne un accès maximal à l'étage inférieur. On peut alors allonger Mando sur sa couchette. Éventuellement, on peut aussi ouvrir les rampes latérales : avec une main qui passe par le côté et une qui passe par dessus, on peut faire pas mal de manips.
Sur la partie centrale du vaisseau, on peut retirer la capsule.
Mais on peut aussi retirer 3 modules, dont l'énorme module constituant les ailes et les réacteurs. Et là, l'accès à baie de chargement devient tout de suite très facile. Côté gauche on a 2 blocs de carbonite et une chambre de congélation. Côté droit, on a l'armurerie. A noter que tout ces éléments peuvent facilement être retirés, soit pour jouer avec à l'extérieur du vaisseau, soit pour favoriser l'espace à l'intérieur du Razor Crest.
Deux aspects à noter :
- le jetpack de Boba n'est fixé que par un seul tenon, et tend à se décrocher un peu trop facilement à mon goût
- le volume situé tout à l'arrière (juste à l'entrée de la rampe arrière, si vous préférez) reste peu accessible, même par dessus.
Un petit focus sur le Blurrg que je trouve trop choupi.
Et avec les bras, la tête et la queue articulés, il est "fonctionnel". Balaise pour un si petit truc, hein ?
En général, je ne suis pas fan des trucs qui se "posent" à côté d'une pièce maitresse. Mais là, je trouve que ça fait un ajout vraiment sympa. Je prends le pari que certaines personnes qui ne feront jamais l'acquisition de ce Razor Crest UCS chercheront tout de même à reproduire ce Blurgg avec leur vrac.
Enfin, on peut aussi exposer les minifigs sur le présentoir. Bon, ça, vous le savez, ce n'est pas du tout ma came...
Sans rajouter la moindre pièce au set, il serait intéressant que la notice propose 2 versions du présentoir : l'une pouvant accueillir des minifigs, l'autre avec un support seul, sans support pour y mettre les figurines.
Ca y est, on a fait le tour de ce Razor Crest UCS. Au final, que faut-il en retenir ?
En premier lieu, il faut admettre que le set est une excellente surprise. Ce qui n'était vraiment pas gagné d'avance quand on voit les derniers UCS qu'on a eus : le Republic Gunship est raté, le Landspeeder est bâclé, le R2D2 sent le réchauffé (et je vous fais cadeau des "petits" UCS genre D-O et compagnie).
De manière plus concrète, le modèle offre une expérience de montage d'excellente facture, et un résultat final qui ne déçoit pas : le modèle est certes gros, mais la quantité de détails - tant à l'extérieur qu'à l'intérieur - est en phase avec le format proposé. On aurait apprécié quelques pièces sérigraphiées en plus, mais rien qui soit rédhibitoire en l'état.
Sur les jointures et le niveau de finition, même constat : c'est une très belle proposition. On se dit que ça aurait été parfait si la verrière avait été plus adaptée.
Au niveau des proportions, c'est un sans faute. Et j'apprécie les figurines qui vont droit au but.
Toutes proportions gardées, le modèle offre une jouabilité acceptable pour un UCS, grâce aux intérieurs aménagés, aux nombreuses ouvertures, et aux minifigs. Même en termes de swooshabilité, le set se défend plutôt bien. La structure Technic sous le vaisseau est très rigide et permet une bonne prise en main. Les éléments amovibles sur le dessus du vaisseau ne bronchent pas du fait de leur poids.
Avec 72 cm de long et 50 cm de large, le vaisseau ne passe pas inaperçu, je vous l'accorde. Mais là encore, le set ne pose pas vraiment de problème. Pour peu d'exposer le modèle avec un moteur au dessus du vide, une étagère de 35/36 cm de profondeur suffit. C'est tout de même infiniment plus facile à gérer que les MF et ISD UCS (qui doivent d'ailleurs encore dormir dans les placards de bon nombre d'acheteurs, faute de pouvoir être exposés ! ).
Sur le prix, je serai tenté de dire que c'est mitigé par rapport aux autres UCS (désormais vendus 850€ et non 800€). Il faut garder à l'esprit que le set n'a que 4 minifigs, et peu de pièces de grande taille (grosses briques, grandes plaques). Je pense qu'un prix moins élevé d'une cinquantaine d euros aurait pu apporter un peu de motivation supplémentaire pour les potentiels acheteurs. Ceci étant dit, on n'achète pas un tel modèle de collection en se disant qu'on va faire l'affaire du siècle, ni parce qu'on cherche un set avec un PPP digne de celui d'un Creator 3 en 1...
Bref, quand on regarde tous les aspects, ce Razor Crest est indéniablement un produit de belle qualité. Oui mais voilà, ça ne fait pas tout.
Une question basique demeure : est-ce que le set est intéressant ? Et bien là, la réponse est toute de suite moins évidente...
De mon point de vue, et bien que très fidèle au design original, le Razor Crest n'est pas un vaisseau vraiment joli, épique, ni même incontournable dans la saga Star Wars. Pour tout vous dire, je le trouve même un peu pataud, lourd. En terme de design, il n'a aucune des qualités que les autres grands classiques Star Wars peuvent offrir. Même un Sandcrawler me parait plus marquant... Et ça, c'est une sacrée grosse épine dans le pied de notre Razor Crest.
Les sets UCS s'adressent aux personnes qui sont d'une part fans de Star Wars, et d'autre part qui ont les moyens de claquer une grosse somme d'argent dans une seule boite. En ce qui me concerne, et ce n'est pas un secret, je n'ai pas déboursé un centime pour tester ce modèle et les autres UCS des dernières années. Mais si j'avais dû le faire, je l'aurais vraisemblablement fait pour les plus gros sets (MF, ISD, AT-AT). A contrario, je pense qu'il n'y aurait quasiment eu aucune chance que je dépense personnellement 600€ pour ce Razor Crest.
Le produit est donc très bien fichu. Mais la question à vous poser, c'est aussi de savoir si le Razor Crest est un vaisseau qui vous fait rêver.
Avec un vaisseau issu d'une série basée sur l'univers étendu, et qui finit en pièces détachées au bout de 2 saisons, pour moi la réponse est tout à fait claire.
A vous de voir où votre cœur balance...