Hello TechLUG !
Voici encore un one set MOC, mon deuxième pour le Mars Rover #42158. C'est un projet un peu surréaliste, issu du fait que les roues me faisaient un peu penser à des chenilles...
Le résultat est un engin qui n'existe pas, une dameuse sur roues ! Cela dit, on peut facilement leur substituer des chenilles (cf. fin de la présentation).
Une machine fictive donc, mais avec quelques fonctions assez intéressantes... petite présentation.
Fonctions
Une fois n'est pas coutume, je commence par les fonctions. Tout d'abord, on a les ouvrants, portières de la cabine, cabine et plateforme inclinables. Cette dernière possède une biellette de maintien avec un point de rebroussement la maintenant en place ouverte.
Il n'y a pas de direction, on fera tourner la machine à la main. Par contre, on a une transmission avec un moteur factice situé au niveau de l'essieu central et reliée aux deux roues avant et arrière droites, ces deux roues étant censées tourner à la même vitesse. Avoir deux roues "motrices" compense un peu la faible adhérence des roues du rover.
Le moteur factice est composé d'un cylindre, ce qui est d'ahbitude utilisé par TLG pour simuler un moteur électrique, petite incohérence donc, imposée par l'inventaire.
Les deux axes sont reliés par des knobs. La transmission remonte avec un couple de 8t-24t, avec une réduction donc.
En principe, inverser les engrenages est possible et offre un meilleur rendu en termes de vitesse de rotation du moteur. Cependant, du fait de la faible adhérence des roues, il n'est alors possible de faire rouler le véhicule qu'uniquement sur un tapis. La réduction permet à l'engin de fonctionner également sur une surface plane telle que du parquet, j'ai donc opté pour cette configuration.
A noter que les essieux avant et arrière sont pendulaires.
La 24t est ensuite reliée au moteur factice vers l'avant, puis à la fraise vers l'arrière. Il y a une légère re-multiplication au niveau de cette dernière, au moyen d'un couple 20t-12t.
On a ensuite une fonction de levage des outils. A noter que les deux outils sont couplés, leur levage se fait via la cheminée à l'arrière de la cabine. Cette fonction est la plus complexe du set :
Une VSF engrène une 26t, assurant l'irréversibilité. La 36t est connectée à un liftarm 2x4L. Deux biellettes transforment le mouvement de rotation en mouvement de translation horizontal. Celles-ci sont fabriquées avec deux pin-connector-hubs reliés par un pin-connector-round. Vu que les biellettes sont toujours en poussée (soit par la roue dentée, soit par le poids de la lame), elles ne risquent pas de se détacher.
L'autre extrémité est reliée à un levier, qui tirent d'autre biellettes montées sur rotule. En gros, quand la 36t "pousse", la lame monte, quant elle "tire", la lame descend.
Le haut du liftarm est de plus relié à deux flexs qui, guidés vers l'arrière, permettent de relever la fraise. Le point d'encrage des deux flexs diffèrent afin de compenser le fait que l'un a plus de chemin à parcourir que l'autre, le dispositif étant déporté sur la droite afin de ne pas interférer avec la dernière fonction du set : l'orientation de la lame.
Le cylindre sur la plateforme est connecté à un knob qui, une fois la plateforme repliée, engrène un second knob. Le mouvement est transmis vers l'avant via deux cardans qui remontent de 1 stud, puis redescend ensuite via un couple de 8t. Ce décalage permet de passer au dessus du mécanisme de levage des outils.
A l'avant on a un couple de 12t puis un cardan vers un mini-LA. A noter que le mini-LA sert aussi de levier de levage, la rotule étant montée directement dessus, c'est très optimisé !
Design
Si on fait abstraction des roues, on retrouve les caractéristiques d'une dameuse, avec la lame à l'avant et la fraise à l'arrière.
La cabine présente pas mal de détails, avec rétroviseurs et même des essuie-glaces (qui brillent dans le noir). L'intérieur présente deux sièges inclinables et un volant.
La face arrière est pas mal occupée avec entre autres les échappements. La plateforme possède des barrières de sécurité. La fraise est munie d'éclairages.
Le principal défaut côté design, c'est l'utilisation de roues. On peut leur substituer des barbotins et des chenilles, ce qui donne ceci :
A noter que ce qu'on gagne en réalisme, on le perd en jouabilité : il faudra faire rouler l'engin sur un tapis et/ou avec des patins pour espérer faire fonctionner la transmission.
Bon, je pense avoir fait le tour du 42158... encore que quand je vois le dernier MOC de Nico71, l'envie me prend d'essayer d'en faire un similaire avec ce set ! Cependant, le prochain sera un projet un peu plus gros, je retourne vers le cat D11... A suivre