Pleasure car by Cyprien Cattet, sur Flickr
Il s'agit d'un coupé plaisir principalement inspiré de la Toyota GT-86
On est loin des standards de supercar, débauche de puissance et bling bling à tout va. On reprend les codes simples pour que ça fonctionne, 200cv dans un boxer 4 atmosphérique, un design aguicheur, un poids contenu, propulsion, un équipement de base suffisant qui ne demande pas 10 000 € d'options et un tarif accessible.
J'ai voulu retranscrire cet état d'esprit en Lego, déjà en prenant une échelle plus petite que les supercars actuelles. Les proportions de la GT-86 ont été respectées (longueur, largeur, hauteur, empattement sont à l'échelle) mais j'ai pris des libertés sur le design extérieur.
Au niveau des fonctions, on va à l'essentiel : propulsion, moteur 4 cylindres à plat, direction et suspensions indépendantes.
La transmission des roues au différentiel se fait via un flex de 7L car je n'avais pas la place de mettre des cardans (4L dispo). La friction est suffisante pour faire tourner le différentiel et la flexibilité permet d'avoir la suspension indépendante, ce qui à cette échelle est assez rare.
Les suspensions sont faites maison avec des ressorts Lego que j'ai démonté d'amortisseurs jaunes, afin de respecter mon échelle.
L'habitacle est sommaire avec un volant, les compteurs, un écran multimédia et 2 sièges baquets.
Au niveau design, j'y ai passé beaucoup de temps et je trouve que c'est un de mes mocs les plus abouti à ce niveau. C'est propre, plein et pas surchargé. La gestion du capot n'a pas été simple, il fallait éviter l'effet tout plat. Les feux renforcent l'inspiration japonaise, et comme sur la GT-86 les clignotants sont déportés au dessus des antibrouillards avant.
Le profil est assez équilibré, le bas de caisse noir tranche avec le rouge de la carrosserie et renforce l'aspect sportif. Les encadrements de fenêtres sont noir également pour se démarquer. La ligne de toit fuit tranquillement sur l'aileron.
L'arrière est relativement propre, j'ai pris soin de ne pas bâcler cette partie. Les feux reprennent le style en amande des feux avant et intègrent les clignotants.
Détachés des blocs principaux, l’antibrouillard arrière et les feux de recul prennent place entre les sorties d'échappement, au niveau du diffuseur.
Pour conclure, je dirai que : ce n'est pas la plus technique, ce n'est pas la plus grosse, ce n'est pas la plus originale, ce n'est pas la plus innovante. Mais j'ai pris un tel plaisir à la faire, à travailler dessus et l'améliorer petit à petit que c'est un de mes mocs préférés
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