Voici mon dernier MOC, un tracteur articulé :
I Le design
Le schéma de couleurs est le suivant : rouge pour la carrosserie (donc il ressemble à un ...) et les bords du siège ; gris pour le châssis et noir pour les garde-boues.
Le capot a une forme assez arrondie grâce à l'utilisation de panels. L'avant, lui, est en studfull, afin de continuer dans les lignes courbes et de pouvoir fixer les phares et la calandre.
Le siège est encastré sur le boitier à piles pour qu'il soit le plus bas possible (normalement, il devrait être 2 ou 3 tenons plus bas pour respecter la réalité), donc la "mousse" est DBG. Les contours, eux sont rouges, pour ne pas que cette couleur manque à l'arrière. Les arrêtes sont en tiles, pour donner une impression de finesse.
J'ai fait en sorte de mettre le maximum de détails possible. Ces détails sont : feux avants et arrières, plaque d'immatriculation arrière, échappement, arceau anti-renversement (après quelques tonneaux, c'est vraiment utile !), calandre, tuyaux un peu partout sur le châssis, et petit compteur avec voyants sur l'avant.
II Les fonctions
La direction : télécommandée
Elle s'active depuis un moteur M. Deux 8T décalent le mouvement d'un tenon vers le milieu du châssis. Puis, un peu plus vers l'articulation, une vis sans fin fait tourner une 24T. Sur l'axe de cette 24T, en haut du châssis, des bielles agissent avec la partie arrière du châssis.
La propulsion : télécommandée
Tout commence avec un moteur XL, situé sur le différentiel avant. Il entraine un changeover catch. Ensuite, on a deux possibilités (enfin 3, mais la troisième, qui est le point mort, est totalement inutile en cas de rotation du moteur). Soit on tire le levier de vitesses, à gauche du volant, et dans ce cas un liftarm thin va tirer le changeover catch, qui va s'engrainer dans une 16T folle. Ensuite, vient une 16T en dessous. Et sur l'axe de cette dernière, est placée une 8T, engrainée à une 24T. Puis à cette 24T est fixé l'arbre de transmission.
Soit ou pousse le levier, par l'intermédiaire du liftarm thin, et le driving devient solidaire de la 16T folle de l'avant du châssis. Sous cette 16T, sont placées deux autres 16T, pour relier le mouvement à l'arbre de transmission.
L'arbre de transmission mène à un renvoi 20T/différentiel. Puis, dans les ponts portiques (aux sorties des différentiels), sont placées des réductions supplémentaires 8T/24T. Viennent enfin les roues.
Derrière ce premier différentiel, est engrainée une 20T, sur laquelle est fixé un axe passant de l'essieu avant à l'essieu arrière via un cardan. La suite, vous la connaissez, c'est la même que pour l'avant.
L'articulation
Pas grand chose à dire, c'est simplement une mini turn table qui permet ce mouvement. Il y a une butée pour éviter une trop grande amplitude, mais le croisement de ponts est largement suffisant pour passer bon nombre d'obstacles !
Le relevage arrière : manuel
C'est un relevage trois points. Une vis sans fin contrôle une 8T, qui agit sur un quadrilatère déformable. Deux points de fixations sont présents sur le quadrilatère déformable ; l'autre est un barre fixée proche du renvoi vis sans fin/8T.
La prise de force : manuelle
La prise de force s'active manuellement. Elle peut être entraînée par l'arbre de transmission, à l'arrière. Pour cela, il faut tirer le levier à côté du siège. Un changeover catch devient solidaire avec un bush. Et c'est tout !
Retirage du boitier à piles
Pour cela, il faut retirer un garde-boue, retirer la roue, et tirer le boitier à piles !
III Les outils
La charrue
Les socs sont réalisés avec des panels 5x11 courbés. Elle peut être retournée à l'aide d'un levier, et d'une 8T placée sur un pin à friction engrainé à une turn table pour freiner le mouvement.
Le griffon
Sa largeur peut varier. Prenons l'exemple pour un côté (le montage fonctionne en symétrie). Une vis sans fin agit sur une 8T. Sur l'axe de cette 8T, est placée une bielle, faisant s'éloigner ou se rapprocher le parallélogramme déformable sur lequel sont placées les griffes.
Par contre, il y a un inconvénient avec cette mécanique (en Lego). La vis sans fin étant placée entre les 8T, il y a un décalage d'une dent, et du coup les deux côtés travaillent en décalé.
La tondeuse arrière trois points
Elle est entraînée par la prise de force. Un renvoi 20T/12T sb sépare le mouvement en deux. De chaque côté, les deux lames sont entraînées par des couples 12T/12T.
IV Conclusion
Pour moi, c'est un MOC totalement réussi ! Le design me plait, je trouve que le châssis est bien conçu, et il est jouable.
De plus, il a quelque chose que je n'avais pas souhaité lors de sa conception. Quelque chose à quoi on ne s'attendrait pas sur un tracteur. Revoyons ses caractéristiques : il a une petite vitesse, une direction et une articulation centrale. La petite vitesse permet un couple important, et l'articulation et la direction centrale permettent, si on le pilote bien, d'avoir en permanence de l'adhérence sur les 4 roues. Vous avez trouvé ? La réponse est les capacités à labourer de franchissement ! Il peut franchir des obstacles que le #9398 ne peut pas franchir ! C'est un vrai trial truck ! Et finalement, je suis très content de ça. Je me suis pas mal amusé avec, et je prends plus de plaisir qu'avec le #9398.
Finalement, je trouve deux défauts majeurs à ce MOC :
- Le manque de couple de la direction en franchissement. Ce problème est dû à la flexibilité des pièces en partie. Sur un sol plat et pas énormément accrochant, aucun problème. Mais sur un sol mou (coussin, couverture,...) ou en franchissement pour se débloquer, le problème peut se poser. Il aurait fallu un moteur L pour ne pas avoir ce problème, mais il n'y a pas la place.
- La transmission passant dans l'articulation, il peut arriver qu'elle fasse se renverser l'essieu avant s'il est dans une position de déséquilibre. Mais, il est possible de contrer ce basculement en faisant tourner le moteur de la propulsion un court instant dans le sens inverse afin de faire redescendre l'essieu.
V La vidéo
A vos avis !
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