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Contrairement à certains, je ne suis parti d'aucun modèle réel comme inspiration. Disons qu'il s'agit là de la synthèse de plusieurs aspects qui m'on plu sur l'un ou l'autre modèle.
Mon cahier des charges:
- Réaliser un hydravion au design attrayant,
- Intégrer un maximum de fonctions réalistes dans un minimum de place,
- Que ces fonctions soient exécutées conformément à ce qui se fait en réel,
- Que l'échelle du Moc reste raisonnable afin de préserver la jouabilité.
Au niveau du design: quelques photos :
Il s'agit donc d'un hydravion monoplace à flotteurs, pour rester dans le thème du modèle de référence. Cet hydravion est à aile haute, ce qui signifie que l'aile et la carlingue sont deux éléments distincts.
Les ailes présentent un dièdre légèrement positif accentué par la posture de l'aéronef et le design du train d'atterrissage.
Les ailes sont réalisées au moyen de panels 5*11 et bordées de plates et slopes studfull pour la finition et le profilage
Le design de la queue se veut suggéré, en mode 'léger' pour optimiser l'équilibrage (le centre de gravié du Moc se trouve très précisément au centre de l'appui du fuselage sur l'ensemble des flotteurs).
Au niveau des fonctions, toutes sont manuelles. On distingue:
- Train d'atterrissage orientable avec HOG,
- Gouvernails de coque orientables avec HOG,
- Train d'atterrissage escamotable en mode 'hydravion',
- Gouvernails relevables en mode 'piste',
- Moteur boxer deux cylindres entrainant l'hélice,
- Hélice bipale à pas variable, commande reportée au cockpit,
- Flaps, commande reportée au cockpit,
- Volet de tangage, commande reportée au cockpit,
- Volet de profondeur, commande reportée au cockpit,
- Volet de lacet, commande par palonnier au cockpit,
- Aile repliables en mode 'hivernage au hangar',
- Portières ouvrantes.
- EDIT : Suspensions fonctionnelles sur le train avant
Le train d'atterrissage est composé de quatres roues. Deux, à l'arrière, sont fixes et masquées dans la structure du flotteur et les deux roulettes avant sont orientables et escamotables.
La commande d'orientation se fait au départ de la HOG (une 16t 2xbevels) située en partie supérieure de l'aile. Un axe formant le montant de portière plonge sous le fuselage via un CV joint ou un jeu de bielles actionne les deux bras de levier commandants l'orientation des roulettes. Géométrie Ackermann inclue.
Pour le relevage, un levier commandé par un axe de 3L situé au centre du flotteur actionne un jeu de bielles avec point de retroussement. Ces bielles, par 'pousser-tirer' relèvent ou déploient le train.
Le relevage est nécessaire car la roulette perturberait un amerrissage si elle restait déployée.
Au niveau des gouvernails, le procédé de commande est identique. Commande par bielles via la HOG. Le relevage des gouvernails se fait par 8T sur VSF, commande manuelle via deux 16L 2X bevels.
L'intérêt du relevage donne un angle de chasse praticable pour un atterrissage sur piste.
Pour le moteur, R.A.S., boxer classique deux cylindres en utilisant les pièces standard réservée à cet usage. Les culasses sont matérialisées comme les deux rejets et le pot d'échappement latéral.
La position arrière du moteur en limite de cloison coupe-feu permet de faire de la place pour le mécanisme d'orientation des pales (réglage de pas variable)
Le réglage de pas variable de l'hélice reprend le principe de fonctionnement que j'avais mis au point pour mon hélicoptère. Un jeu de bielles de moteur à piston et un connecteur de suspensions fixé à une jante sont actionnés mécaniquement par coulissement depuis le cockpit. Simple et efficace. L'amplitude du mouvement n'est pas énorme mais est tout à fait crédible.
Au niveau des commandes de vol maintenant, l'oiseau reçoit un package assez complet.
La grosse difficulté a été de caser ces commandes dans un cockpit composé presqu'exclusivelment de panels. En gros, la nappe de commandes devait tenir dans 1 tenon de haut et cinq de large...
Pour les flaps, d'abords, c'est assez simple. La commande située à main gauche du pilote (la majorité des personnes sont droitière, ce qui permet d'actionner la commande sans lâcher le manche à balai) actionne par 'pousser-tirer' un levier qui répercute le mouvement verticalement vers des bielles en prise directe sur les ailerons. Un couple de 8t sur pin à friction assure 'l'irréversibilité'.
Le manche à balai, lorsqu'on l'oriente à gauche ou à droite, fait tourner son axe. Ce dernier est enchâssé dans une 8T sans frottement (les rouges). Un renvoi sur une seconde 8t située un tenon au dessus renverse le mouvement pour actionner les ailerons de l'aile dans le sens approprié via des bielles à rotules. Une bascule est installée sur ce second axe et actionne les links qui sont du même type que pour les flaps.
En poussant le manche à balai, l'axe coulisse dans la 8T précédemment évoquée. A l'avant de cet axe, un coulisseau liaisonne l'axe du manche avec un axe de 32L situé 3 tenons plus bas directement sous le fuselage. Cette liaison directe passant sous la carlingue est discrète et actionne la gouverne de profondeur en prise directe.
De part et d'autre de l'axe du manche à balai passent deux axes pour le palonnier. Les commandes de pied sont liaisonnées à l'arrière du cockpit par un liftarm de 5L qui sert de bascule. Ce liftarm est relié par câbles au volet de gouverne pour la commande de lacet. Commande, elle aussi en prise directe, donc.
A la lecture de ce descriptif vous aurez compris que le mot d'ordre a été de faire simple et efficace, synonyme en terme aéronautique, de fiabilité. C'est cette approche qui a guidé ma conception.
Conception bien aidée, il est vrai, par mes recherches précédantes...
Deux photos montrant le Moc du dessus et du dessous, pour visualiser le design et l'intégration des commandes. Le caractère lisse du Moc ressort également.
Une ( deux en fait) petite dernière(s), pour la route, pour illustrer le dernier élément non encore abordé:
Le Moc intègre un système d'aide au repliage des ailes. Les commandes des volets étant à rotule, leur déconnection est simple. Le support caractéristique au niveau du renfort de l'aile, les bracons, permet de réaliser une rotation tout en gardant l'inclinaison du plan d'aile d'origine. Le système est complété de tirant en câbles reliés à l'empennage qui guident la rotation.
Le voilà prêt pour l'hivernage
EDIT : La vidéo de présentation du Moc
A vos commentaires!
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