Un peu de théorie ne fera pas de mal.
Le bras doit être calculé comme un dispositif statique, c'est à dire en équilibre sur la tour.
La position la plus défavorable est celle où le bras est tendu à l'horizontale.
Ce croquis résume le dispositif général.

Pour simplifier les calculs, on supposera que le poids propre de chaque branche est uniformément réparti sur sa longueur (membrures, moteurs, accessoires).
Tout le dispositif doit tenir en équilibre sur la tour support. C'est donc par rapport à son axe que cet équilibre sera recherché.
Voici 2 exemples qui permettent de se rendre compte des forces en présences.

Sauf erreur de ma part -nul n'est parfait- ces valeurs font apparaître l'importance du contre-poids. Cela signifie que la tour doit être conçue d'une manière monolithe (sorte de gaine verticale creuse) à l'aide de briques par exemple. De forme carré si possible, avec un élancement compris entre 1/8 et 1/10. L'élancement est le rapport entre le coté de la section et la hauteur de la tour.
On peut bien entendu avoir une section plus grande pour des raisons esthétiques ce qui renforce la stabilité du tout.
Penser aussi à raidir au maximum les branches qui travaillent comme des consoles avec des renforts au droit de la tour.
Le contre-poids doit être mobile, parce que lorsque la griffe ne saisit aucun objet, il faut compenser cet allégement de poids en rapprochant la masse de la tour.
Par voie de conséquence, le pivot central sur la tour mérite une attention particulière, ainsi que ceux des branches qui y sont raccordés.
A titre d'exercice, calculez donc la POSITION du contre-poids avec une griffe non chargée.
A suivre…
.gif)